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Le Cerveau et les maux de la parole



Description ajoutée par Tsiporra 2018-12-10T14:04:57+01:00

Résumé

Pourquoi ne peut-on plus parler après un accident vasculaire cérébral ? Qu’est-ce qui « coince » dans le bégaiement ? Quel rapport entre la dyslexie et l’écoute de la parole ? Quel est le destin des mots dans un cerveau qui devient sourd ? Pourquoi l’enfant autiste ne répond-il pas quand on lui parle ? Pourquoi entend-on des voix dans la schizophrénie ?

Aphasie, bégaiement, surdité, dyslexie, autisme, schizophrénie : Anne-Lise Giraud rassemble ici les idées et les données neuroscientifiques qui ont émergé au cours des dernières années sur les maladies de la parole. Elle fait le point sur cette faculté de langage qui nous distingue des autres espèces animales, et répond de manière étayée aux questions plus spécifiques que se posent les personnes touchées de près ou de loin par tel ou tel trouble du langage : qu’est-ce que j’ai ? Comment me soigner ? Et puis-je guérir ?

À la fois complet et précis, le livre qui apporte les réponses justes aux questions que chacun se pose sur la parole et les pathologies qui lui sont liées.

Anne-Lise Giraud est docteur en neurosciences, spécialiste du langage et de ses pathologies. Elle est directeur de recherches au CNRS et professeur ordinaire à l’Université de Genève, où elle dirige un laboratoire de recherche sur le cerveau, l’audition et le langage.

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Classement en biblio - 3 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Biquet 2019-04-15T21:10:32+02:00

La lenteur comme approche thérapeutique de l'autisme

L'évidence expérimentale d'une insensibilité des personnes autistes au rythme de la parole apporte de l'eau au moulin de la théorie du psychiatre Bruno Gepner, selon laquelle l'autisme peut être compris dans son ensemble comme une pathologie de l'intégration temporelle, et abordé au plan clinique par le ralentissement des entrées sensorielles. Cette hypothèse, basée sur l'empirisme clinique, n'est pas encore très étayée par des données neurobiologiques. Néanmoins, la rencontre de la clinique et de la théorie neurobiologique dans l'autisme est intéressante, ne serait-ce qu'au plan épistémologique. L'autisme est une pathologie fascinante, à la frontière entre la neurologie et la psychiatrie.

Cette position intermédiaire est à l'origine de nombreuses théories, dont beaucoup ont été invalidées Par la mise en évidence d'une origine génétique dans la maladie. C'est le cas des théories psychanalytiques de l'autisme. L'autisme reste cependant un trouble difficile à explorer au plan neurobiologique en raison de la grande diversité des anomalies sous-jacentes et de leurs manifestations. La neurobiologie n'est pas une science exacte. Elle ne peut l'être, car les cerveaux humains, comme les arbres d'une même espèce, sont tous pareils dans leurs principes de développement, mais tous différents dans leurs réalisations individuelles. La génétique de l'autisme est un exemple flagrant dans lequel les statistiques interindividuelles sont peu informatives puisqu'à chaque cas d'autisme correspond un profil génétique différent. Il s'agit alors d'étudier les individus au cas par cas, afin de comprendre quels sont les mécanismes génériques qui unifient la pathologie dans son expression symptomatique. Cette approche, comme toute approche scientifique, fait appel à nos capacités d'observation, de raisonnement et à notre intuition.

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Commentaires récents

Bronze

J’ai acheté ce livre et d’autres du même tonneau afin de comprendre, non d’essayer de comprendre, ce que de soi-disant spécialistes, qualifie de dyslexie, dyscalculie ou de dysphasie chez des enfants de moins de douze ans.

Bon, ce n’est pas tout à fait ce que je cherchais mais j’apprends pas mal de choses.

Le vocabulaire est un rien trop scientifique, ce n’est donc pas un livre de vulgarisation comme escompté. Je n’y trouve aucune recette pédagogique en matière de palliatif, de stratégie de contournement, de compensation. Je cherchais quelque chose qui m’informe sur comment modifier le S/W du cerveau et on m’explique les pannes H/W de ce même organe. C’est sans doute un livre de logopédie que j’aurais dû acheter.

Mais j’y apprends de nouvelles informations comme pour les droitiers l’analyse sémantique de la parole se fait dans l’hémisphère cérébral gauche mais la perception de l’accent et l’humeur dans l’hémisphère droit, que tous les comportements commençant par « Dys » seraient d’origine génétique, les filles en seraient moins souvent atteintes parce que leur cerveau est spontanément plus latéralisé, que la plasticité du cerveau est remarquable à savoir que des zones non utilisées par un aveugle ou un sourd sont réutilisées pour raffiner les sens subsistants, que la matière blanche (les axones) peut se développer, que la gaine des axones, la myéline, est sensée améliorer la conductivité de ces prolongements neuronaux.

Ce texte est particulièrement intéressant quand il traite de la relation entre l’autisme et la mauvaise audition. Je constate qu’on a fait pas mal de progrès depuis Bettelheim. Auparavant l’auteure avait déjà mis en relation ouïe et dyslexie. Et je retrouve une référence à la dopamine et au striatum dont j’avais découvert la fonction dans une lecture précédente.

L’approche « Transhumaniste » prend une volée de bois vert quand on voit la difficulté à évaluer le bénéfice de simples implants cochléaires. Cela confirme ce que j’avais appris dans une autre lecture antérieure.

Livre utile, instructif. Il ne faut pas hésiter à relire des paragraphes car sa compréhension est parfois difficile.

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