Le chemin parcouru : Mémoires d'un enfant soldat

Un témoignage fort et horrible, des scènes très dure d'autant plus qu'on sait que c'est réel.

Dommage qu'on ne sache pas la suite car le récit s'arrête un peut brusquement.

Une claque dans la figure. Une réalité qui nous dépasse. Une violence pour ces enfants forcés de perdre leur innocence et voir leur enfance se terminée si brutalement.

Ce témoignage est très intéressant, pour prendre conscience, une fois de plus, de la brutalité d'une guerre civile. D'une guerre tout court d'ailleurs. Autant de côté du gouvernement que des rebelles.

A lire !

Un livre assez difficile du côté émotionnel, surtout quand on sait que c'est l'expérience vécu de l'auteur. Vraiment, à chaque fois que l'on pense avoir lu le pire, il y a quelque chose à ajouter. Un exemple incroyable de persévérance et d'espoir.

Etre un enfant dans un pays en guerre, partir la faire, et s’en sortir avec le sourire, j’avoue que ce genre de récit me laisse toujours pleins d’émotions contraire. A la fois heureux de savoir que l’enfant est devenu un adulte sans haine ni violence mais triste pour des raisons évidentes.

« J’étais agacé de vivre dans la peur. C’était comme si j’attendais à chaque instant que la mort vienne, et j’ai finalement décidé d’aller quelque part où je connaîtrais au moins un peu de paix. »

La Sierra Leone a connu des années particulièrement difficiles pendant la guerre civile, laissant des générations traumatisées, l’auteur retrace son parcours avec ses camarades dont peu ont survécu, et nous emmène au cœur du conflit avec beaucoup de justesse. Bien évidemment il faut avoir le cœur bien accroché durant une bonne partie du livre, son parcours à travers le pays pour enfin arriver en Guinée, porte de sortie vers sa famille d’adoption. C’est une belle histoire au final mais rappel combien n’ont pas eu autant de chance, enfants comme adultes.

Les pages défilent, les morts s’accumulent mais l’espoir reste.

A travers cette autobiographie, Ishmael Beah nous livre son passé en Sierra Leone où la guerre, entre l'armée et les rebelles, détruit son village et décime sa famille. Il n'a d'autre choix que de fuir avec une poignée d'amis. La peur est omniprésente à ce moment du récit : peur de se faire tuer, de mourir de faim, de soif... Ishmael et ses amis errent de village en village afin de survivre. Ils trouvent enfin un peu d'espoir lorsqu'ils découvrent un village tenu par l'armée régulière. Seulement, elle aussi recrute des enfants pour gonfler ses rangs. Ishmael et ses compagnons sont enrôlés de force.

A coup de manipulation, de propagande, de drogues, d'alcool et armés d'AK47, les enfants deviennent peu à peu des êtres insensibles. Des enfants-soldats. Ils vont alors se rendre coupables d'actes innombrables (meurtres, viols, etc.). L'auteur revient sur la folie, le cauchemar, le traumatisme qu'il va alors vivre pendant des années...

Enfin, Ishmael sera sauvé par l'UNICEF et placé dans un centre de rééducation où, lentement, il réussira à se débarrasser de la violence et de son addiction aux drogues. C'est là qu'il prendra conscience de ce qu'il a vécu, des atrocités qu'il a commises et qu'il doit revenir à la réalité. Il entamera un difficile retour à la vie civile aux États-Unis où il aura la chance d'être recueilli.

Dans Le chemin parcouru, l'auteur aspire à sensibiliser le lecteur sur l'horreur que vivent ces enfants manipulés... Ce témoignage est fort, poignant. On y vit les horreurs de la guerre du point de vue d'un enfant qui l'a d'abord subie, puis qui y a participé, qu'on voit devenir un monstre se retrouvant à chercher les massacres et enfin qui y a survécu avec son cortège de souvenirs macabres...

Le livre d'Ishmael Beah lui a permis d'intervenir dans le monde entier pour défenndre la cause des enfants-soldats.

A la fin du récit se trouve une chronologie détaillant les événements marquants de la Sierra Leone.

A noter que certains passages, d'une grande violence, peuvent rendre la lecture éprouvante (pour les adolescents aussi bien que pour les adultes !) et que le récit contient quelques longueurs...

Triste réalité de ce qui se passe en Afrique et toujours d'actualité en 2018.

Difficile de dire d'un livre qu'il est bien, surtout quand ça traite d'atrocité qui ont vraiment existé.

Il faut le lire absolument car c'est un beau témoignage qui se termine bien pour Ishmael Bea

Témoignage à vif, les atrocités de la guerre. J’ai beaucoup aimé non pas pour la cruauté et la malheureuse enfance d'Ismael évidemment mais pour sa force d’en être sorti malgré bien entendu des séquelles profondes (cauchemars, pensées qui reviennent sans cesse…)

Vraiment vraiment émouvant !! Je l'ai adorée, c'est un témoignage sous forme d'histoire et j'adore ça !!

Un témoignage fort sur l'horreur que vivent ces enfants forcés à devenir soldat et à tuer. On comprend bien le mécanisme qui se met en place.

Ce livre est très intéressant cas cela nous permet d'en savoir plus sur ce genre de guerre. Il touchant et assez dur. On a l'impression que Ismahel est un miraculé de cette guerre.