Le Chef de Nobunaga, Tome 2

La nourriture est une des clés de la victoire lorsqu'il s'agit de la guerre psychologique. On le sait... mais s'en rend-t-on réellement compte ? Ce tome 2 vous le prouvera.

Graphiquement nous avons toujours droit à des plats alléchants et à de très beaux paysages, en particulier la double page du château du shôgun ! Les plats paraissent divins et donnent faim.

Scénaristiquement parlant, nous suivons la conquête de Nobunaga selon les évènements historiques qui nous sont parvenus. Et c'est bien la preuve que la vie de cette figure historique a été immensément riche que les isekai sur cette période ont autant de matière pour travailler.

D'ailleurs, je note que ce tome comporte beaucoup plus de notes du traducteur, mais cela ne le rend que plus éducatif. L'explication entre les procédés du miso et de la sauce soja est également très appréciée.

Ce tome est celui où Ken commence à nouer des relations, que ce soit avec le reste du personnel des cuisines, le Singe, mais aussi Nobunaga. Le voilà maintenant qui hésite entre le passé et le présent... Que va-t-il se passer pour la suite ?

Un autre tome intéressant qui nous plonge un peu plus dans la politique et l'importance du rang comme celui du Shogun par exemple. Nobunaga est extrêmement rusée et utilise les talents de Ken notre fabuleux cuisiniers pour arriver à ses fins. Impressionnant. Mais je crains que Nobunaga ne se fasse des ennemis et je ne veux pas que Ken soit en danger à cause de cela.

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Après l'action, place à la stratégie pure et dure. Nobunaga compte sur les compétences de Ken pour apporter une issue favorable à un conflit mal engagé, puis pour prendre l'ascendant sur un Shogun trop imbu de lui-même. Ken se transforme en pièce maîtresse de son arsenal, soulignant par le procédé, l'intelligence bluffante de ce grand chef historique.

On commence à mesurer toute la puissance et le charisme du personnage, et le respect que lui vouent, pas seulement les auteurs, mais la société japonaise tout entière. La ligne de conduite semble être de le montrer comme un personnage profondément incompris par son époque, car trop en avance, excepté de quelques hauts personnages dans sa suite. Et quels suiveurs !

Il commence a y avoir beaucoup de (beau) monde dans cette série. Au point qu'il devient un peu compliqué de se rappeler qui est qui et qui fait quoi.