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Extrait

« Bride le suivit et l'entendit crier aux déménageurs :

— Balancez ses merdes sur le trottoir !

— Ça va pas, non ? répliqua l'un des hommes.

— Faites ce que je vous dis !

Sous les yeux horrifiés de Bride, les déménageurs ouvrirent le hayon du camion et commencèrent à poser des cartons dans la rue.

— Attendez ! Je vous paierai trois cents dollars si vous apportez tout ça dans mon studio. C'est juste derrière, dans la cour.

Les hommes se concertèrent du regard, puis hochèrent la tête. Ils s'approchaient du portillon de la cour, des cartons dans les mains, quand Taylor lança :

— Je double son offre si vous laissez ses saloperies dans la rue.

Les hommes posèrent les cartons par terre.

— Tu es immonde ! Tu n'es qu'un sale bâtard !

Taylor ouvrait la bouche pour l'insulter à son tour lorsque le bruit d'un puissant moteur de moto s'éleva dans la rue, puis enfla jusqu'à atteindre un niveau sonore assourdissant à l'instant où une énorme moto déboulait sur son Alfa Romeo. Le pilote arrêta son engin au ras de la voiture, mit pied à terre et enleva son casque.

Le cœur de Bride manqua plusieurs battements quand elle reconnut l'homme.

Vane !

Vêtu de cuir noir des pieds à la tête, il était fabuleux. Et tellement costaud qu'à côté de lui, Taylor paraissait ridicule.

Taylor suivit Bride du regard tandis qu'elle marchait vers Vane, qui plaçait la moto sur sa béquille. Cela fait, Vane tendit le bras, attira la jeune femme contre lui et lui donna un baiser torride digne des plus grands films en cinémascope.

— Salut, toi, murmura-t-il.

— Sa... salut.

— Bon sang, mais qui est ce type ? s'exclama Taylor.

Vane lui décocha un regard qui signifiait clairement que pour lui, Taylor n'était que quantité négligeable.

— Je suis son amant. Et vous, qui êtes-vous ?

Bride dut se retenir pour ne pas applaudir.

— Je suis son... petit... ami, bredouilla Taylor.

— Hein? Ah, c'est vous, la pauvre andouille? Bride! Tu ne m'avais pas dit que tu avais viré ce crétin ?

— Si, mais il est revenu se traîner à mes pieds, répondit Bride extrêmement réjouie.

Vane jeta un coup d'œil aux déménageurs qui continuaient à empiler les cartons sur le trottoir.

— Que font-ils, ceux-là ?

— Taylor les paie une petite fortune pour qu'ils fichent mes affaires dans la rue comme s'il s'agissait d'ordures. Quelle que soit la somme que je pourrai offrir à ces braves garçons pour qu'ils déposent tout chez moi, Taylor la doublera pour qu'ils n'en fassent rien.

— Vraiment? fit Vane, les sourcils froncés. Hé, les gars !

L'équipe de déménageurs s'immobilisa.

— Dix mille dollars pour ranger tout ça là où mademoiselle le voudra.

— Ouais ? Vous avez autant sur vous, peut-être ? demanda celui qui semblait être le chef.

Vane s'approcha de lui, sortit son portable de sa poche et le lui tendit.

— Appuyez sur la touche un. Vous aurez en ligne Les- lie Daniels. C'est la directrice générale de ma banque. Donnez-lui le nom de votre banque, votre numéro de compte, et elle vous virera instantanément la somme. Ou bien par mandat Western Union, si vous préférez.

L'homme semblait sceptique. Néanmoins, il pressa la touche un du portable. Apparemment, il eut ladite Les- lie en ligne, car ses yeux s'écarquillèrent. D'une voix nouée, il lui donna ses coordonnées bancaires, écouta, puis rendit le téléphone à Vane.

— Elle veut vous parler. Pour être sûre que vous êtes bien M. Kattalakis.

— OK. Allô, Leslie? Mmm? Oui, je sais. Mmm. Écoutez, mettez quinze mille. Ces déménageurs me semblent être de gentils travailleurs. D'accord? Bien. A plus tard.

Il raccrocha, remit le portable dans sa poche«  et regarda les déménageurs, qui hochaient tous la tête, respectueux et sidérés.

— Bon, vous avez tous entendu ce qu'a dit M. Kattalakis ? demanda le chef. Alors, allez-y et faites très attention aux affaires de mademoiselle. Et rangez-les bien là où elle vous le dira.

Vane décocha un sourire carnassier à Taylor.

— Eh bien ? Vous avez toujours envie de doubler la mise?

Taylor émit un son écœuré, puis lâcha :

— Bon courage avec Miss Piggy.

Il n'eut même pas le temps de ciller que Vane l'expédia par-dessus le capot de l'Alfa Romeo et le rejoignit pour lui serrer les mains autour de la gorge. Il lui tapait la tête contre la carrosserie lorsque Bride accourut.

— Arrête, Vane ! Arrête ! Quelqu'un va appeler les flics !

Vane lâcha sa proie - des mains mais pas des yeux.

— Écoute-moi bien, misérable larve. Si tu insultes Bride encore une fois - une seule fois ! -, je t'arrache les yeux et je te file à bouffer aux alligators dans le bayou. Tu as compris ?

— Vous êtes dingue ! Je vous garantis que je vais vous faire arrêter !

— Mais oui, essaie donc, fit Vane d'une voix mielleuse. Il me suffira d'appuyer sur la touche deux de mon portable«  pour avoir mon avocat en ligne. Il te collera tellement de procès aux fesses qu'à la fin, ce seront tes petits-enfants qui se présenteront devant la Cour !

Taylor rampa sur le capot de la voiture et se remit debout. Ses yeux n'étaient plus que des fentes qui laissaient passer des éclairs de fureur, mais il était évident qu'il déclarait forfait. Le souffle court, il ouvrit sa portière, se mit au volant et démarra en trombe.»

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