Commissaire aux morts étranges, Tome 7 : Le Carnaval des vampires

Livre qui se lit tout seul, l'intrigue et le dénouement sont sympa mais pas incroyable non plus.

Il s'agit du premier livre de cet auteur que je lis. J'ai beaucoup aimé la plume, le style d'écriture et les descriptions qui nous transportent vraiment dans la Venise du XVIIIème siècle.

Si l'on retrouve des éléments des tomes précédents et que l'on voit clairement qu'il s'agit d'une suite, il n'est pas gênant de ne pas avoir lu le début de la série.

L'intrigue n'est pas exceptionnelle mais j'ai bien aimé. J'avais beau savoir qu'il n'y avait pas vraiment de vampires à Venise, jusqu'au bout j'étais proche du doute et je n'avais pas de vraie idée d'explication. Donc j'ai bien aimé l'ensemble de l'histoire, mais j'ai trouvé le dénouement et l'explication un peu rapides.

J'ai vraiment apprécié la plume de l'auteur, et le titre de "Commissaire aux Morts Etranges" m'intrigue donc il est bien possible que je lise le reste de la série à l'occasion.

"Le Carnaval des Vampires" est le premier roman d'Olivier Barde-Cabuçon que je lis et je dois dire qu'il me laisse autant agréablement surprise que sur ma faim.

Ce dernier narre la suite des aventures du moine Guillaume, et de son fils le chevalier de Volnay, dans une Venise du 18ème siècle indépendante et fière de son savoir-faire architecturale et artisanale. Alors qu'ils se retrouvent pour une affaire familiale, une série d’assassinats et de phénomènes étranges incitent nos deux héros à investiguer dans cette ville qu'ils ne connaissent que trop bien et au travers de laquelle ils vont devoir déterrer de vieux souvenirs. Avouons-le, j'ai eu un plaisir non feint à découvrir la plume de cet auteur Lyonnais. Il nous fait partager avec une fluidité quasi parfaite sa passion pour l'histoire et l'art qu'il retransmet par le biais d'explications simples mais non moins précises. N'ayant jamais visité Venise, je me suis imaginée traverser la ville en gondole, flâner dans les rues pleine de badauds, visiter les magasins artisanaux ou encore humer le parfum délicat des jardins environnants. Olivier Barde possède ce don d'emporter son lecteur dans des songes lointains dont on espère presque jamais se réveiller.... "Presque", car malheureusement l'histoire est venue noircir le tableau lumineux qui se profilait. Le fond de l'aventure est somme toute classique : une histoire de vampires à une époque où le progrès est aussi paradoxalement recherché qu'évité (voire puni). Les personnages sont intéressants et donnent une note épicée au récit mais l'ensemble traîne beaucoup trop en longueur. Une fois les quelques trois cents pages atteintes (le roman en fait quatre-cent-quatre-vingt-quatre), j'ai réellement commencé à vouloir en finir avec ce roman qui me gardait éveillée par la qualité de ses descriptions historiques. Pas assez de dynamisme et trop de passivité qui ont rendu "Le Carnaval des Vampires" un roman à mon goût inachevé. Je garde cependant en mémoire le style de l'auteur que je ne manquerai pas de suivre par le biais d'autres œuvres que j'espère plus abouties.

Une plume fluide et élégante, érudite sans être pesante et toujours cet art de vous transporter dans une autre époque, un endroit, en apesanteur comme si vous y étiez. L'intelligence des dialogues et le psychologie et la profondeur des personnages nous captivent tout autant que l'intrigue ingénieuse. Livre d'ambiance, d'atmosphère et de mystère, c'est une beau voyage dans cette Venise crépusculaire et baroque du XVIII ème siècle qui nous attend.

J'ai lu avec plaisir ce septième épisode des aventures du Chevalier de Volnay et du moine Guillaume même si j'ai trouvé l'histoire moins intéressante que dans les volumes précédents.

Toutefois, l'ouvrage est bien documenté et les descriptions sont toujours aussi bien réussies et nous permettent de nous immerger dans la ville de Venis telle qu'elle était.

J'ai bien aimé la belle Maddalena Corvinus, historienne en vampirisme, qui est convaincue que les créatures de la nuit ont envahi la Sérénissime. C'est un personnage très ambigu, que l'on a du mal à cerner jusqu'à la dernière ligne du roman.

Je dois rajouter que l'intrigue est bien menée car jusqu'à la fin, même si l'on sait que les vampires n'existent pas, je me suis demandée qui pouvait bien avoir manigancé une telle histoire et dans quel but.

Je conseille la lecture de ce roman et des précédents également.

Je n'ai pas été transporté par ce roman. J'ai trouvé l'écriture longue et trop compassée. L'histoire était sans intérêt et les personnages fades. Le seul point positif est la description de la vie à Venise au 17ème siècle.

Comment commencer une série par la fin?? Comme moi! Je viens de terminer e livre que je croyais unique et non faisant partie d'une série. Une belle écriture, parfois une peu longue, mais somme toute très belle. J'ai bien aimé sans toutefois sauter au plafond. Il n'est pas dit que je ne lirai pas toute la série...

Une Venise au lustre fané, mais gardant son pouvoir d'envoûtement sert de décor à cette nouvelle enquête aux frontières de l'irrationnel. La Sérénissime est-elle devenue un nid de vampires ou se cache-t-il autre chose derrière ces meurtres horribles, les rumeurs et la panique qu'ils engendrent ? Volnay et le moine sont eux aussi déstabilisés par son ambiance si particulière et son charme vénéneux.

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