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— Il y avait une autre raison. La principale.

— Une raison pourquoi ?

— Pour t'épouser.

— Ah ?

Je ne savais trop à quoi m'attendre. Peut-être une nouvelle révélation au sujet de ses affaires de famille.

— Parce que je te désirais, plus que tout au monde. Je me tournai vers lui, abasourdie. Voyant mon expression, il reprit :

— Quand j'ai demandé à mon père comment reconnaître la femme que je devais épouser, il m'a répondu que, le moment venu, je n'aurais aucun doute. Et il avait raison. Quand je me suis réveillé dans le noir, sous cet arbre sur la route de Leoch, avec toi assise à califourchon sur moi, me maudissant parce que je pissais le sang, je me suis dit : « Jamie Fraser, c'est elle, même si tu ne peux pas voir à quoi elle ressemble et qu'elle pèse autant qu'un cheval de trait. »

Je fis un pas vers lui et il recula, continuant à toute allure :

— Je me suis dit : « Elle t'a déjà réparé deux fois en quelques heures. Compte tenu du train de vie chez les MacKenzie, autant prendre une femme qui sait arrêter les saignements et remettre les os en place. » Et puis, je me suis dit aussi : « Si c'est aussi agréable quand elle te touche la clavicule, imagine ce que ce doit être si sa main descend plus bas... »

Toujours reculant, il faillit heurter un fauteuil et esquiva de justesse le coussin que je lui lançai à la figure.

— Bien sûr, ce pouvait être l'effet des quatre mois passés dans un monastère, mais ensuite il y a eu ce voyage dans la nuit avec toi sur ma selle, et ce joli cul bien dodu entre mes cuisses, et ta tête qui cognait ma poitrine. Je me suis dit...

Il riait si fort qu'il avait du mal à reprendre son souffle.

— « Jamie, que je me suis dit, elle a beau être une garce de Sassenach... avec une langue de vipère... avec un arrière-train comme ça... qu'importe si elle ressemble à une vache... »

Cette fois je bondis sur lui et nous tombâmes avec un bruit qui fit trembler toute la maison. Assise une nouvelle fois à califourchon sur lui, je le tenais à ma merci.

— Tu veux dire que tu m'as épousée par amour ? Il luttait pour retrouver son souffle.

— Ce... n'est pas... ce que... je viens de dire ?

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— Je ne comprends toujours pas pourquoi elle l'a tué, dit Jamie en secouant la tête d'un air perplexe. Il avait de l'argent, une bonne position, et il ne la battait sans doute pas.

Je le dévisageai, mi-amusée, mi-exaspérée.

— Parce que c'est là ta définition d'un bon mari ?

— Eh bien... oui. Que voulait-elle de plus ?

— Que voulait-elle de plus ?

Je fus si surprise que je restai sans voix un instant avant d'éclater de rire.

— Qu’est-ce qu'il y a de si drôle ?

— C’est que... hoquetai-je. Si, pour toi, un bon mari c'est un homme riche avec une bonne situation et qui ne bat pas sa femme, où te situeras-tu ?

— Oh ! fit-il. Ben... je n'ai jamais dit que j'étais un bon mari, Sassenach. Et toi non plus. Je suis un « sadique » comme tu dis, et bien d'autres choses que je n'ose pas répéter. Tout sauf un bon mari.

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— Tu n'es pas obligé de m'en parler si tu ne veux pas. J'ai pensé que... ça pourrait te soulager un peu...

— Je ne veux pas en parler, lâcha-t-il d'un ton amer. Je voudrais ne plus jamais y penser, mais je ne crois pas avoir le choix. Non, Sassenach, je ne voulais pas t'en parler... pas plus que tu ne veux m'entendre, mais il faut que ça sorte d'une manière ou d'une autre avant que ça ne m'étouffe. » Il m'a fait ramper à ses pieds. Il m'a obligé à le supplier. Il m'a fait faire pire encore et, vers la fin, je souhaitais sincèrement être mort. » C'est difficile à expliquer, poursuivit-il. Je crois qu'on a tous en nous un petit espace qui n'appartient qu'à nous, comme une forteresse, notre refuge le plus intime. C'est peut-être notre âme, cette chose qui fait qu'on est soi-même et personne d'autre. C'est un endroit qu'on ne montre à personne, sauf parfois à quelqu'un qu'on aime beaucoup.

Sa main lâcha la mienne et il ferma les yeux.

— A présent... c'est comme si ma forteresse avait volé en éclats sous des coups de canon. Il ne reste rien que des cendres et une charpente calcinée. Et la petite créature qui y vivait se retrouve nue, tremblante de peur, essayant de se cacher sous un brin d'herbe, une feuille, mais... elle n'y parvient pas.

Sa voix se brisa et il enfouit son visage dans les plis de ma jupe. Je ne pouvais rien faire pour le consoler, mis à part lui caresser les cheveux.

Il redressa soudain la tête et reprit avec véhémence :

— J'ai frôlé plusieurs fois la mort, mais je n'avais jamais voulu mourir auparavant. Mais cette fois...

Il ne termina pas sa phrase car un violent tremblement agitait tout son corps.

— Claire ! Serre-moi, serre-moi fort. Je ne peux p-p-plus m'arrêter de trembler.

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— Toute ta vie est ici, n'est-ce pas, Jamie ? Tu es né

pour régner sur Lallybroch.

— Sans doute, Sassenach. Et toi ? Tu es née pour devenir quoi, au juste ? Une châtelaine ? Ou pour dormir à

la belle étoile comme une bohémienne ? Pour être guérisseuse, la femme d'un professeur, ou celle d'un hors-la- loi ?

— Je suis née pour te rencontrer, répondis-je simplement en tendant les bras vers lui.

— Tu sais, observa-t-il en se libérant, tu ne l'as jamais dit.

— Toi non plus.

196

— Si, je l'ai dit. Le lendemain de notre arrivée. J'ai dit que je te désirais plus que toute autre chose.

— Et je t'ai répondu que désirer et aimer, ce n'était pas la même chose.

— Tu as sans doute raison, rit-il.

Il lissa mes cheveux et baisa mon front.

— Je t'ai désirée dès que j'ai posé les yeux sur toi, mais je t'ai aimée quand tu as pleuré dans mes bras et que tu m'as laissé te consoler, la première nuit à Leoch.

Le soleil se coucha derrière les sapins noirs et les premières étoiles s'allumèrent dans le ciel. C'était la mi- novembre et la brise du soir était fraîche. Jamie appuya son front contre le mien, noyant son regard dans mes yeux.

— Toi d'abord.

— Non, toi.

— Pourquoi ?

— J’ai peur.

— Peur de quoi, Sassenach ?

— De ne plus pouvoir m'arrêter de le dire.

Il lança un regard vers la ligne d'horizon où se levait la faucille de la lune.

— C’est bientôt l'hiver et les nuits rallongent, mo duinne.

— Serrée contre lui, je sentais son cœur battre.

— Je t'aime.

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De ce côté de la maison, on apercevait l'ombre d'une haute colline rocailleuse qui se détachait sous la bruine. Elle me rappela Craigh na Dun. Six mois s'étaient écoulés depuis mon arrivée, mais j'avais l'impression que cela faisait bien plus...

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"Tu es le sang de mon sang, la chair de ma chair.

Je te donne mon corps pour que nous ne fassions qu'un.

Je te donne mon âme jusqu'à la fin des jours."

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— Parle-moi de ces examinateurs. Que va-t-il se passer ?

— Je n'en sais trop rien. Je n'ai jamais assisté à un procès de sorcières, mais j'en ai entendu parler, naturellement.

Elle marqua une pause avant de reprendre :

— Ils ne s'attendent pas à devoir tenir un procès. Ils viennent pour régler une affaire de terrains. Au moins, ils n'apporteront pas avec eux leurs piques à sorcières !

— Des piques à sorcières ?

— Les sorcières ne sentent pas la douleur, paraît-il, expliqua Geillis. Et elles ne saignent pas non plus.

Le piqueur de sorcière, équipé d'un arsenal d'aiguilles, de scalpels et autres outils tranchants, était chargé de tester cette résistance à la douleur. Je me souvenais vaguement d'avoir lu quelque chose à ce sujet dans un des livres de Frank. Mais je pensais que cette pratique s'était éteinte au XVème siècle. D'un autre côté, Cranesmuir n'était pas franchement à l'avant-garde du progrès.

— Dans ce cas, je regrette qu'ils n'en aient pas, soupirai-je. Nous serions vite disculpées. Enfin, je parle pour moi. Je suppose que, s'ils te transpercent le corps de part en part, il en sortira de l'eau glacée !

— Ne compte pas trop dessus ! J'ai entendu parler de piqueurs armés d'aiguilles spéciales qui se rétractent quand on les presse contre la peau.

— Mais pourquoi ? Pourquoi voudrait-on nous accuser de sorcellerie coûte que coûte ?

