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La seule chose à faire, décida Sophie, était de montrer à Hurle qu'elle était une femme de ménage exceptionnelle, une véritable perle. Elle noua un vieux chiffon sur ses cheveux blancs, retroussa ses manches sur ses maigres avant-bras. Une vieille nappe trouvée dans le placard fit office de tablier. C'était un soulagement de se dire qu'elle avait quatre pièces à nettoyer au lieu d'un château tout entier. Elle s'empara d'un seau et d'un balai et partit affronter son travail d'un air vainqueur.

- Qu'est ce que vous faites? crièrent Michael et Calcifer d'une même voix horrifiée.

- Le ménage, répondit fermement Sophie. Cet endroit est une vraie honte.

- Ce n'est pas la peine, dit Calcifer.

- Hurle va vous jeter dehors, grogna Michael.

Sophie les ignora tous les deux. La poussière se mit à voler.

Au beau milieu de l'effervescence, on frappa de nouveau à la porte. Calcifer se dressa en annonçant :

- Porte des Havres !

Et il éternua violemment dans une gerbe d'étincelles violettes, à cause des nuages de poussière.

Michael quitta son établi pour aller ouvrir. A travers les tourbillons qu'elle soulevait, Sophie le vit tourner la poignée carrée. Cette fois ce fut le côté marqué de peinture bleue qui se trouva en bas. La porte s'ouvrit sur la rue qu'on voyait de la fenêtre.

Une petite fille se tenait sur le seuil.

- Je viens chercher le sort pour maman, s'il vous plaît, m'sieu Marin.

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Vint le jour de la Fête de Mai. Dès l’aube, les réjouissances emplirent les rues. Fanny était sortie de bonne heure. Sophie avait encore un ou deux chapeaux à finir, mais elle chantait en travaillant. Après tout, Lettie travaillait aussi. La pâtisserie Savarin était ouverte jusqu’à minuit les jours de fête. – Je vais m’offrir un de leurs gâteaux à la crème, décida-t-elle. Je n’en ai pas mangé depuis des siècles

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Elle ne prétendait pas s’enfuir avec un comte, comme Jane Farrier, et ne rêvait nullement que la moitié de la ville la demande en mariage, comme Lettie. Elle voulait faire quelque chose de plus intéressant que de garnir des chapeaux, quoi, elle ne le savait pas exactement. Elle se promit que le lendemain, elle trouverait le temps d’aller voir Lettie. Le lendemain, pourtant, elle n’y alla pas. Soit qu’elle n’en trouvât pas le temps, ou l’énergie, soit que la distance jusqu’à la place des Halles lui semblât infranchissable ou qu’elle se souvînt qu’en y allant seule, elle s’exposait à rencontrer le magicien Hurle ; toujours est-il qu’il lui parut chaque jour plus difficile d’aller voir sa sœur. C’était vraiment incompréhensible. Sophie s’était toujours crue presque aussi volontaire que Lettie, et voilà qu’elle découvrait que pour se décider à agir, il fallait qu’elle y soit acculée. – C’est absurde ! s’émut-elle. La place des Halles est à deux rues d’ici. Si j’y vais en courant

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Sophie parlait de plus en plus souvent aux chapeaux à mesure que les semaines passaient, puisqu’elle n’avait quasiment personne d’autre à qui se confier. Fanny était absente la plus grande partie de la journée pour la bonne marche de ses affaires, tandis que Bessie passait son temps à servir les clientes et à raconter à tout un chacun les détails de sa future noce. Chaque fois qu’elle terminait un couvre-chef, Sophie le posait sur un porte-chapeau où il avait vaguement l’air d’une tête sans corps, et décrivait à chacun de ses modèles l’allure de la personne qu’il allait accompagner non sans le flatter un peu, puisqu’il faut flatter la clientèle. – Tu as le charme du mystère, annonça-t-elle à une charlotte qui cachait sa malice sous une grande voilette

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 Ils semblent faits l’un pour l’autre, fit-elle remarquer au chapeau qu’elle était occupée à garnir. Quelqu’un devrait arranger un mariage. Vers la fin du mois, tous les commérages tournèrent soudain autour de Lettie. D’après ce qui se disait dans la boutique, la pâtisserie Savarin ne désemplissait pas. Du matin au soir, des foules de messieurs achetaient des quantités de gâteaux en demandant à être servis par Lettie. Elle avait reçu dix propositions de mariage, émanant par ordre de qualité du fils du maire au jeune balayeur des rues, et les avait toutes refusées, disant qu’elle était trop jeune pour se décider. – Je trouve que c’est très raisonnable de sa part, commenta Sophie à l’usage d’un bonnet dont elle plissait la soie couleur feuille morte

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Page 273

Hurle fit apparaître une nouvelle boîte de mouchoirs et continua à fixer Sophie par-dessus, de ses yeux rougis et larmoyants. Puis il se leva.

« Je ne me sens pas bien, annonça-t-il. Je vais me mettre au lit, peut-être pour y mourir. »

Il tituba piteusement vers l'escalier, et lâcha d'une voix rauque :

« Enterrez-moi aux côtés de Mme Scrofulaire », dit-il avant d'aller rejoindre son lit.

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Page 209

Le dos de sa veste ample, vit-elle, portait des mots mystérieux : "RUGBY - PAYS DE GALLES".

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" Je vois, quatre chevaux et dix hommes pour se débarrasser d'une vieille dame. Qu'avez-vous fait au roi?"

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"Eh bien, je trouve que c’est de la méchanceté de cavaler comme ça en rendant les jeunes filles malheureuses, dit-elle. C’est cruel et absurde.

— Il est fait comme ça", répondit Calcifer.

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Michael et Sophie se penchèrent nerveusement sur la tête du mage. Elle restait de la même couleur filasse qu’à l’accoutumée, des pointes aux racines. La seule différence était peut-être une très légère trace d’orangé. Sophie la trouva agréable. Elle lui rappelait un peu la couleur dont auraient dû rester ses propres cheveux.

"Je trouve ça très joli, dit-elle.

— Joli ! éructa Hurle. Vraiment ? Vous l’avez fait exprès ! Vous ne pouviez trouver le repos avant d’avoir fait de ma vie un enfer, à moi aussi ! Mais regardez ça ! C’est roux ! Je vais devoir le cacher, avant que ça ne repousse !"

Il agita les bras d’une façon grandiloquente.

"Ô rage ! Ô désespoir ! piailla-t-il. Ô angoisse ! Ô horreur !"

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