Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 732
Membres
1 013 560

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Le Chant du Barde : les meilleurs récits de Poul Anderson



Description ajoutée par lutin82 2011-11-04T19:01:44+01:00

Résumé

Pièce maîtresse du numéro spécial que The Magazine of Fantasy & Science Fiction consacra à Poul Anderson en 1971, couronnée l’année suivante par un Hugo et un Nebula, « La Reine de l’Air et des Ténèbres » est sans doute le chef-d’œuvre de notre auteur.

À la base du récit, comme souvent, un conflit. Mais qui oppose-t-il ? A-t-on affaire à une menace naturelle ou surnaturelle ? La réponse à cette question apportera bien des surprises.

Au fil des textes, on voit Anderson creuser un sillon qui lui est cher : celui de la liberté et de l’autodétermination. Comme les Espers de « Pas de trêve avec les rois ! », les Audelants ont entamé une vaste entreprise de manipula- tion mentale pour asservir les humains ; mais ils agissent ainsi pour se défendre et non pour conquérir. Sherrinford en tiendra compte.

Le récit semble se terminer de façon ambiguë. Mais si l’on considère les noms qu’Anderson a donnés à ses planètes et à ses lunes, on ne peut qu’espérer des épousailles, comme en annonce la dernière ligne d’un certain poème signé Victor Hugo.

J. Brèque

Afficher en entier

Classement en biblio - 12 lecteurs

extrait

LES DERNIÈRES LUEURS du dernier couchant se prolonge- raient presque jusqu’au milieu de l’hiver, mais il n’y aurait plus de jour et Septentrion se réjouissait. Les bourgeons des buissons ardents éclataient ; flamboyantes, les fleurs d’acier bleues pointaient dans le tapis de pluviantes qui recouvrait toutes les collines, les ne-m’embrassez-pas, tout blancs, émer- geaient timidement dans les vallons. Les mousquilles aux ailes iridescentes filaient d’une fleur à l’autre. Un bouquetin couron- né secoua ses cornes et brama. D’un horizon à l’autre, le ciel virait du violet au noir. Les deux lunes, presque à leur plein, dérivaient dans le ciel, altières, parant les feuilles et les eaux d’un étincelant frémissement de gel. Une aurore polaire brouillait les ombres, immense et ondoyant rideau de lumière tendu sur le firmament. Au-delà, brillaient les premières étoiles.

Un garçon et une fille étaient assis sous le dolmen dominant le Tertre de Wolund. Leurs cheveux flottant sur leurs reins étaient d’un blanc singulier, comme délavés par l’été. Leurs corps, encore hâlés, se confondaient avec la terre, les buissons et les rochers, car ils ne portaient que des guirlandes de feuilles en guise de vêture. Lui soufflait dans une flûte d’os et elle chantait. Ils étaient amants depuis peu. Ils avaient environ seize ans, mais ils ne le savaient pas car ils se considéraient comme des Audelants. Aussi étaient-ils indifférents au temps et se rappelaient-ils fort peu, pour ne pas dire pas du tout, qu’ils avaient jadis habité les terres des hommes.

Les notes froides de la flûte se tressaient autour de la chanson que chantait la fille :

Jette un sort,

Tisse-le bien

De poussière et de rosée,

De nuit et de toi.

La Reine de l’Air et des Ténèbres

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Argent

Ce recueil marque ma découverte de l’auteur. Belle surprise ! Les nouvelles mettent en scène des univers parfois très différents, elles explorent diverses thématiques, et la plupart sont de grande qualité !

Sam Hall (Sam Hall) : écrite au début des années 50, elle décrit déjà un avenir où tout le monde est fiché et noté ! Un des responsables du système de fichage modifie les données, au départ pour se protéger puis, par révolte contre le monde militarisé dans lequel il vit, il crée de toutes pièces la fiche d’un homme en marge de la société. Sans l’avoir prémédité, notre protagoniste déclenche une succession d’événements… Une nouvelle qui aborde des problématiques graves, et que j’ai beaucoup appréciée.

Jupiter et les Centaures (Call me Joe) : basé sur un des satellites de Jupiter, un homme est chargé de contrôler par l’esprit un être vivant adapté aux conditions de vie extrêmes de la planète géante, et créé à cet effet par des scientifiques. Une nouvelle intéressante sur le thème de la conscience et de l’esprit humain, mais qui n’est pas ma préférée du recueil.

Long cours (The Longest Voyage, Prix Hugo 1961) : sur une planète inconnue, des hommes vivent dans une civilisation prétechnologique. Un capitaine et son équipage prennent la mer, persuadés que leur terre n’est pas plate mais ronde, et partent à la recherche des mythiques Cités d’Or. Même si j’ai deviné la conclusion bien avant la fin, j’ai lu beaucoup de plaisir cette nouvelle sur le thème du devenir des groupes humains échoués sur des planètes isolées.

Pas de trêve avec les rois ! (No Truce With Kings, Prix Hugo 1964) : après une guerre dévastatrice, l’humanité est revenue technologiquement en arrière. Deux camps s’affrontent militairement au sein des Etats-Pacifique : des faucons va-t-en-guerre et adeptes de la centralisation, contre des modérés mais attachés à une société un brin féodale. Le lecteur découvre rapidement que des extra-terrestres évolués agissent en sous-main pour influencer l’Histoire, et à terme intégrer une humanité pacifiée dans la galaxie. Une nouvelle intéressante sur la destinée humaine et le libre arbitre.

