Le Chat du jeu de quilles (Intégrale)
Auteur
- Florence Clerfeuille (Écrivain)
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Classement en biblio - 11 lecteurs
extrait
Niveau repérage, Manon avait assuré. Elle savait exactement ce qu’il nous fallait. Quelle maison nous devions louer pour nous fondre dans le décor et mener tranquillement notre enquête.
À l’agence immobilière, elle prit tout de suite l’initiative. Au point que le mec en face m’oublia totalement. Jusqu’à ce qu’il réalise que ce serait moi le locataire. Et donc le payeur.
« Je suis sûr que la maison va vous plaire », me dit-il avec son sourire le plus hypocrite.
Il s’en fichait, évidemment. Mais Manon m’avait renseigné assez précisément et je savais que ladite maison, il l’avait sur les bras depuis des mois. Personne n’en voulait parce que c’était une petite maison de village sans jardin. Quand on vient s’installer dans un trou pareil, c’est pour avoir accès à un peu de verdure. Enfin, j’imagine : personnellement, cela ne me serait jamais venu à l’idée de déposer ma valise à roulettes dans ce genre d’endroit.
Mais il y avait l’enquête de Manon qui me faisait saliver. Son cold case à réchauffer.
Afficher en entierCommentaires récents
J’ai lu cette trilogie en 3 fois, faisant une pause entre chaque tome. Non parce que je m’ennuyais, mais pour faire durer le plaisir. J’ai beaucoup apprécié l’écriture de l’auteure, simple et efficace. Découvrir la vie au village, avec cette enquête qui avance doucement mais sûrement. On est aux côtés de Marc, on suit ses doutes ses questionnements, son intégration dans cette vie rurale qui le change de l’agitation parisienne. Découvrir aussi les figures locales, comme il y en a dans tous les villages, ou encore le sentiment de ne pas pouvoir faire quelque chose sans que tout le monde soit au courant. C’est très bien décrit et très réaliste, ce qui rend les personnages vivants.
J’ai pris grand plaisir à suivre ce polar, avec une enquête qui parait banale, mais qui s’avère plus complexe en fin de compte. Une histoire à énigmes, à tiroirs même je dirais. Un très bon moment sans prise de tête, calme sans jamais être ennuyeux, sans temps mort puisque l’on découvre toujours quelque chose. L’intrigue est bien construite et la lecture devient prenante.
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Super couple
J’espère qu'il y aura pleins d'autre saga de Marc et Manon Vous pouvez commencé par celle que vous voulez car se sont des aventures différentes, Moi j'ai commencé par la seconde une putain d'histoire que j'ai adorée et continué par une chat dans un jeux de quille que j'ai tout autant aimée Une auteur qui devrait être dans toute les bonnes bibliothèques
Une belle histoire d'amour d'humour de suspense qui vous tiens jusqu'au bout Un suspense garanti jusqu'au dernier chapitre
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- 12ème Mes livres lus en 2020 (4 participants)
- 13ème Mes livres lus en 2020 (14 participants)
Editeurs
Résumé
La cinquantaine passée, Marc vient de quitter son job de journaliste. Il est un peu désœuvré dans son appartement parisien quand son ancienne collègue, la jeune Manon, vient le solliciter pour tenter d’élucider un meurtre vieux de dix ans qui s’est produit dans un petit village de l’Aveyron.
Marc quitte alors Paris sans regret pour découvrir un autre univers qui tourne essentiellement autour d’un sport inconnu pour lui : les quilles de huit. Il apprend à connaître les figures locales : Gaston le cafetier bavard, Célestin le gentil benêt, Monsieur Thomas le vieil homme silencieux, Attila le coiffeur originaire de Hongrie…
Mais qui a tué, il y a dix ans, le père Pommier ? Sa femme, la jeune et belle Clotilde, s’est-elle vraiment suicidée ? Et pourquoi son chat réapparaît-il tout à coup ?
Entre chronique villageoise, polar et cold case, l’enquête de Marc et Manon va bousculer bien des certitudes !
Extrait :
Niveau repérage, Manon avait assuré. Elle savait exactement ce qu’il nous fallait. Quelle maison nous devions louer pour nous fondre dans le décor et mener tranquillement notre enquête.
À l’agence immobilière, elle prit tout de suite l’initiative. Au point que le mec en face m’oublia totalement. Jusqu’à ce qu’il réalise que ce serait moi le locataire. Et donc le payeur.
« Je suis sûr que la maison va vous plaire », me dit-il avec son sourire le plus hypocrite.
Il s’en fichait, évidemment. Mais Manon m’avait renseigné assez précisément et je savais que ladite maison, il l’avait sur les bras depuis des mois. Personne n’en voulait parce que c’était une petite maison de village sans jardin. Quand on vient s’installer dans un trou pareil, c’est pour avoir accès à un peu de verdure. Enfin, j’imagine : personnellement, cela ne me serait jamais venu à l’idée de déposer ma valise à roulettes dans ce genre d’endroit.
Mais il y avait l’enquête de Manon qui me faisait saliver. Son cold case à réchauffer.
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