Le Chef-d'œuvre inconnu

J'ai beaucoup aimé cette petite nouvelle de Balzac, très intéressante au niveau des détails.

Nouvelle assez intéressante, on s'y plonge facilement. La fin est surprenante à mon sens et est ce qui fait le sel de l'oeuvre.

Très court et rapide à lire, j'ai bien aimé mais ce n'est pas le genre de livre que je relirais, je l'ai lu dans le cadre de mes études supérieures. D'autres oeuvres de Balzac sont bien plus intéressantes à mon gout, comme Le Cabinet des Antiques par exemple.

Je reste un peu perplexe sur la fin, j'aurai aimé en découvrir plus sur ce chef-d'œuvre. En revanche je trouve que l'intrigue et le suspens sont très bien construits !

Dans l’ensemble, j’ai beaucoup apprécié ce recueil. Les nouvelles sont très diversifiées, ne se passant ni au même endroit ni à la même époque, sans parler des thématiques abordées et des ambiances différentes (par exemple, certaines tournent autour de l’art, une autre part d’un meurtre, une autre encore est résolument fantastique, au point que la fin m’a semblé totalement WTF). Certaines de ces nouvelles posent aussi des questions métaphysiques pertinentes et nous font donc réfléchir tout en nous divertissant, comme c’est le cas de l’auberge rouge (que j’ai d'ailleurs beaucoup apprécié) ou du chef d’œuvre inconnu, dans un autre registre.

Ce fut donc une très bonne lecture, pas du tout ennuyante grâce à la variété des nouvelles mais aussi parce que Balzac arrive plutôt bien à s’accommoder de ce type de format.

J'ai bcp apprécié cette nouvelle de Balzac. D'emblée, sa brièveté permet d'entrer dans son style d'écriture plus facilement que d'autres romans et pourtant la thématique de l'art et de l'écriture dont s'empare cette nouvelle se fait sur un ton intéressant et propice à la réflexion.

Le personnage de l'artiste est bouleversant et mystérieux.

Un court récit qui nous plonge dans l'obsession de la création d'une œuvre d'art, assez tragique car incomprise.

Pour être un artiste, il faut du travail, du travail sans cesse - ce qu'illustre le jeune apprenti, Nicolas Poussin, plein de bonne volonté mais qui doit apprendre à contrôler son talent. Il faut aussi de la reconnaissance, c'est Porbus, maître connu et reconnu, qui monnaye son art auprès de la cour - même s'il est effacé par Rubens ; celui-ci n'apparaît pas, et semble n'être cité que pour donner un cadre temporel au récit, ainsi qu'un contexte : celui où le pouvoir commande à l'art et à l'artiste par ses commandes, par son mécénat qui permet aux peintres de vivre. Et il faut enfin du génie, c'est maître Frenhofer qui se rêve Pygmalion, seul capable d'animer une statue : l'art ultime devrait donner forme et vie à l’œuvre.

Une pensée pour la belle et tendre Gilette, la femme réelle sacrifiée à la femme peinte, qui disparaît même du récit une fois que l'oeuvre est dévoilée.

Un livre intéressant, rapide à lire, et j'ai apprécié les réflexions développées ici par Balzac.

Des réflexions intéressantes sur l'art et la façon de le voir. Lecture fluide et simple, des personnages sans prise de tête et une fin à laquelle on s'attend déjà.