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Extrait ajouté par StephLejournaldunefan 2014-01-07T19:02:33+01:00

Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins.

Il n'est pas nécessaire de le dire aux enfants.

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Extrait ajouté par amelie-melo 2011-05-03T19:04:21+02:00

Il me semblait que je respirais meux, que le mauvais sort étaitconjuré.

Mais dans les bras d'un églantier, sous des grappes de roses blanches et de l'autre côté du temps, il y avait depuis des années une très jeune femme brune qui serrait toujours sur son coeur fragile les roses rouges du colonel. Elle entendait les cris du garde, et le souffle rauque du chien. Blême, tremblante, et pour jamais inconsolable, elle ne savait pas qu'elle était chez son fils.

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Extrait ajouté par Clo97 2010-08-28T13:02:45+02:00

"Hé! l'ami"

Je vis un garçon de mon âge qui me regardait sévèrement.

"Il ne faut pas toucher les pièges des autres, dit-il. Un piège, c'est sacré!

-Je n'allais pas le prendre, dis-je. Je voulais voir l'oiseau."

Il s'approcha: c'était un petit paysan. Il était brun, avec un fin visage provençal, des yeux noirs et de longs cils de fille.

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Extrait ajouté par rene-1775 2024-03-10T15:55:37+01:00

Mon père s'était réservé

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Extrait ajouté par Ptitelune 2024-03-02T20:16:47+01:00

Chaque samedi, en nous raccompagnant à travers ses jardins, il cueillait au passage un bouquet de grandes roses rouges, dont il avait créé l'espèce, et qu'il avait nommées "Les Roses du Roy". Il en épointait les épines avec de petits ciseaux d'argent, et au moment de nous quitter, il offrait ces fleurs à ma mère, qui ne pouvait jamais s'empêcher de rougir. Elle ne les confiait à personne, et le lundi matin, elle les rapportait en ville. Pendant toute la semaine, elles brillaient sur un guéridon, penchées au bord d'un vase d'argile blanche dans un coin de la salle à manger, et notre maison républicaine était comme anoblie par les Roses du Roy.

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Extrait ajouté par Paraffine 2021-04-08T16:40:25+02:00

Quant à la tante Rose, elle déclara tout net:

- Moi, ici, ce qui m'a manqué c'est le Gaz. Franchement, je me languissais de partir, à cause du Gaz.

Comment une femme si charmante et - en apparence - si raisonnable, pouvait-elle proférer de pareilles extravagances, et préférer cette sifflotante puanteur à la brise résineuse des collines ?

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Extrait ajouté par Etadame 2020-09-24T02:37:23+02:00

Telle est la vie des hommes. Quelques joies très vite effacées par d'inoubliables chagrins.

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Extrait ajouté par TommyRollrbox 2018-10-14T06:56:15+02:00

Un air frais me réveilla : Paul venait d’ouvrir la fenêtre, et il faisait à peine jour. Je crus que c’était la lumière grise de l’aube : mais j’entendis gazouiller la gouttière, et le son musical de l’eau dégringolante dans les échos de la citerne…

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-07-28T12:38:29+02:00

C'est quand je le vis à travers la haie, au-dessus des platanes lointains, que je reconnus l'affreux château, celui de la peur, de la peur de ma mère.

J'espérai, pendant deux secondes, que j'allais rencontrer le garde et le chien. Mais trente années avaient dévoré ma vengeance, car les méchants meurent aussi. Je suivis la berge : c'était toujours « une passoire », mais le petit Paul n'était plus là pour en rire, avec ses belles dents de lait...

Une voix au loin m'appela : je me cachai derrière la haie, et j'avançai sans bruit, lentement, comme autrefois... Je vis enfin le mur d'enceinte : par-delà les tessons de la crête, le mois de juin dansait sur les collines bleues ; mais au pied du mur, tout près du canal, il y avait l'horrible porte noire, celle qui n'avait pas voulu s'ouvrir sur les vacances, la porte du Père Humilié...

Dans un élan de rage aveugle, je pris à deux mains une très grosse pierre, et la levant d'abord au ciel, je la lançai vers les planches pourries qui s'effondrèrent sur le passé. Il me sembla que je respirais mieux, que le mauvais charme était conjuré.

Mais dans les bras d'un églantier, sous des grappes de roses blanches et de l'autre côté du temps, il y avait depuis des années une très jeune femme brune qui serrait toujours sur son cœur fragile les roses rouges du colonel. Elle entendait les cris du garde, et le souffle rauque du chien. Blême, tremblante, et pour jamais inconsolable, elle ne savait pas qu'elle était chez son fils.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-07-28T12:37:55+02:00

À table, je mangeais de grand appétit, lorsque l'oncle Jules dit une phrase toute simple, à laquelle je n'accordai d'abord aucune attention.

« Je pense, dit-il, que nos paquets ne seront pas une bien lourde charge sur la carriole de François. Il sera donc possible d'y installer Rose, le bébé, Augustine, et la petite. Et même peut-être Paul. Qu'est-ce que tu en dis, petit Paul ? » Mais le petit Paul n'en put rien dire : je vis sa lèvre inférieu- re s'allonger, se gonfler, puis se recourber vers son menton. Je connaissais bien ce signe, que parfois je comparais gracieuse- ment au rebord du pot de chambre de la petite sœur. Comme d'ordinaire, ce symptôme fut suivi d'un sanglot étouffé, puis deux grosses larmes jaillirent de ses yeux bleus. « Qu'est-ce qu'il a ? »

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