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Hurle à Sophie

Hurle agita sa manche devant le visage de la curieuse.

«  Tss... on ne furète pas.

- Je ne furète pas ! protesta-t-elle. Cette chambre...

- Si, si. Vous furetez, insista Hurle. Vous êtes une vieille dame terriblement indiscrète, horriblement autoritaire et épouvantablement propre. Contrôlez-vous. Vous nous persécutez tous.

- Mais c’est une porcherie ! Objecta-t-elle. Je ne peux rien changer à ce que je suis!

- Si, vous le pouvez, dit le mage. Et j’aime ma chambre comme elle est . Reconnaissez-moi au moins le droit de vivre dans une porcherie si je veux. Allez, redescendez et trouvez autre chose pour vous occuper. S’il vous plaît. Je déteste me disputer avec les gens »

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— Je sens que nous allons vivre heureux toi et moi, lui déclara Hurle, j'en suis même sûr.

Il était sincère, songea-t-elle. Une vie heureuse avec Hurle promettait d'être infiniment plus mouvementée que dans n'importe quelle histoire du genre. Et Sophie était bien décidée à essayer.

— Ce sera terriblement palpitant, on ne va pas s'ennuyer, ajouta Hurle.

— Et tu m'exploiteras, sourit Sophie.

— Et tu découperas tous mes costumes pour me donner une leçon, répliqua Hurle.

Si Sophie ou Hurle y avaient prêté une miette d'attention, ils auraient peut-être remarqué que le prince Justin, l'enchanteur Suliman et Mme Bonnafé essayaient tous de parler à Hurle, que Fanny, Martha et Lettie trituraient à qui mieux mieux les manches de Sophie et que Michael tirait sur la jaquette du magicien.

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Chère Sophie, salua-t-il. Toujours débordante d’activité ! Vous ne vous êtes pas ménagée hier, je crois, malgré mes recommandations ? Puis-je savoir pour quelle raison vous avez transformé en puzzle mon plus beau costume ? À titre d’information amicale, bien entendu.

– Vous l’avez saccagé l’autre jour. Je le rebâtis.

– J’en suis capable aussi, reprit Hurle. Je croyais vous l’avoir montré. Je peux aussi vous fabriquer une paire de bottes de sept lieues, si vous me donnez votre pointure. Quelque chose de pratique en cuir brun, par exemple. Stupéfiant qu’on puisse faire un pas de dix milles et demi et atterrir immanquablement dans une bouse de vache, non ?

– Oh ! c’était peut-être une bouse de taureau, dit Sophie. Et autant vous le dire, vous y trouverez aussi de la boue des marais. Une personne de mon âge a besoin de beaucoup d’exercice.

– Alors vous vous êtes montrée encore plus active que je ne le pensais. Imaginez-vous qu’hier, quand je me suis arraché un instant à la contemplation du ravissant visage de Lettie, j’aurais juré avoir vu le bout de votre nez dépasser du coin de la maison.

– Mme Bonnafé est une amie de ma famille, expliqua Sophie. Comment pouvais-je savoir que vous seriez là aussi ?

– Parce que vous avez de l’instinct, Sophie. Rien n’est à l’abri avec vous. Si je courtisais une jeune fille vivant sur un iceberg au milieu de l’océan, tôt ou tard – tôt, probablement – je vous verrais arriver en piqué sur un balai. En fait, ne pas vous voir arriver me décevrait de vous maintenant.

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Je suis né pour l’impossible, pour voir des choses invisibles, et j’allais justement me coucher quand vous m’avez interrompu. Je sais « où sont les ans passés » et « qui du diable a fendu le pied ».

– Va te coucher, espèce d’idiot, maugréa Calcifer d’une voix endormie. Tu es ivre.

– Ivre, moi ? Je vous jure, mes amis, je suis sobre comme le chameau !

Il se releva et tangua dans l’escalier sans lâcher le mur, de peur qu’il ne lui échappe. Mais la porte de sa chambre lui échappa pour de bon.

– C’était un mensonge éhonté ! reconnut-t-il après avoir percuté le mur. Ma malhonnêteté flagrante sera mon salut.

Il heurta encore deux ou trois fois la cloison, à divers endroits, avant de pénétrer dans son antre à grand tapage. Sophie l’entendit tomber ça et là, pestant contre son lit qui s’amusait à le fuir.

– Il est vraiment impossible ! s’emporta Sophie, et elle décida de partir à la minute même.

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Je n'ai jamais compris pourquoi les gens accordent tant d'importance au naturel.

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« Attrape une étoile filante,

Fais qu’une mandragore enfante,

Dis-moi où sont les ans passés,

Qui du diable a fendu le pied,

M’enseigne à ouïr les sirènes,

Parer les brûlures de la haine,

M’apprend

Quel vent

Pousse un cœur honnête en avant. »

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L’invitation mit Sophie dans un grand embarras. Il faut dire qu’il avait belle allure, un visage osseux aux traits bien dessinés un peu vieux tout de même, avec ses vingt ans largement passés et des cheveux blonds savamment coiffés. Ses manches en entonnoir étaient plus longues que toutes celles de la place, entièrement festonnées et brodées d’incrustations d’argent. – Oh ! non, non merci, s’il vous plaît, monsieur, balbutia Sophie. Je… je suis en route pour aller voir ma sœur. – Qu’à cela ne tienne, sourit le distingué jeune homme. Je ne saurais empêcher une jolie dame d’aller voir sa sœur. Vous semblez si effrayée, voulez-vous que je vous accompagne ? Il le proposa avec une gentillesse qui acheva d’embarrasser Sophie

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"- Arrêtez, femme ! cria-t-il. Laissez ces pauvres araignées tranquilles !

-Ces toiles d'araignée sont une vraie honte ! s'indigna Sophie qui les faisait tomber par paquets.

-Alors enlevez les toiles, mais laissez les araignées, dit Hurle."

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" Si tu es né pour l'impossible

Pour voir des choses invisibles

En dix milles journées de Temps

Fera neiger tes cheveux blanc

Tu me dira à la rentrée

Les merveilles qu'as rencontrées

Et puis

Qu'ici

Il n'est belle fidèle aussi "

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p 131:

"Vos douleurs vous travaillent? demanda-t-il. Ou bien êtes-vous fâchée de quelque chose ?

- Fâchée ? ironisa Sophie. Pourquoi serais-je fâchée ? Quelqu'un a rempli le château d'une cochonnerie, assourdi tout le monde à Port-Havre et effrayé Calcifer au point qu'il a failli finir en cendres. Sans parler de quelques centaines de coeurs brisés. De quoi pourrais-je être fâchée, je vous demande ?"

Hurle éclata de rire.

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