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Peut-être les livres possèdent-ils un instinct de préservation secret qui les guide jusqu'à leur lecteur idéal. Comme il serait délicieux que ce soit le cas.

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Sur le papier, je suis absolument charmante, mais c'est juste une astuce que j'ai trouvée pour me protéger. Ce n'est pas moi. Ca n'a rien à voir avec moi.

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Spoiler(cliquez pour révéler)Elle a dit : "Voulez vous m'épouser ?"

J'ai failli avoir une attaque.

Il y a eu un silence. Un silence absolu, qui a duré, duré.

Alors Juliet a repris la parole sans se démonter. Dire qu'elle avait une voix si claire, alors que j'arrivais à peine à respirer.

"Je vous aime. Je me suis dit que je ferais aussi bien de venir vous demander en mariage."

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Puisque vous souhaitez en savoir davantage sur ma personne, j'ai demandé au révérend Simon Simpless, de la paroisse de St.Hilda, prés de Bury St.Edmonds, dans le Suffolk, de vous écrire. Il me connaît depuis l'enfance et m'aime beaucoup. J'ai également demandé à Lady Bella Taunton de me fournir une lettre de recommandation. Nous étions dans la même équipe de guetteuses d'incendies durant le Blitz et elle nourrit une profonde antipathie à mon égard. La somme des deux lettres devrait vous donner une bonne idée de ma personnalité.

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Quand mon fils Ian est mort aux côtés de son père, à El-Alamein, les gens qui me présentaient leurs condoléances ajoutaient souvent : "La vie continue", pour me réconforter.

Quelle bêtise me disais-je. Bien sûr que non elle ne continue pas. C'est la mort qui continue.

Ian est mort et il sera encore mort demain, l'année prochaine, à jamais. La mort est sans fin.

Mais peut-être y aura-t-il une fin à la tristesse.

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C'est ce que j'aime dans la lecture. Un détail minuscule attire votre attention et vous mène à un autre livre, dans lequel vous trouverez un petit passage qui vous pousse vers un troisième livre. Cela fonctionne de manière géométrique, à l'infini, et c'est du plaisir pur.

J'ai tiré une table près de la plus grande fenêtre du salon pour écrire. Le seul problème, c'est que je suis sans cesse tentée d'aller me promener au bord de la falaise. Le mer et les nuages sont en perpétuelle métamorphose, j'ai peur de manquer quelque chose en restant à l'intérieur. Quand je me suis levée ce matin, la mer semblait pleine de piécettes d'or. Et maintenant, on la croirait recouverte de dépôts de citron. Les écrivains ont intérêt à vivre au coeur des terres ou près d'une décharge publique, s'ils veulent réussir à travailler un peu. Ou à se montrer plus persévérants que moi.

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« Si nous sommes prédestinés, a-t-elle commencé

d'une voix douce, alors Dieu est un démon. » Quipouvait la contredire ? Quelle sorte de Dieu aurait voulu Ravensbrück?

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Clovis Fossey has asked if you would send the Society a copy of your prize-winning essay on chickens. He thinks it would be nice to read aloud at a meeting. Then we could put it in our archives, if we ever have any. I'd like to read it too, chickens being the reason I fell off a hen-house roof – they'd chased me there. How they all came at me - with their razor lips and rolling eyeballs! People don't know how chickens can turn on you, but they can - just like mad dogs. I didn't keep hens until the war came – then I had to, but I am never easy in their company. I would rather have Ariel butt me on my bottom – that's open and honest and not like a sly chicken, sneaking up to jab you.

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Charles Lamb had a genius for sympathy that not one of his great friends could touch. When Wordsworth chided him for not caring enough about nature, Charles wrote, “I have no passion for groves and valleys. The rooms where I was born, the furniture which has been before my eyes all my life, a bookcase which has followed me about like a faithful dog wherever I have moved - old chairs, old streets, squares where I have sunned myself, my old school – have I not enough, without your Mountains? I do not envy you. I should pity you, did I not know, that the Mind will make friends of any thing.' A mind that can ‘make friends of any thing' – I thought of that often during the war.

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We started out hopeful, sure they'd be gone in six months. But it stretched on and on. Food grew hard to come by, and soon there was no firewood left. Days were grey with hard work and evenings were black with boredom. Everyone was sickly from so little nourishment and bleak from wondering if it would ever end. We clung to books and to our friends; they reminded us that we had another part to us. Elizabeth used to say a poem. I don't remember all of it, but it began, 'Is it so small a thing to have enjoyed the sun, to have lived light in the spring, to have loved, to have thought, to have done, to have advanced true friends?' It isn't. I hope, wherever she is, she has that in her mind.

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