Le Partage de la chair (The Sharing of Flesh, Prix Hugo 1969) : des milliers d’années après l’effondrement de l’Empire, des chercheurs appartenant à un peuple ayant conservé un bon niveau de technologie sont sur une planète où les groupes humains ont beaucoup régressé, y compris physiquement. Soudain, un des chercheurs est assassiné par un indigène dans des conditions ignobles. Sur le thème de la différence des cultures quand existe un écart technologique important, une nouvelle qui se révèle agréable à lire, avec une fin humaniste.

Destins en chaîne (The Fatal Fulfillment) : une nouvelle un peu à part : sur un prologue écrit par un auteur, quatre écrivains imaginent une suite… Poul Anderson s’est plié à l’exercice, mais je n’ai pas accroché à son récit, ou je n’ai pas compris l’intention. C’est la seule de ce recueil qui ne m’a pas donné de plaisir de lecture.

La Reine de l’Air et des Ténèbres (The Queen of Air and Darkness, Prix Hugo 1971, Locus et Nebula) : sur une planète au climat hostile, un jeune enfant est enlevé par des indigènes. Sa mère, désespérée que la police ne croie pas à un enlèvement, fait appel à un détective privé, alors que dans les régions reculées de cette planète, on croit à la présence d’êtres quasi magiques qui enlèvent les petits enfants. Une très jolie variation sur le thème des changelings revu dans une optique science-fiction, mêlée à une allégorie de la conquête des Amériques et la quasi-disparition des Indiens. L’auteur a réussi à garder une tonalité poétique et douce-amère sur le conflit entre la rationalité scientifique et le besoin de croyances. Cette nouvelle a reçu des prix largement mérités !

Le Chant du barde (Goat Song, Prix Hugo 1973 et Nebula) : une étrange nouvelle dans un futur indéterminé. Des entités (robots ? dieux ?) ont l’omnipotence sur l’humanité qui s’est déchargée de toute responsabilité sur ces entités. Le Harpiste a perdu sa bien-aimée, et réclame qu’on la lui rende… Narrée comme un songe, une histoire qui réinterprète certains mythes antiques et suggère la reprise en main de son destin.

Le Jeu de Saturne (The Saturn Game, Prix Hugo 1982 et Nebula) : des scientifiques sont partis pour un long voyage vers un des satellites de Saturne. Pour passer le temps, certains s’investissent dans un jeu de rôle. Arrivés à destination, quatre d’entre eux atterrissent sur le satellite, mais font-ils encore la différence entre la vie de leurs personnages et la vie réelle ? En cas d’incident grave, sauront-ils envisager rationnellement la situation, ou s’enfuir vers un monde imaginaire proposant des épopées héroïques périlleuses ? Une nouvelle douce-amère explorant le danger des jeux pour ceux qui ne sont plus intégrés dans une société réelle et complexe.

Afficher en entier
Lu aussi

Bon recueil de nouvelles SF malgré quelques récits qui ne me captivèrent pas plus que ça. J'ai grandement apprécié celui sur la Reine de l'Air et des Ténèbres mais l'histoire avec les gens qui sont Spoiler(cliquez pour révéler)qualifiés de malades mentaux... Comment dire.. Trop incompréhensibles pour moi. Peut-être pas pour d'autres.

Afficher en entier
Or

"Best of" de neuf longues novellas, dont :

- 6 prix Hugo !

- 3 prix Nebula

- 1 prix Locus

Soit un triplet, et 2 doublés.

Alors, cela ne vaut pas forcément dire que les récits n'ont pas vieillis... mais ce n'est pas le cas. Ici, notamment grâce à la traduction revue et corrigée par Jean-Daniel Brèque (et une introduction pour chacune d'elle situant), les textes n'ont quasiment pas pris une ride ( "Sam Hall" un chouïa avec les ordinateurs à fiches perforées), et on peut dire qu'ils sont d'actualité et abordent des thèmes qui reviennent avec force. ( autodétermination, liberté d'expression, tolérance, ect....)

Généralement ces textes sont dynamiques et soignés, l'écriture de Poul Anderson est riche, agréable et poétique ( pour ce qui trouve que la SF est assez aride... c'est vraiment un contre-exemple).

De plus, on peut réaliser où James Cameron a puisé (pillé) son inspiration pour son "Avatar"...

Pour moi, un INCONTOURNABLE pour tout le mon de amateur de Sf ou pas.

Afficher en entier
Or

• Le Jeu de Saturne (The Saturn Game)

Prix Hugo 1982

Prix Nebula 1982

Afficher en entier
Or

• Le Chant du barde (Goat Song)

Prix Hugo 1973

Prix Nebula 1973

Afficher en entier
Or

• La Reine de l’Air et des Ténèbres (The Queen of Air and Darkness)

Prix Hugo 1971,

Prix Locus 1971

Prix Nebula 1971

Afficher en entier
Or

• Le Partage de la chair (The Sharing of Flesh)

Prix Hugo 1969

Afficher en entier
Or

• Pas de trêve avec les rois ! (No Truce With Kings)

Prix Hugo 1964

Afficher en entier
Or

• Long cours (The Longest Voyage)

Prix Hugo 1961

Afficher en entier

Date de sortie

Le Chant du Barde : les meilleurs récits de Poul Anderson

  • France : 2010-06-24 - Poche (Français)

Activité récente

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 12
Commentaires 9
extraits 1
Evaluations 5
Note globale 8.2 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode