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Si les gens peuvent s'entretuer pour n'importe quelle raison, je suppose qu'ils peuvent également tomber amoureux pour n'importe quelle raison. On prend l'amour quand il se présente, et peu importe qu'il s'agisse d'une fille comme ça ou... de quelqu'un d'autre.

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Les cinq minutes suivantes mirent une bonne heure à s'écouler. Dehors, il faisait chaud, mais si Bosch transpirait, c'était surtout à cause de l'angoisse de l'attente et de l'incertitude.

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Bosch aurait pu leur demander ce qu'elles souhaitaient sans prendre la peine de se déplacer, mais pas besoin d'être inspecteur pour comprendre ce qui les amenait ici. Il se leva, contourna le bureau et s'approcha du comptoir pour leur permettre de parler à voix basse. Les victimes de viol étaient celles qui provoquaient en lui la plus grande pitié. Il savait qu'il ne tiendrait pas un mois dans une équipe chargée des affaires de viol. Toutes les victimes qu'il avait rencontrées avaient ce même regard. C'était le signe que plus rien n'était comme avant dans leurs vies, et pour toujours. Jamais plus elles ne seraient celles qu'elles avaient été.

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Bosch n’avait jamais aimé Las Vegas, bien qu’il s’y rendît fréquemment pour des enquêtes. Cette ville avait un lien de parenté avec Los Angeles : c’étaient des endroits où se précipitaient les gens désespérés. Très souvent, quand ils quittaient L.À., c’était pour venir ici. Il ne leur restait que cet endroit. Sous le vernis clinquant de l’argent, du dynamisme et du sexe battait un cœur sombre. Ils avaient beau essayer de la parer de néons et de distractions familiales, cette ville restait une pute.

Mais si un lieu pouvait lui faire oublier cette opinion, c’était le Mirage. Le symbole du nouveau Las Vegas : propre, opulent, légal. Les fenêtres de ses tours scintillaient comme de l’or dans le soleil. Et à l’intérieur, on n’avait pas regardé à la dépense pour la somptueuse décoration du casino. En pénétrant dans le hall, Bosch fut tout d’abord subjugué par la vision des tigres blancs enfermés dans un immense espace vitré qui aurait fait saliver d’envie n’importe quel directeur de zoo. Ensuite, alors qu’il faisait la queue à la réception, il découvrit le gigantesque aquarium derrière le guichet. Des requins tournoyaient paresseusement derrière les parois de verre. Exactement comme les tigres blancs.

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Il s'endormit quelques minutes après avoir bouclé la ceinture de son siège du hublot, à bord de la navette qui reliait Burbank à Las Vegas. Ce fut un sommeil sans rêve, et il se réveilla seulement lorsque le train d'atterrissage entra en contact avec la piste et le fit sursauter. Tandis que l'avion roulait vers la porte de débarquement, il émergea du brouillard régénéré par ce repos d'une heure.

Il était midi pile et il faisait une température de 40° C lorsqu'il sortit du terminal. Alors qu'il se dirigeait vers le parking où l'attendait sa voiture de location, il sentit la chaleur saper peu à peu ses nouvelles réserves d'énergie. Ayant trouvé sa voiture à la place indiquée, il brancha la climatisation au maximum et prit la direction du mirage.

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Il s'endormit quelques minutes après avoir bouclé la ceinture de son siège du hublot, à bord de la navette qui reliait Burbank à Las Vegas. Ce fut un sommeil sans rêve, et il se réveilla seulement lorsque le train d'atterrissage entra en contact avec la piste et le fit sursauter. Tandis que l'avion roulait vers la porte de débarquement, il émergea du brouillard régénéré par ce repos d'une heure.

Il était midi pile et il faisait une température de 40° C lorsqu'il sortit du terminal. Alors qu'il se dirigeait vers le parking où l'attendait sa voiture de location, il sentit la chaleur saper peu à peu ses nouvelles réserves d'énergie. Ayant trouvé sa voiture à la place indiquée, il brancha la climatisation au maximum et prit la direction du mirage.

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Lorsqu'il était au Vietnam, la mission de Bosch consistait à faire la guerre dans le réseau de tunnel qui s'étendait sous les villages de la province de CuChi, de plonger dans cette obscurité qu'ils appelaient l'"écho noir" et d'en ressortir vivant. Mais le boulot dans les tunnels ne durait jamais longtemps, et entre deux opérations il passait plusieurs jours dans la jungle, à combattre et à attendre sous la voûte des arbres. Un jour, avec une poignée d'autres soldats, il avait été séparé de son unité et avait passé toute la nuit assis dans les hautes herbes, dos à dos avec un gars de l'Alabama qui s'appelait Donnel Fredrick, tandis qu'une compagnie de soldats Vietcong patrouillait tout près d'eux. Ils étaient demeurés assis là, à attendre que les Jaunes leur tombent dessus. Il n'y avait rien d'autre à faire et les ennemis étaient trop nombreux pour engager un combat. Alors, ils avaient attendu, et les minutes leurs avaient paru des heures. Mais tous en avaient réchappé, même si Donnel s'était fait tuer quelque temps après dans un gourbi par un tir de mortier, un tir ami. Bosch avait toujours pensé que cette nuit-là, dans les hautes herbes, il n'avait jamais assisté d'aussi près à un miracle.

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Replongeant le nez dans son travail, il commença par faire le ménage parmi les affaires de vols de voitures, qui constituaient la pile de rapports la plus importantes. Trente-trois véhicules avaient été déclarés volés à Hollywood au cours des dernières vingt-quatre heures. Bosch savait que ce chiffre était inférieur à la moyenne. Ayant lu les résumés de chaque rapport à la recherche d'éventuelles similitudes, et n'ayant relevé aucun élément significatif, il emporta le tout à l'inspecteur responsable de la section des vols de voitures. Alors qu'il regagnait sa place derrière le guichet, il aperçut Edgar et Rider, à la table des homicides, en train d'entreposer des choses dans un carton. En s'approchant, il constata que, dossier central, documents annexes et sachets contenant les pièces à conviction, ils y rangeaient tout ce qui touchait l'affaire Aliso. Tout était destiné aux fédéraux.

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Meyer avait un sourire jusqu'aux oreilles. Bosch se retourna vers lui, en ayant l'impression d'avoir un boulet attaché au pied.Pas moyen de s'en défaire. Il demandant depuis quand il n'avait pas entendu l'expression "ami gardien de la paix". Il avait presque traversé la moitié du hall lorsque, jetant un coup d'œil par-dessus son épaule, il découvrit que Meyer était toujours derrière lui.

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Bosch répondit à cette rebuffade par un haussement d'épaules et se leva. Il passa derrière Goshen et sortit de nouveau ses clés. Cette fois, il ouvrit une des menottes. Goshen leva les mains devant lui et se massa les poignets pour faire repartir la circulation. Apercevant sa queue de cheval sur le bureau, il l'envoya dinguer d'une grand geste.

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