Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 473
Membres
1 012 272

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-04T17:33:19+02:00

Et toi ? Où m’emmènes-tu cet après-midi ?   Je ne peux malheureusement rien te proposer qui soit à la hauteur du cadre qui t’entoure. Je me trouve dans un bureau quelconque de l’université de Blindern et je vais rester ici jusqu’à ce que j’aille retrouver Berit à Majorstuen vers dix-neuf heures. Nous devons aller à Bӕrum rendre visite à son père qui, malgré son grand âge, a gardé toute sa tête et se montre même très spirituel. Nous avons donc quelques heures devant nous.   N’oublie pas que j’ai étudié cinq ans à Blindern. Ah, ccs années, Steinn… Cela me fait tout drôle quand j’y repense

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-04T17:33:11+02:00

Pour ma part, je suis si naïve que je suis tout bonnement incapable de considérer nos retrouvailles comme une simple coïncidence qu’on balaie du revers de la main. J’y vois une sorte de régie. Ne me demande pas comment ou pourquoi, je serais bien en peine de te répondre. Mais ne pas comprendre, ce n’est pas la même chose que de fermer les yeux. Œdipe, lui non plus, n’a pas vu qu’il n’était qu’une marionnette entre les mains du destin et, quand il s’en est rendu compte, il en a éprouvé tant de honte qu’il s’est crevé les yeux, alors qu’en réalité il avait été aveugle dès le commencement

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-04T17:33:02+02:00

Te souviens-tu de nos courses et de nos jeux de cache-cache dans ces rochers aux formes psychédéliques, composés d’un conglomérat multicolore ? On passait des heures à ramasser les cailloux détachés de ces blocs de sculpture. Toi, tu collectionnais ceux en marbre, et moi les rouges. Ils sont tous encore ici et ils continuent de briller, les tiens comme les miens, puisque je m’en sers pour mes plates-bandes

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-04T17:32:13+02:00

Lorsque toi et moi nous sommes redescendus du Fjellstølen ce mercredi-là, mon mari a insisté pour partir le plus vite possible, car il fallait absolument rentrer à Bergen à temps, pas question de rater le journal télévisé, a-t-il asséné. Le temps de traverser la vallée de Bøyadalen et de prendre le tunnel près du glacier, il était déjà quinze heures. En sortant du tunnel, nous avons vu le brouillard se lever et le soleil percer tandis que nous longions le lac de Jølstravatnet. Le brouillard, c’est la seule chose que Niels Petter ait commentée avant que nous arrivions à Førde

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-04T17:32:06+02:00

D’abord je te rencontre dans ce vieil hôtel en bois après plus de trente ans de séparation, et, quand j’en repars, c’est à bord d’un bateau qui porte le nom de la modeste commune de l’île dont ta famille maternelle est originaire ! Tous les deux, nous parlions surtout d’Ytre Sola, où vivait ta grand-mère. Mais, quand même, Solrun et Solundir ! Avoue qu’il y a de quoi être troublé. Il faut cependant résister à la tentation de tirer des conclusions d’ordre occulte de ce genre de hasards. Le nom du bateau venait tout simplement d’une commune côtière de la région où je me trouvais. Inutile de chercher plus loin. Je me suis donc calmé, mais sur le pont je n’ai pu m’empêcher de garder le sourire aux lèvres

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-04T17:32:00+02:00

J’ai tressailli. Comment ne pas penser à toi ? Depuis qu’on s’était dit au revoir sur le vieux quai, deux jours auparavant, tu occupais toutes mes pensées. Et ce seul nom a fait ressurgir les souvenirs de l’été que nous avions passé sur les îles au large de Solund, pour rendre visite à ta grand-mère. Elle s’appelait Randi, je crois, Randi Hjønnevåg.   Au-delà de ces souvenirs, j’ai envie de dire que j’accédais à un autre état de conscience. J’étais submergé par une foule d’images, d’impressions et de moments forts du temps où, à peine âgés d’une vingtaine d’années, nous étions face à l’océan. C’étaient comme des bouts de films, des épisodes que je ne me souvenais pas d’avoir filmés, et pas juste des films muets, car j’entendais ta voix, tes éclats de rire et tes paroles. J’entendais aussi le souffle de la brise et les cris des oiseaux de mer, et je crois même avoir respiré le parfum de tes longs cheveux sombres.

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-04T17:31:51+02:00

Cela me fait plaisir d’avoir de tes nouvelles, Steinn. Mais je retrouve aussi les raisons qui ont fait que nos chemins se sont séparés. L’une d’elles est la différence d’interprétation que nous avons des événements que nous avons vécus ensemble. Une autre raison est le ton condescendant que tu as pris pour parler de ma vision des choses. Mais j’avoue que je suis heureuse d’avoir de tes nouvelles. Tu me manques. Laisse-moi juste un peu de temps et je te répondrai quand je serai de meilleure humeur.   Je n’avais nullement l’intention de t’offenser et je ne me souviens plus des termes exacts que j’ai employés. Qu’ai-je donc écrit ? Ne t’ai-je pas dit que je passe mon temps à chantonner ici à la maison parce que nos chemins se sont à nouveau croisés 

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-04T17:31:44+02:00

Ne te sens pas rejetée par mes propos. J’étais si heureux de te revoir que je me surprends à sourire tout seul dans la journée. Je ne crois pas que l’extraordinaire coïncidence de nos retrouvailles soit entièrement dépourvue de sens. Ces événements ont une telle importance que cela suffit en soi pour leur conférer du sens. Sans parler de l’influence qu’ils peuvent exercer par la suite. S’il était un endroit au monde où nous retrouver, c’était bien celui-là. Alors on a regrimpé sur le Fjellstølen. Qui aurait jamais cru que l’histoire se répéterait ?   Une balade de quatre heures, ce n’est pas grand-chose quand on a l’occasion de se voir, disons, une ou deux fois par an. Mais quand on ne s’est pas revus depuis plus de trente ans, comme c’est notre cas, quatre heures, c’est énorme. Entre ce moment passé ensemble et rien, la différence est colossale

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-04T17:31:36+02:00

La Femme aux airelles sauvages peut, elle aussi, avoir été placée, intentionnellement, sur notre chemin. Elle tenait peut-être un rôle ou bien elle voulait nous jouer un tour. En tout cas, nous n’avons pas dû être les seules victimes des agissements de cette créature. Dans tous les villages, on trouve ce genre de personnages originaux. Mais j’ai l’impression que je voulais aussi te dire autre chose… Ah oui, ça me revient ! Cette femme a tout à coup surgi de nulle part et, après sa petite scène, elle est comme rentrée sous terre. Ce qu’elle a réellement fait, qui sait ? Peut-être était-elle un oiseau fantôme qui a réintégré son vieux tombeau pour animaux ou bien s’est-elle simplement cachée derrière un monticule ? Nous n’avons pas ratissé la zone. La vérité, c’est que nous avons détalé comme si nous avions le diable à nos trousses

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-06-04T17:31:15+02:00

Quelle explication vas-tu bien trouver à cela ? Que ces génies des eaux ne connaissent pas les lois naturelles ? Gardons-nous de toute conclusion hâtive. Ai-je eu une vision ? Ai-je été le jouet d’une hallucination ? Mais nous étions une centaine à avoir observé la même chose. Avons-nous donc été les témoins d’une manifestation surnaturelle, je veux dire, d’un esprit ou d’un génie de la nature ? Mais non. Il s’agissait d’une mise en scène, d’une simple attraction pour les touristes. La seule chose que j’ignore, c’est le salaire horaire des jeunes filles

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode