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— Je faisais de la danse et je pratiquais la gymnastique avant. Salto, pirouette…, je savais tout faire. Et je n’avais pas besoin de barre. Tout comme je n’avais pas besoin de canne pour remonter la rue, faire la course, jouer avec mes copines et vivre ma vie. Mais ce n’est plus possible. Cette barre en métal me donne la chance de pouvoir encore danser. Je n’ai pas besoin de voir pour danser dans cette cage. Si ça veut dire que je ne suis pas une fille distinguée, eh bien tant pis. C’est une petite partie de mon rêve à laquelle j’ai dû renoncer. Mais je préfère un rêve imparfait que pas de rêve du tout.
Afficher en entierI stopped a foot from her and reached out, taking one of her hands in mine. “Do you like this song?” I asked. Obviously she did and obviously I was stupid.
“I love this song.”
“Me too,” I whispered. I reached for her other hand.
“Accidental Babies.”
“What?” I tugged her hands gently, and she took a step. I was so close now that the top of her head provided a shelf for my chin, and Damien’s song was being drowned out by the sound of my heart.
“It’s another one of his songs. . . and I think I love it even more,” she whispered back.
“But that song is so sad,” I breathed, and laid my cheek against her hair.
“That’s what makes it beautiful. It’s devastating. I love it when a song devastates me.” Her voice was thready, as if she was struggling to breathe.
“Ah, the sweet kind of suffering.” I dropped her hands and wrapped my arms around her.
“The best kind.” Her voice hitched as our bodies aligned.
“I’ve been suffering for a while now, Millie.”
“You have?” she asked, clearly amazed.
“Since the moment I saw you. It devastated me. And I love when a girl devastates me.” I was using her definition of the word, but the truth was, my sister was the only girl who had ever devastated me, and it hadn’t been sweet agony.
“I’ve never devastated anyone before,” Millie said faintly, shock and pleasure coloring her words. She still stood with her arms at her sides, almost like she couldn’t believe what was happening. But her lips hovered close to my jaw, as if she was enjoying the tension between almost and not quite.
“I’m guessing you’ve left a wake of destruction,” I whispered. “You just don’t know.”
Finally, as if she couldn’t resist any longer, she raised her hands to my waist.
Trembling fingers and flat palms slid across my abdomen, up my chest, past my shoulders, progressing slowly as if she memorized as she moved. Then she touched my face and her thumbs found the cleft in my chin, the way they’d done the first time she’d traced my smile. Hesitantly, she urged my face down toward hers. A heartbeat before our mouths touched she spoke, and the soft words fluttered against my lips.
“Are you going to devastate me, David?” she asked.
“God, I hope not,” I prayed aloud.
Anticipation dissolved the lingering space between us, and I pressed needy lips to her seeking mouth. And then we melded together, hands clinging, bodies surging, music moaning, dancing in the wreckage. Sweet, sweet, devastation.
“Too late . . .” I thought I heard her whisper.
Afficher en entier« La chose la plus intime qu’on puisse partager, c’est de permettre aux gens qu’on aime le plus de nous voir dans nos pires moments: quand on est au plus bas, dans la plus grande faiblesse. La véritable intimité, c’est quand rien n’est parfait. » (Paroles de Millie envers Tag).
Afficher en entier« Et puis on est restés tous les deux silencieux un moment, pris entre chagrin et gratitude, à nous débattre avec ce flot d’émotions, et cette ironie cruelle qui veut qu’il ne puisse pas y avoir de bon sans mauvais. Ni de douleur sans douceur pour compenser. »
Afficher en entierMillie m'a dit un jour que ce qui fait une bonne chanson, c'est qu'elle arrive à te bouleverser. C'est peut-être ce qui rend la vie belle aussi. Qu'elle arrive à te chambouler. Peut-être que c'est comme ça qu'on sait qu'on a bien vécu. Peut-être que c'est comme ça qu'on sait qu'on a vraiment aimé.
Afficher en entier"La vie n'est pas parfaite. Les gens ne sont pas parfaits.
Mais il y a des petits moments dans la vie qui le sont."
Afficher en entierLe chemin qui mène au vrai bonheur est celui que tu traces tout seul. Même s'il n'est pas droit. Même s'il faut construire des ponts, creuser des montagnes, percer des tunnels. Y a rien d'aussi jouissif que de tracer sa propre route.
Afficher en entier"Je t'aime Millie. Et j'ai jamais rien ressenti d'aussi dingue. J'ai jamais ressenti un truc aussi incroyable. J'arrive pas à garder ça à l'intérieur, cette émotion. Mon cœur est pas assez gros. Alors, à chaque fois que t'es dans les parages, ça déborde. Ça me sort par la bouche, par les yeux, par les oreilles. Ça me sort par le bout des doigts. Ça me fait marcher plus vite, parler plus fort, me sentir plus vivant. Toi aussi, tu ressens ça, Millie ? Est-ce qu'avec moi tu te sent plus vivante ?" chap18
Afficher en entier« Il ne faut pas avoir peur du noir. Chaque fois que tu te sens pris au piège ou vulnérable, tu n’as qu’a fermer les yeux et tu auras de l’espace à ne plus savoir qu’en faire. » chap13
Afficher en entierPourtant, c'était Millie que je regardais et pas une autre. Je la regardais parce qu'elle me fascinait.
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