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Cela faisait six ans qu'il n'avait pas touché une femme. Qu'il résistait à toutes.

Jusqu'à celle-ci.

Il la déposa sur le lit et la cloua sur le matelas de son corps musclé.

Il l'embrassa d'un long et lent baiser qui la mit hors d'haleine.

Spoiler(cliquez pour révéler)Lorsqu'il s'écarta, elle lâcha un soupir de satisfaction qu'il captura d'un autre baiser avide.

— Vous êtes la femme la plus incroyable que j'aie connue, murmura-t-il. Vous me donnez envie de vous enseigner les choses les plus scandaleuses que je connais... que j'ai rêvées.

Les mots étaient plaisir et chaleur, violence et fureur. Elle ferma les yeux. Frôlant sa joue des lèvres, il souffla à son oreille :

— Cela vous plairait-il ?

Elle soupira son accord.

— La pièce tourne, remarqua-t-elle, effarée.

— Je croyais être le seul à l'avoir senti, dit-il en lui mordillant le lobe de l'oreille.

— Quelle en est la cause ?

— Ma petite scientifique... si vous arrivez à vous poser cette question, c'est que je fais mal ce que j'ai à faire.

Puis elle n'eut plus le loisir de se demander si la chambre tournait parce que la Terre avait quitté son axe : les lèvres de Cross s'étaient emparées des siennes, ses mains retroussaient sa chemise de nuit, et elle mourait d'envie de le toucher partout où c'était possible.

Il se souleva et s'inséra entre les cuisses de la jeune fille, son membre niché contre elle. Elle crut mourir de plaisir.

Écartant les lèvres, il murmura son nom et appuya le front sur celui de Pippa. Le doux balancement de ses hanches déclenchait en elle des éclairs de volupté. Comme il s'immobilisait, elle rouvrit les yeux.

— Je vais vous donner ce que vous désirez... mais, je vous en prie, gardez le silence. Si votre père nous entend, vous serez bel et bien déshonorée.

— Cela m'est égal, murmura-t-elle en l'étreignant.

Tant de plaisir valait bien la perte de sa réputation.

Elle serait débarrassée de Castleton et pourrait vivre avec Cross. Partout où il voudrait.

Il ne l'acceptera jamais, chuchota la petite voix du bon sens. Tout était possible ce soir, avec lui. Demain, elle ferait face au reste de sa vie. Mais cette nuit leur appartenait.

Cette nuit, il n'y avait pas de place pour le triste bon sens.

— Montrez-moi tout, implora-t-elle. Tout ce que vous savez. Tout ce que vous aimez. Tout ce que vous désirez.

Il ferma les yeux et une expression étrange – bonheur ou chagrin ? – traversa son visage. Se soulevant sur les coudes, elle se cambra contre lui. Sentir ses seins s'écraser sur cette poitrine chaude et ferme, ses cuisses enserrer ses hanches minces et son membre lourd et dur palpiter contre elle, était quelque chose d'extraordinaire, de bouleversant. Elle se laissa tomber contre lui, et il ouvrit les yeux.

— Ça, vous le paierez cher.

— Vous ne pouvez pas me reprocher de faire des expériences, dit-elle en souriant.

— Je ne peux pas, admit-il en riant. Après tout, sans ce penchant pour les expériences, je ne vous aurais pas dans mes bras.

Il l'embrassa de nouveau avec fièvre. Lorsque, à bout de souffle, ils se séparèrent, il demanda :

— Que puis-je faire d'autre pour vous aider dans vos recherches, madame ?

Elle prit le temps de contempler son visage. Restez avec moi, eut-elle envie de dire. Laissez-moi vivre avec vous.

Au lieu de quoi, elle écarta les pans de sa veste et appliqua les paumes sur son gilet.

— Je crois que mes connaissances gagneraient à ce que vous soyez nu.

— Vraiment ?

Elle haussa un sourcil en guise de réponse. Il sauta du lit, et sa veste, son gilet et sa chemise tombèrent sur le sol. Puis il revint dans le lit.

— C'est mieux ?

— Oui, mais vous n'êtes toujours pas nu.

— Vous non plus, dit-il en mordillant la peau douce de son cou, ce qui la fit frissonner.

— Vous n'avez pas exprimé ce désir.

Relevant la tête, il la regarda dans les yeux.

— Eh bien, sachez-le. Je voudrais que vous soyez nue chaque instant de chaque jour.

— Voilà qui rendrait les thés et les bals plutôt embarrassants.

Il eut un sourire malicieux qui enchanta Pippa.

— Ni thé, ni bal, répondit-il. Uniquement ceci.

D'une main, il lui ôta sa chemise de nuit et l'envoya voler dans la pièce. Trotula la reçut sur la tête avec un aboiement étranglé.

— Je devrais peut-être la faire sortir, suggéra Pippa.

— Ce serait en effet préférable.

Pippa se leva et mena sa chienne jusqu'à la porte, qu'elle lui entrouvrit. Trotula obéit tristement. La jeune fille referma et se retourna vers l'homme qui l'attendait sur son lit.

Son corps nu exposé à la lumière de la chandelle, elle se sentit plus embarrassée que lorsqu'elle s'était caressée sur ses instructions. Au moins, à ce moment-là, elle avait gardé son corset. Et ses bas.

Cette nuit, elle ne portait rien et, à côté du corps parfait de Cross, ses imperfections sautaient aux yeux. Il lui tendit la main, irrésistible invitation.

Elle le rejoignit. Il roula sur le dos et, les yeux rivés sur elle, l'attira à lui.

Prise de panique, elle recouvrit ses seins.

— Quand vous me regardez de cette façon... c'est trop.

— Comment est-ce que je vous regarde ?

— Je ne sais comment appeler ça, mais cela me donne l'impression que je vais être dévorée.

— C'est le désir, amour. Un désir plus fort que tous ceux que j'ai connus. J'en tremble presque... Laissez-moi vous voir, Pippa.

La requête était si brûlante qu'elle ne put la rejeter. Lentement, elle écarta ses mains et les posa sur la poitrine de Cross, les doigts grands ouverts sur la fine fourrure rousse.

Il ne bougeait plus.

— Que vous êtes beau, murmura-t-elle en prolongeant sa caresse le long des bras musclés.

— Je suis heureux de vous plaire, ma dame.

— Oh, oui, vous me plaisez beaucoup, monsieur. Vous êtes un spécimen remarquable. http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/

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Elle n'en revenait pas d'avoir fait ça.

Debout dans le cabinet de travail de M. Cross, la peau en feu, elle avait du mal à admettre qu'elle avait enlevé ses habits, simplement parce qu'il le lui avait ordonné de ce ton paisible qui faisait naître en elle d'étranges petits frissons.

D'étranges petits frissons qu'il lui faudrait étudier quand elle en aurait le loisir.

— Vous avez enlevé vos habits, dit l'homme qui, agenouillé devant elle, gardait les poings serrés sur ses longues cuisses musclées.

— Vous me l'avez demandé, répondit-elle en repoussant ses lunettes sur son nez.

Avec un sourire en coin, il passa le dos de sa main sur ses propres lèvres, lentement, comme s'il réfléchissait et se demandait s'il n'allait pas dévorer ce qui s'offrait à lui.

— En effet.

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« — Je vous demande de m'initier à la perdition, déclara-t-elle aussi froidement que la première fois.

La façon dont ses lèvres s'incurvaient autour des syllabes, caressant les consonnes, s'attardant sur les voyelles, renforçait la signification des mots.

Il se mit à faire carrément chaud dans la pièce.

— Vous êtes folle.

Elle se pétrifia, visiblement surprise par la remarque. Bien. Il était temps que quelqu'un d'autre que lui soit surpris.

— Je ne crois pas, dit-elle au bout d'une minute.

— Vous devriez quand même en envisager la possibilité, assura-t-il en s'efforçant de mettre un peu de distance entre eux – tâche compliquée, compte tenu de l'encombrement de la pièce. Car le fait de débouler sans chaperon dans le plus célèbre enfer du jeu de Londres en réclamant... en réclamant ce que je n'ose répéter ne peut s'expliquer rationnellement.

— La présence d'un chaperon n'aurait pas rendu ma démarche plus rationnelle, répliqua-t-elle. En réalité, elle l'aurait rendue impossible.

— Précisément, dit-il en enjambant une pile de journaux.

Le parfum de linge frais et de soleil qui émanait de la jeune femme l'enveloppa. Il tenta de l'ignorer. 

 — Amener un chaperon dans le plus célèbre enfer du jeu de Londres, c'est cela qui aurait été aberrant, vous ne trouvez pas ?... Quel bel objet ! dit-elle en passant un doigt sur le boulier. Vous vous en servez souvent ?

Il fut distrait par ses longs doigts sur les boules noires. Par leur légère courbure. Une imperfection ?

D'ailleurs, pourquoi ne portait-elle pas de gants comme ses congénères de la bonne société ? Pourquoi n'y avait-il rien de normal chez elle ?

— Non.

— Non ? fit-elle en dardant sur lui de grands yeux curieux. Vous n'utilisez pas le boulier ? Ou bien, non, vous ne pensez pas que se faire accompagner d'un chaperon aurait été aberrant ?

— Ni l'un ni l'autre. Le boulier est peu maniable...

Elle poussa une boule d'un côté du cadre à l'autre.

— Vous comptez plus vite sans lui ?

— Exactement.

— C'est vrai aussi pour les chaperons, signala-t-elle avec le plus grand sérieux. Je suis plus efficace toute seule.

— Plus dangereuse, sûrement.

— Vous me trouvez dangereuse, monsieur Cross ?

— Laissez tomber le monsieur. Et, oui, je vous trouve dangereuse.

— Pour vous ? s'enquit-elle d'un ton plutôt satisfait.

— Surtout pour vous mais, si votre beau-frère vous trouvait ici, j'imagine que je passerais un mauvais moment. »

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Elle n'aimait pas le dire – elle n'aimait même pas le penser – , mais le comte de Castleton n'était pas le plus excitant des fiancés. Certes, il était agréable à regarder et avait un titre de comte, ce que la mère de Pippa appréciait hautement. Et il avait un beau domaine.

Mais il n'était pas très malin. Ce qui était une façon généreuse de s'exprimer. Il lui avait demandé un jour de quelle partie du cochon provenait la saucisse. Elle ne voulait même pas envisager quelle réponse il avait pu imaginer.

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"Quand on prétend vouloir réparer les dégâts, il faut commencer par arrêter d'en causer..."

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Il s'inclina, et elle sut qu'il allait l'embrasser. Elle sut aussi qu'elle ne devait pas le permettre. Elle recula avant que leurs lèvres ne se touchent, et il se retira immédiatement.

Spoiler(cliquez pour révéler)— Je suis désolé.

Elle se leva pour mettre un peu de distance entre eux. Trotula vint s'asseoir à côté d'elle, en sentinelle. Elle laissa ses doigts jouer avec les oreilles de l'animal, n'arrivant ni à regarder Cross en face, ni à l'éviter.

— Je ne sais pas pourquoi je vous ai raconté ça.

— Sur Beavin ?

— C'est idiot. Je ne sais même pas pourquoi j'ai pensé à lui. Sauf que...

— Sauf que ? fit-il au bout d'un moment, le silence se prolongeant.

— Eh bien, j'ai toujours été différente. Je n'ai jamais eu beaucoup d'amis. Mais Beavin... ça lui était égal que je sois comme ça. Il ne m'a jamais trouvée bizarre. Après sa disparition, je n'ai rencontré personne d'autre qui me comprenne. Je pensais que cela n'arriverait plus... jusqu'à vous.

Et, maintenant, vous aussi allez me quitter...

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Elle grimpa deux marches et se retourna, les yeux à la hauteur de ceux de M. Cross.

— Je ne comprends pas. Qu'est-ce que la tentation, alors ?

— La tentation...

Elle se pencha en avant, avide d'écouter cette première leçon.

— La tentation vous chamboule complètement. Elle vous met dans un état indescriptible, elle vous fait renoncer à tout ce que vous aimiez avant. Elle vous pousserait à vendre votre âme pour un moment de plaisir éphémère.

Les mots flottèrent dans le silence un long moment. M. Cross était resté en bas du marchepied, l'empêchant de basculer et l'enveloppant de sa chaleur malgré le froid de la nuit.

— La tentation fait mal, reprit-il. Vous feriez n'importe quelle promesse, vous vous damneriez pour la satisfaire.

Oh, mon Dieu...

Pippa relâcha son souffle, les nerfs à vif. Elle ferma les yeux, avala sa salive.

Comment se faisait-il qu'il soit si calme ?

Quel homme exaspérant !

Elle soupira.

— Il faut que ce soit une meringue formidable.

Quelle repartie ridicule ! Les dents blanches de M. Cross trouèrent à nouveau l'obscurité.

— En effet... Trotula, à la maison ! jeta-t-il, et le chien obéit. Montez, ordonna-t-il à Pippa qui obéit, elle aussi.

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Elle était folle. Il s'en serait rendu compte cinq minutes plus tôt s'il n'avait pas été à moitié endormi et si le spectacle qu'offrait cette jeune femme blonde à lunettes, penchée sur son livre de comptes, ne l'avait pas sidéré.

[...]

Enfin, il s'en serait rendu compte soixante secondes plus tôt s'il n'avait pas été en train d'essayer de s'habiller. Un long moment, sa chemise semblait avoir perdu toute ouverture, impasse qui pouvait justifier sa distraction.

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Il y avait des avantages à être le second fils.

En vérité, s'il n'existait qu'une règle dans la société, c'était celle-ci : qu'il soit débauché ou scélérat, un héritier avait le devoir de s'amender. Il pouvait semer le chaos, jeter sa gourme et scandaliser la cour et la ville avec ses folies de jeunesse, son avenir avait été coulé dans un moule par le plus habile des artisans et il se retrouverait un beau jour ligoté à son titre, ses terres et son domaine – prisonnier de la noblesse comme tous les membres de la Chambre des lords.

Non, la liberté n'était pas pour les héritiers, mais pour les cadets. Et Jasper Arlesey, second fils du comte Harlow, le savait. Il savait aussi, avec la perspicacité du criminel qui a échappé de peu au gibet, que, bien que privé du titre, du domaine et de la fortune familiale, il était l'homme le plus chanceux du monde d'être né dix-sept mois après son aîné, Owen Elwood Arthur Arlesey, vicomte Baine.

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— Vous compliquez les choses, vous savez, dit-elle dans un soupir.

— Je m'excuse, marmonna-t-il, faute de trouver une réplique bien sentie.

Les yeux bleus rétrécirent derrière les lunettes.

— Je ne crois pas à vos regrets, monsieur Cross. Selon les ragots qui circulent parmi les dames, et je vous prie de croire qu'il y en a beaucoup, vous êtes un véritable débauché.

Dieu le délivre des dames et de leurs bavardages...

— Vous ne devriez pas prendre pour argent comptant ce que vous entendez dans les salons.

— D'ordinaire, je ne le fais pas mais, à force, on finit par penser qu'il y a un fond de vérité. Il n'y a pas de fumée sans feu, vous connaissez le dicton.

— Je n'imagine pas du tout ce que vous avez pu entendre.

Mensonge. Il l'imaginait sans peine.

— Bien sûr, certains de ces racontars ne tiennent pas debout. On prétend par exemple que vous pouvez débarrasser une dame de ses vêtements sans utiliser vos mains.

— Oh, vraiment ?

— C'est idiot, commenta-t-elle avec un sourire. Je n'en crois pas un mot.

— Pourquoi ?

— Sans l'apport d'une force physique, un objet au repos reste au repos, récita-t-elle.

Il ne put résister.

— Dans ce théorème, l'objet au repos, ce sont les vêtements des dames ?

— Oui. Et la force physique exigée pour déplacer l'objet en question viendrait forcément de vos mains.

Avait-elle une idée de l'image affolante qu'elle décrivait aussi scientifiquement ? Il en doutait.

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