Extraits

Chapitre 2 :

Cullum

«… — J’ai vu des photos de vous, dit Dean en me suivant.

— Hein ? m’exclamai-je en me retournant pour le regarder.

J’étais impuissant face à ses cils noirs épais et ses lèvres pulpeuses

— Sur le téléphone de Cassie et sur le site Web de votre famille.

— Oh, c’est vrai, dis-je. J’ai pensé que nous devrions créer une page d’accueil et nous mettre au diapason du vingt et unième siècle. Mon frère Braden a pensé que nous devrions poser pour ça.

— Vous, hum, êtes plus beau en personne, balbutia-t-il alors qu’une ligne de chaleur montait le long de ses joues. Je veux dire, parce que…

Il n’était évidemment pas en train de flirter avec moi, mais il se moquait définitivement de moi. Bien sûr que nous ressemblions aux gars de Shérif fais-moi peur ou quelque chose comme ça sur notre page Web, mais ça ne lui donnait pas le droit de s’en amuser pour son propre bénéfice.

— Vous n’êtes pas le premier homme qui pense qu’il a une éducation supérieure que Cassie ramène à la maison, dis-je en serrant les dents. Et vous ne serez pas le dernier.

— Ce n’est pas du tout ce que je…

Sa main vola sur sa poitrine. Il avait l’air choqué. Le citadin avait besoin d’apprendre les bonnes manières. Et vite.

— Je ne voulais pas dire ça comme ça.

Oui, c’est ça. Je fonçai vers la maison qui était maintenant bien en vue, et après une minute, je réalisai qu’il ne me suivait même pas.

J’étais sûr d’avoir réagi de façon excessive, mais bon sang, comment osait-il se pointer ici, tout beau et assez bon pour être mangé ? ...»

Chapitre 1 :

Dean

«… — Ma cousine se marie à Shady Pines, dit-elle, laissant plus ressortir son côté sudiste.

Elle avait grandi dans la petite ville de Roscoe. Shady Pines était le nom de la réserve de chasse de sa famille. Je supposais que la propriété était assez grande pour accueillir un mariage de famille.

— C’est une grande fête avec de la gnôle et des cousins qui s’embrassent ?

J’étais plus que curieux de son éducation, n’ayant entendu que des histoires aléatoires par-ci par-là.

— Très drôle, dit-elle, sa lèvre se tordant dans un sourire réticent. C’est peut-être le moyen d’écraser ces idées folles dans ta tête une fois pour toutes.

— Que veux-tu dire ?

Elle avait essayé de me convaincre du charme de la réserve et apparemment les photos ne lui rendaient pas justice.

— Je me demandais si tu pouvais être mon cavalier, dit-elle, son regard d’une gravité mortelle.

— Ton cavalier ? répétai-je, manquant de m’étouffer avec mon vin. Quel est le piège ? ...»

« Je voulais rester. Je devais partir. Je souhaitais que d’une manière ou d’une autre nous puissions être ensemble. C’était une situation impossible. »

« – J’ai voulu t’embrasser dès que j’ai posé les yeux sur ton chuchotai-je. »