Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 649
Membres
1 013 251

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

— Je ne porterai pas ton deuil, parce que je n'en aurai pas l'occasion. Je ne te perdrai pas, jamais !

Un doute traversa mon esprit et je redressai brusquement la tête.

— Tu as peur que je ne retourne pas à mon époque, c'est ça ? Tu crois que... parce que je rêve de Frank...

— Non, nous sommes liés pour toujours, toi et moi, et rien sur cette terre ne pourra me séparer de toi.

Sa main caressa mes cheveux.

— Tu te souviens du vœu que nous avons échangé le jour de notre mariage ?

— Oui, je crois. Tu es le sang de mon sang, la chair de ma chair...

— Je te donne mon corps, poursuivit-il, pour que nous ne fassions qu'un. J'ai respecté ce serment, Sassenach, et toi aussi.

Il me fit pivoter légèrement et posa doucement une main sur mon ventre.

— «Sang de mon sang», chuchota-t-il, et «chair de ma chair. » Tu me portes en toi, Claire, et tu ne peux plus me quitter, quoi qu'il arrive. Tu es à moi pour toujours, que tu le veuilles ou non. A moi. Et je ne te laisserai plus partir.

Je plaçai une main sur la sienne et la pressai contre moi. — C'est vrai, dis-je doucement, tu ne peux plus me quitter, toi non plus.

— Oui, car j'ai respecté la dernière partie du serment également : « Et je te donne mon âme, jusqu'à la fin des temps. »

Afficher en entier

— Je vous propose un marché, ma mère : si votre chien me laisse sortir d'ici sans m'arracher un morceau de fesse, je vous laisse ma femme.

Afficher en entier

"James Alexander Malcolm MacKenzie Fraser, lut-elle à haute voix. Oui, je le connais.

Elle écarta les herbes folles à la base de la tombe et lut la suite :

- ... tendre époux de Claire. Oui, je l'ai bien connu, reprit-elle d'une voix si faible que Roger l'entendit à peine.

Claire... c'est moi. C'était mon mari...

Elle redressa la tête vers Brianna avant d'achever :

- ... et ton père"

Afficher en entier

Jamie, dis-je doucement. Tu es content... pour le bébé ?

Banni d'Ecosse, interdit de séjour dans sa propre maison et n'ayant que de vagues projets d'avenir en France, on pouvait lui pardonner de n'être pas trop chaud à l'idée de se retrouver avec une charge supplémentaire.

Il ne répondit pas tout de suite, me serra un peu plus fort contre lui, poussa enfin un léger soupir avant de confirmer :

— Mais oui, bien sûr, Sassenach.

Sa main descendit plus bas, caressa mon ventre.

— Je suis heureux. Et fier. Mais j'ai aussi terriblement peur.

— Peur de quoi ? De la naissance ? Tout ira bien, tu verras.

Je comprenais ses craintes. Sa mère était morte à sa naissance, et l'accouchement et ses complications étaient une des premières causes de mortalité féminine. Toutefois, je m'y connaissais en la matière et n'avais aucune intention de me soumettre à ce qui passait à l'époque pour de l'obstétrique.

— Ce n'est pas tout, reprit-il. Je veux pouvoir vous protéger, vous envelopper de mon corps... toi et l'enfant, comme un manteau.

Sa voix était douce et rauque, mais je sentais venir le hic.

— Je ferais n'importe quoi pour toi... mais... je ne peux rien faire. J'ai beau être costaud et attentif, je ne peux pas t'accompagner dans cette épreuve... ni t'aider en aucune manière. Quand je pense à tout ce que tu risques... oui, ça me fait peur, Sassenach. Et puis...

Il me tourna vers lui, une main refermée doucement sur mon sein.

— ... quand je t'imagine en train d'allaiter notre enfant... je me sens m'envoler comme une bulle de savon prête à éclater de joie.

Emue, je l'étreignis de toutes mes forces.

— Oh, Claire ! reprit-il. Je t'aime tellement que j'ai l'impression que mon cœur va lâcher.

Afficher en entier

Je sursautai, rouvrant les yeux pour découvrir une femme de chambre aussi surprise que moi.

— Madame, vous ne vous sentez pas bien ? Voulez-vous que je...

— Non, dis-je fermement. Je vous remercie, je ne veux rien. Je suis très bien, laissez-moi.

La jeune fille ne se fit pas prier et, après une petite courbette, disparut dans le couloir. Je restai les yeux fixés sur un tableau suspendu au mur en face de moi. Il représentait une scène d'amour dans un jardin.

J'eus soudainement froid et je rabattis autour de moi les pans de mon manteau que je n'avais toujours pas eu le temps d'enlever.

Afficher en entier

Quelques minutes plus tard, accroupie dans un buisson de rosés, j'entendis un bruit derrière moi. M'attendant à subir l'ire d'un jardinier scandalisé, à juste titre d'ailleurs, je me tournai d'un air coupable et me trouvai nez à nez avec mon époux de fort méchante humeur.

