Le Chagrin des vivants

J'ai adoré, le livre se dévore très vite. Une superbe plume !

C'est en participant au jury du prix Folio des lycéens en 2019 que j'ai eu l'occasion de découvrir ce roman.

C'est un roman sentimental, qui nous donne à découvrir trois femmes victimes plus ou moins proche de la Première Guerre Mondiale : Evelyn, Ada et Hettie. Le roman alterne entre leurs trois quotidiens différents, où leur destin se mêle petit à petit. Leurs espoirs et leur tristesse se lie autour de l'arrivée du Soldat Inconnu, où toutes espèrent y trouver un réconfort.

Le roman est fort dans sa dimension dramatique, et il n'a pas peur de dépeindre la détresse émotionnelle et psychologique de la nation (anglaise ici) face à la fin de la Grande Guerre.

Toutefois, je n'ai pas été aussi transportée que je l'aurais espéré. Le roman a parfois quelques longueurs, et on avance un peu péniblement à cause de descriptions trop lourdes.

Cependant, "Le chagrin des vivants" reste une bonne lecture car intéressante de part le témoignage qu'elle livre.

Une belle écriture, des personnages auxquels on s'identifie. Ce n'est pas un énième livre anodin sur la 1ère guerre mondiale. Toutes les douleurs sont exprimées avec respect et délicatesse.

Un e de mes lectures les plus sensibles qui m'a émue jusqu'aux larmes.

Un ouvrage magnifique, avec des personnages de femmes décrits avec finesse.

Une histoire de femmes unique, d'une émotion à vous couper le souffle : j'ai A-DO-RÉ!

Au prétexte du retour du soldat inconnu en novembre 1920, Anna Hope nous fait suivre une semaine de la vie de trois femmes marquées par la première guerre mondiale. Eveline a perdu son fiancé et se voit désormais sans avenir. Ada refuse d'accepter la mort de son fils qu'elle continue à voir partout. Enfin la jeune Hettie voudrait tourner la page de ce conflit qui rythme sa vie et pouvoir se tourner vers l'avenir. A travers ces trois femmes, Anna Hope nous raconte des histoires ordinaires. A la fois ordinaires et tellement touchantes. Une jolie lecture émouvante...

A force de voir certains romans sur les réseaux, même s’ils sont massivement encensés, on peut avoir envie de différer leur lecture, même si on pense qu’on va les aimer. J’ai des dizaines de titres ainsi en réserve dans mon cerveau, qui me reviennent en mémoire en les voyant sur les étagères de médiathèques ou de bouquineries.

Le chagrin des vivants est dans ce cas. En l’empruntant, je ne savais plus quel en était le sujet, mais la première ligne du résumé parlait des « premiers jours de novembre 1920 » : ça a été suffisant pour finir de me convaincre, car après avoir regardé tout Downton Abbey cet automne, j’ai très envie de retrouver le début du 20° siècle dans mes lectures !

Le chagrin des vivants est le titre parfait pour ce roman. Pendant cinq journées, on suit trois femmes. Une mère dévastée par la disparition de son fils en 1917. Une jeune danseuse qui cherche désespérément de la joie dans sa vie. Et une jeune femme dont la vie n’a plus de saveur depuis que son amant est mort.

En plus des hommes qui ne sont pas revenus, il y a ceux qui sont revenus, mais pas en entier, pas tout à fait eux-mêmes, traumatisés. Qu’ils doivent gagner leur vie comme colporteurs ou qu’ils n’aient pas besoin de travailler grâce à leurs indemnités, ceux-là mettront du temps pour se réveiller de leur long cauchemar.

Peut-être que le Soldat Inconnu, qui arrive en Angleterre pour le 11 novembre 1920, permettra aux unes et aux autres de guérir leurs blessures…

Je suis lassée des romans sur les guerres mondiales. Toujours la même chose. Mais celui-ci est différent, car il se déroule après, on a donc seulement les souvenirs de la guerre, avec du recul. Et si la guerre est bien sûr le thème central du roman, elle est la plupart du temps seulement en arrière-plan : il y a de la vie civile et de la féminité dans ce roman et pas seulement l’horreur de la guerre.

On a beaucoup vu Le chagrin des vivants sur les réseaux. Eh bien il le mérite amplement : il se lit facilement, son univers nous emporte sans effort, il est émouvant et captivant. Je n’ai tout simplement aucun bémol sur ce roman et je lirai sans aucun doute les autres romans de l’autrice !

Le Chagrin des vivants est un bon livre dans l'ensemble. Il raconte le chagrin de trois femmes qui ont toutes perdu un proche lors de la guerre de 14-18. On découvre à travers elles le chagrin que peuvent avoir les femmes, les mères, les sœurs et les filles de soldats et comment elles se reconstruisent pendant l'après-guerre. C'est appréciable de lire un roman qui traite de l'après-guerre d'un point de vue féminin. D'autant plus que les personnages Hettie, Ada et Evelyn sont attachants. Il est facile de s'identifier à chacune d'elle à différents moments du fait de leurs différentes expériences et de leur différent caractère. Cependant, même si à la fin du roman les histoires de chacune se lient entre elles, il est parfois compliqué de ne pas confondre les nombreux personnages et leur histoire respective.

Ce livre est touchant, nous plonge dans les aspects inconnus de la guerre, ses conséquences qu'on ne soupçonne même pas. Il n'est pas accrocheur en lui-même, mais mérite vraiment d'être lu.

J'ai beaucoup aimé ce livre.

Comment réussi à faire son deuil après la première guerre mondiale, quand on a perdu un être cher ? Comment se reconstruire lorsqu'on est perdue ? L'histoire de ces trois femmes est bouleversante et attachante.

A lire absolument !

Ce fut très difficile d'embarquer dans l'histoire. Les personnages ne sont pas attachants, et l'ambiance est d'une lourdeur telle que j'avais besoin de déposer le livre pour m'aérer l'esprit. Néanmoins, j'ai persévéré. L'histoire n'est pas dénuée d'un certain intérêt historique. On vit l'après-guerre par la vie de trois femmes différentes, qui ont toutes perdu quelqu'un ou quelque chose durant le conflit. L'auteure fait un travail magnifique au niveau de décrire l'atmosphère émotionnelle de cette époque. Toutefois, tout au long de ma lecture, je n'avais qu'une hâte: refermer ce livre pour de bon.