— Tu ne comprends donc toujours pas ? Ils veulent notre mort. Peu importent les chefs d'accusation ou les preuves. Quoi qu'il arrive, nous finirons sur le bûcher.

La nuit précédente, j'avais été trop impressionnée par la hargne de la foule et la misère de notre geôle pour me poser trop de questions. Je commençais tout juste à réagir.

— Mais pourquoi, Geillis ? Qu'est-ce qu'on leur a fait ? Je devinai son haussement d'épaules.

— Si ça peut te consoler, tu n'étais sans doute pas prévue au programme. C'est une histoire entre Colum et moi. Tu as eu la malchance d'être là au mauvais moment. Si tu étais restée au château, il ne te serait sans doute rien arrivé, Sassenach ou pas.

Le terme de Sassenach, utilisé dans son sens le plus péjoratif, me fit soudain penser à l'homme qui m'appelait ainsi avec affection. J'enveloppai mes genoux de mes bras pour contenir le sentiment de panique et de solitude qui m'envahissait.

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— Ma chère, je sers un homme qui multipliait les petits pains et marchait sur l'eau. Pourquoi m'étonnerais-je que le maître de l'éternité ait jugé bon de faire voyager une jeune femme à travers les pierres ?

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Si Ned Gowan ne correspondait pas tout à fait à l'image qu'on se faisait du Prince Charmant, je n'allais pas me montrer tatillonne en la matière. Je prendrais mes défenseurs comme ils se présenteraient.

Après une autre révérence vers les juges et une troisième, non moins formelle, vers moi, maître Gowan se redressa, coinça ses pouces sous sa ceinture et, son cœur romantique et galant prêt à livrer une dure bataille, il se lança dans la mêlée en usant de la meilleure arme de la loi, à savoir l'ennui mortel.

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Jamie had come to stand beside me at the window. Staring absently out at the driving rain, he said, "There was another reason. The main one."

"Reason?" I said stupidly.

"Why I married you."

"Which was?" I don't know what I expected him to say, perhaps some further revelation of his family's contorted af fairs. What he did say was more of a shock, in its way.

"Because I wanted you." He turned from the window to face me. "More than I ever wanted anything in my life," he added softly.

I continued staring at him, dumbstruck. Whatever I had been expecting, it wasn't this. Seeing my openmouthed expression, he continued lightly. "When I asked my da how ye knew which was the right woman, he told me when the time came, I'd have no doubt. And I didn't. When I woke in the dark under that tree on the road to Leoch, with you sitting on my chest, cursing me for bleeding to death, I said to myself, 'Jamie Fraser, for all ye canna see what she looks like, and for all she weighs as much as a good draft horse, this is the woman.' "

I started toward him, and he backed away, talking rapidly. "I said to myself, 'She's mended ye twice in as many hours, me lad; life amongst the MacKenzies being what it is, it might be as well to wed a woman as can stanch a wound and set broken bones.' And I said to myself, 'Jamie, lad, if her touch feels so bonny on your collarbone, imagine what it might feel like lower down…' "

He dodged around a chair. "Of course, I thought it might ha' just been the effects of spending four months in a monastery, without benefit of female companionship, but then that ride through the dark together"—he paused to sigh theatrically, neatly evading my grab at his sleeve—"with that lovely broad arse wedged between my thighs"—he ducked a blow aimed at his left ear and sidestepped, getting a low table between us—"and that rock-solid head thumping me in the chest"—a small metal ornament bounced off his own head and went clanging to the floor—"I said to myself…"

He was laughing so hard at this point that he had to gasp for breath between phrases. "Jamie… I said… for all she's a Sassenach bitch… with a tongue like an adder's… with a bum like that… what does it matter if she's a f-face like a sh-sh-sheep?"

I tripped him neatly and landed on his stomach with both knees as he hit the floor with a crash that shook the house.

"You mean to tell me that you married me out of love?" I demanded. He raised his eyebrows, struggling to draw in breath.

"Have I not… just been… saying so?"

Grabbing me round the shoulders with one arm, he wormed the other hand under my skirt and proceeded to inflict a series of merciless pinches on that part of my anatomy he had just been praising.

Returning to pick up her embroidery basket, Jenny sailed in at this point and stood eyeing her brother with some amusement. "And what are you up to, young Jamie me lad?" she inquired, one eyebrow up.

"I'm makin' love to my wife," he panted, breathless between giggling and fighting.

"Well, ye could find a more suitable place for it," she said, raising the other eyebrow. "That floor'll give ye splinters in your arse."

Tome 2, Chapter27, The last reason.

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