Inspectrice Anjelica Henley, Tome 2 : Le Châtiment des fidèles

Il fait suite à L’équarrisseur. L’intrigue est indépendante, mais les répercussions de l’enquête précédente sont importantes.

Attention, certaines scènes sont susceptibles de choquer !!

On retrouve Anjelica Henlay et Salim Ramouter dans une affaire concernant un pasteur trouvé mort dans son église. Très vite, une chambre secrète est découverte et là, ils trouvent un jeune homme tout juste vivant. Il a été torturé…

L’équarrisseur a été un gros coup de cœur aussi ai-je pris grand plaisir à retrouver ces deux enquêteurs. Anjelica, toujours écartelée entre vie professionnelle et vie privée, ne s’est pas vraiment remise de la précédente affaire. Pas plus que Salim qui doit affronter la maladie de sa femme. Et que dire de Pellacia, leur supérieur…

J’ai adoré cette lecture. Bien ficelée, prenante, elle aborde le thème de la religion « douteuse » avec rituels barbares et déviances. Mais également la discrimination raciale ou la pression politique.

Nadine nous offre un thriller implacable et inlâchable, qui tient en haleine jusqu’à la fin. Les rebondissements sont au rendez-vous. J’ai aimé voir les personnages évoluer, les voir réagir « humainement » dans les situations rencontrées. L’intrigue est entremêlée avec leur vie privée, ce qui les rend très réalistes.

L’auteure a un style plus qu’efficace qui nous entraine et les pages défilent presque toutes seules, trop vite. Je vais me copier, mais je ne vois pas quoi dire d’autre que ce que j’avais écrit pour L’équarrisseur : addictif, rythmé, inlâchable, prenant. Un petit peu moins que le 1er pourtant, donc je ne parlerai pas de coup de cœur mais d’une excellente lecture.

Êtes-vous certain d’être prêt à suivre cette course contre la montre ? A vos risques et périls, je vous aurai prévenu…

Le prédicateur Caleb Annan est victime d’un meurtre d’une rare sauvagerie: le pasteur a été poignardé de plus de quarante coups de couteau dans son église de Deptford, banlieue de Londres. L’inspectrice Anjelica Henley et les membres de son équipe, à peine remis de leur précédente affaire (cf L’équarisseur que je n’ai pas lu), reprennent du service. En inspectant l’église, ils découvrent une pièce dissimulée dans laquelle un jeune homme gravement blessé, torturé et laissé pour mort, agonise. Ils le sauvent d’une mort certaine et découvre qu’il a été victime d’un rituel religieux, une sorte d’exorcisme. Lorsqu’un nouveau corps, mutilé de la même façon est découvert, les enquêteurs, qui ont les médias sur le dos ainsi qu’une coriace députée, comprennent qu’il est temps d’agir.

Nous avons là une enquête policière classique, avec quelques scènes de découvertes de victimes assez troublantes dans leurs descriptions horrifiques. Certains chapitres consacrés aux tortures reçues par les pauvres hères apportent tension et suspense au récit. Une bonne partie de celui-ci tourne autour des policiers, sur la façon dont ils ménent leur enquête mais l’on s’attarde également beaucoup sur leurs vies privées mouvementées : se remettre des attaques vécues dans leur précédente mission se révèle problématique et accapare leur existence. Les personnages de Henley et de Ramouter sont assez profonds, les liens qu’ils ont pu tissés entre eux et avec d’autres membres de l’équipe (pour le meilleur et pour le pire) sont donc mis à l’honneur. J’ai apprécié trouver une retranscription du Londres cosmopolite, dans lequel différentes ethnies se côtoient (Henley est noire, Ramouter est indien pour exemple), les problèmes liés au racisme à toutes strates de la société sont légions, et engendrent des tensions politiques et médiatiques. Les chapitres sont courts et donnent une certaine dynamique à ce pâvé de 560 pages, toutefois j’ai trouvé les problèmes personnels des personnages trop prépondérants sur l’enquête elle-même, une certaine lenteur s’instaure donc au détriment du suspense et le nombre imposant de pages m’a vite paru insurmontable! Je ne pense pas que ce soit lié au fait de ne pas avoir lu l’Equarisseur auparavant car si les références sont nombreuses on parvient tout de même à comprendre l’intégralité de l’histoire mais le rythme trop linéaire du récit, notamment avec les découvertes répétitives des victimes, ainsi que les longs passages consacrés à la vie intime des enquêteurs, ont fini par me lasser.

Je remercie Babélio et les Editions du Seuil pour l’envoi de ce roman.

Le Châtiment des fidèles| Nadine Matheson|2023 |Edition cadre noir |550 pages

Un vrai roman policier au cœur de London. Un pasteur, Caleb Annan est assassiné et mis en charpie, son corps est trouvé par la femme de ménage, Uliana Piontek, ainsi qu'un petit garçon, enfermé là. Retrouvé dans un sale état… Mais qui est cet homme d'Eglise ? Des accusations de fraudes pèsent contre lui, ainsi que 3 années et demi passées en prison. A ce moment-là, il paraît juste de dire que le style est trépidant. « Qui que ce soit a effacé ses traces »,

Très vite les soupçons se portent sur Uliana… Car Feu Caleb est accusé de son viol… le crime a été prémédité, les preuves en témoignent…

« Selon eux, il entendait des voix parce qu'il avait négligé la religion. Par ce que le diable s'était emparé de lui. »

Il est établi que Caleb couchait avec Uliana. Une communauté pour garder le secret… La technicienne de surface a menti.

Hadlow & Brandon sont les victimes suivantes… Exorcisme = meurtre déguisé ? Voilà j'vais pas vous mentir à partir de 300 pages et quelque ça devient un peu trop long…

Serena (la femme du Pasteur) est-elle la coupable que tout semble désigner ?

Un polar sympa, bien écrit, qui manque un peu de suspens, de sexy, d'immersion, bref … Il manque pas mal de choses selon moi ; -) … Disons que j'ai aimé mais sans + ! ; -)

Byeeee

Charles