Le Cercle de couture d'Oysterville

Chronique d'Audrey : https://followthereader2016.wordpress.com/2020/10/13/le-cercle-de-couture-doysterville-susan-wiggs/

Ce roman est écrit à la troisième personne mais il plairait même à ceux qui n’aiment pas ce style grâce à sa fluidité et la facilité que nous avons à le lire. J’ai beaucoup aimé la plume de Susan Wiggs, elle écrit très bien et sait comment nous entrainer dans son univers ! Elle nous propose une histoire qui allie période actuelle et flash-back pour vraiment comprendre l’histoire et se mettre à la place des personnages – et surtout de Caroline. J’ai été rapidement et facilement plongée dans l’histoire.

Caroline, après une expérience ratée dans la mode à New York, revient dans la ville de son enfance avec deux enfants d’une amie décédée. Tous vont essayer de faire leurs deuils – d’une meilleure amie, d’une maman, d’une carrière rêvée – dans cette petite ville où l’entraide est le maitre-mot. La jeune femme va retrouver Will, le premier garçon qu’elle a aimé et embrassé, à présent marié à Sierra, qui était à l’époque sa meilleure amie.

Bouleversée de ne pas avoir vu que son amie allait mal, Caroline va créer un Cercle de soutien aux femmes victimes de violences conjugales. Un sujet important qui est abordé avec finesse, justesse, et qui montre les femmes sous leur meilleur jour : des battantes formant une belle sororité. Le mouvement #metoo parfaitement illustré !

J’ai vraiment aimé ma lecture, un livre complet avec de la romance distillée tout au long du roman, la force de la famille est mise en avant, un bel hommage aux femmes, et du suspens autour de ce qui a entrainé la mort de l’amie de Caroline. A découvrir !

http://lire-une-passion.weebly.com/contemporain/le-cercle-de-couture-doysterville-susan-wiggs

"​En résumé, j'ai passé un excellent moment. J'ai adoré les personnages, l'intrigue, les histoires des uns et des autres. Caroline est une jeune femme forte qui se retrouve à élever des enfants qui ne sont pas les siens et à monter des projets tous plus intéressants et importants les uns que les autres. Bref, je conseille vivement cette lecture. C'est le genre de livre doudou qu'on relirait tant de fois pour être percutés par tant d'amour."

Le cercle de couture d’Oysterville fait partie de ces livres qui font du bien. Que l’on referme en ayant un sentiment d’avoir participé à quelque chose. Dans cette histoire, c’est le combat de femmes contre la violence faite à d’autres femmes. C’est beau, émouvant, parfois effrayant mais surtout galvanisant.

Caroline a quitté sa ville natale, Oysterville, pour vivre son rêve de grande vie dans la haute couture. Parce que Caroline est une styliste née. Mais au bout de 10 ans, elle est bien obligée de s’avouer vaincue et de revenir sur ses terres. Volée de ses créations par un grand nom de la mode, elle se retrouve à s’occuper des deux enfants de sa meilleure amie, Angélique, après sa mort prématurée. Sa vie ayant pris un tournant inattendu, elle préfère retrouver un environnement familier pour l’aider. Complètement dépassée par les récents événements, elle doit s’adapter à sa nouvelle vie. Oysterville est une petite ville où tout le monde se connaît, cela a des avantages mais également quelques inconvénients : Caroline ne peut échapper à personne, surtout pas à son amour d’adolescence, Will et sa femme, Sierra, son ancienne meilleure amie.

Mais l’histoire serait très réductrice si elle ne se résumait qu’à cela. Caroline a toujours eu une volonté de fer. Avoir sous-estimée la vie d’Angélique et ses problèmes, Caroline se sent coupable. Elle était battue et se droguait, comment a-t-elle pu rater ces éléments ? Elle s’en veut tellement qu’elle doit faire quelque chose. C’est naturellement qu’elle forme un club de couture où les femmes peuvent venir librement pour parler, extérioriser leurs peurs. Caroline et ses sœurs sont étonnées de leur nombre. Parce que malheureusement les femmes victimes de violence en tout genre sont trop nombreuses. Les violences peuvent prendre plusieurs formes : physique, psychologique, etc… C’est un formidable plaidoyer pour ces femmes qui subissent et finalement décident de se relever pour dire stop. J’ai beaucoup d’admiration pour Caroline et son groupe de couture. D’abord parce que je ne suis pas capable de faire marcher une machine à coudre, mais surtout parce qu’elles arrivent à faire d’une faiblesse une vraie force. C’est un livre que je recommande sans hésiter.