Afficher en entier

— Pourquoi dis-tu « bouché comme une chouette » ? Je n'avais jamais entendu cette expression. Est-ce que les chouettes sont constipées ?

Ayant fini ses exercices, il se retourna et resta couché sur le tapis, à reprendre son souffle.

— Oui, tu ne savais pas ?

Il poussa un long soupir et écarta une mèche qui lui tombait dans les yeux.

— Enfin... pas tout à fait, rectifia-t-il, mais c'est ce qu'on dit. A la campagne, on raconte que les chouettes n'ont pas de trou du cul et qu'elles ne peuvent donc pas produire d'excréments, comme les souris. Les os, les poils et tout le reste sont transformés en une petite boule que la chouette vomit, étant incapable de l'évacuer par l'autre côté.

— Non !

— Mais si, je te jure ! C'est comme ça qu'on repère un arbre à chouettes, en cherchant les boulettes à son pied. C'est qu'elles font beaucoup de saletés, les chouettes. Mais en revanche, elles ont un trou du cul, j'ai vérifié. Un jour, j'en ai abattu une avec ma fronde et j'ai regardé.

— Tu étais vraiment un enfant curieux ! dis-je en riant.

— Tu ne crois pas si bien dire, Sassenach. Et elles évacuent aussi leurs déchets par le trou du cul. Une fois, j'ai passé une journée entière assis sous un arbre à chouettes avec Ian, juste pour en avoir le cœur net.

— Seigneur ! Mais ce n'était plus de la curiosité, c'était de l'obsession !

— Que veux-tu ? Il fallait que je sache. Ian en a eu assez de rester assis si longtemps, et j'ai dû le battre pour l'obliger à se tenir tranquille. Après quoi, on a attendu jusqu'à ce qu'on ait pu constater de visu que les chouettes chiaient comme tout le monde. Alors, Ian a ramassé quelques crottes, les a glissées dans le col de ma chemise et a filé ventre à terre. Dieu ! Ce qu'il pouvait courir vite !

Afficher en entier

Bouton inclina la tête d'un air intrigué pendant quelques instants, avant de retrousser à nouveau les babines en grondant. Jamie croisa les jambes, apparemment prêt à tenir un siège.

— Tu n'as rien de mieux à faire qu'à harceler d'innocents visiteurs ? On m'a déjà parlé de toi. Tu n'es pas ce chien savant qui flaire les malades ? Tu peux m'expliquer pourquoi tu gaspilles ton temps précieux à jouer les vulgaires chiens de garde, alors que tu pourrais te rendre utile en reniflant des doigts de pied puants et des trous du cul purulents ? Hein, tu peux me le dire ?

Pour toute réponse, un aboiement sec retentit à ses pieds.

Afficher en entier

...la tâche qui nous attend est ennuyeuse à mourir et vous risquez de vous salir.

Brianna lui sourit, pas découragée le moins du monde.

— Je sais. Autrefois, j'aidais souvent mon père dans ses recherches. Je feuilletais des volumes entiers de vieux manuscrits et cherchais des notes minuscules en bas des pages.Et puis, c'est le projet de Maman, je ne peux quand même pas vous laisser tout le sale boulot !

— Vous l'aurez voulu !

Il baissa les yeux vers sa chemise blanche et ajouta :

— Je monte me changer et on s'y met.

La porte du garage résista, gémit puis, résignée, s'ouvrit brusquement dans un grincement et un nuage de poussière.

Brianna agita une main devant elle en toussotant.

— Pouah ! Depuis combien de temps personne n'est entré

dans cette pièce ?

— Des lustres, je suppose, répondit Roger d'un air absent.

Il balaya le garage du faisceau de sa torche électrique, illuminant brièvement des piles de cartons et de caisses en bois,des vieux coffres couverts d'étiquettes et des formes incertaines recouvertes de bâches. Ici et là, les pieds retournés de meubles perçaient la pénombre comme des squelettes de petits dinosaures qui referaient surface après un sommeil millénaire.

Il y avait une sorte de passage dans ce capharnaüm. Roger s'y engagea et disparut bientôt dans un tunnel d'ombre et de poussière. Brianna suivit sa progression grâce au halo de la torche qui avançait par petits bonds. Enfin, avec un cri de triomphe, il trouva une chaînette qui pendait du plafond et le garage fut soudain illuminé par l'éclat d'une ampoule nue.

Roger réapparut et lui prit la main.

— Par ici, indiqua-t-il. Il y a un espace vide à l'arrière.

Une vieille table en chêne massif était poussée contre le mur du fond. Elle avait dû autrefois trôner dans la salle à manger du révérend, avant d'être convertie en table de cuisine, puis en établi, avant de finir ses jours dans ce cimetière poussiéreux.

Afficher en entier

Avec ses sonorités nasales et sa cadence, le français parlé par un groupe de personnes entendues à une certaine distance ressemble fortement au caquetage des canards et des oies. En revanche, l'anglais, avec son rythme plus traînant et son intonation moins sautillante, rappelle davantage l'aboiement grave et amical des chiens de berger.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode