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Ma ferme me donne beaucoup de travail et je n'avais pas de temps à gaspiller à lire des choses que des personnes qui n'ont jamais existé n'ont jamais faites.
Afficher en entier«Les hommes sont plus intéressants dans les livres qu'ils ne le sont en réalité.»
Afficher en entierJe me demande comment cet ouvrage est arrivé à Guernesey. Peut-être les livres possèdent-ils un instinct de préservation secret qui les guide jusqu'à leur lecteur idéal.
Afficher en entierMiss Tilley s'est montrée si incroyablement grossière envers Kendrick qu'il a tenté de l'assommer avec son téléphone. Je ne peux pas le blâmer, seulement les téléphones ne sont pas faciles à trouver, nous ne pouvons pas nous permettre d'en perdre un.
Afficher en entierJe trouvais incroyable à l'époque - et encore aujourd'hui - qu'une si grande partie de la clientèle qui traîne dans les librairies ne sache pas vraiment ce qu'elle cherche, mais vienne juste jeter un œil aux étagères avec l'espoir de tomber sur un livre qui répondra à son attente. Puis, quand ils sont assez futés pour ne pas croire au baratin de l'éditeur, ils vous posent les trois fameuses questions : 1. De quoi ça parle ? 2. Vous l'avez lu ? 3. C'est bien ?
Afficher en entierToute ma vie, j'ai cru que l'histoire se terminait quand le héros et l'héroïne annonçaient leur mariage. Et, après tout, ce qui est bien pour Jane Austen devrait suffire à tout le monde. Mais c'est faux. L'histoire est sur le point de commencer, et chaque jour sera un nouvel élément de l'intrigue.
Afficher en entierComme le dit Sénèque : "Les petits maux sont loquaces, mais les grandes peines sont muettes".
Afficher en entier"Les gens qui me présentaient leurs condoléances ajoutaient souvent: "La vie continue", pour me réconforter. Quelle bêtise, me disais-je. Bien sûr qu'elle ne continue pas. C'est la mort qui continue. Ian est mort et il sera encore mort demain, l'année prochaine, à jamais. La mort est sans fin. Mais peut-être y aura-t-il une fin à la tristesse. La tristesse a englouti le monde comme les eaux du Déluge, il faudra du temps pour qu'elle reflue. Mais, déjà, on peut distinguer des îlots... D'espoir ? de bonheur ? d'une chose de cet ordre-là, en tout cas. "
Afficher en entierTout semble si effondré, Sophie : les routes, les bâtiments, les gens. Les gens, surtout.
Afficher en entierQuand mon fils Ian est mort aux côtés de son père, à El-Alamein, les gens qui me présentaient leurs condoléances ajoutaient souvent : "La vie continue", pour me réconforter. Quelle bêtise, me disais-je. Bien sûr que non elle ne continue pas. C'est la mort qui continue. Ian est mort et il sera encore mort demain, l'année prochaine, à jamais. La mort est sans fin.
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