Le Cheval blanc
Auteur
- Elsa Triolet (Écrivain)
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Classement en biblio - 47 lecteurs
extrait
" C'était plein de monde dans la rue, un quadrille qui se déroulait entre le Dôme, la Rotonde, la Coupole... - Qu'est-ce que vous avez à me dire, Elisabeth ? Elisabeth marchait un peu derrière lui, il faisait de si grands pas.
Comme elle ne répondait pas, il s'arrêta : - Alors ? - Je vous aime, dit-elle le plus naturellement du monde... Ils marchèrent vers la gare Montparnasse. "
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Ce livre a longtemps traîné dans ma pile à lire mais j'ai fini par me lancer. Si j'ai eu un peu de mal pendant les cent premières pages, j'ai vite accroché avec le personnage principal, le fameux Michel Vignaud. Son esprit vagabond m'a beaucoup plu avec le fait qu'il ne veuille pas d'attaches, ne rien devoir à la société. J'ai également aimé que malgré ses nombreuses aventures, sa vision des femmes n'en n'est pas altérée ; il a un profond respect pour toutes personnes qu'il rencontre. L'atmosphère d'avant-guerre est aussi très intéressante, découvrir comment la France a appréhendé la guerre ou si elle la voyait venir la catastrophe. C'est donc une très bonne lecture, à la fois historique et féministe, qui parle aussi de notre société actuelle.
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Je suis tombée dessus par hasard, une pote me l'ayant passé comme ça juste pOur le nom de l'auteure, j'avais peur de ce qu'aller raconter ce livre...
Mais j'ai été vraiment surprise! Il m'a emporté, l'histoire de Michel est tellement passionnante, l'écriture simple et on ne s'ennuie pas une seconde. Vraiment une belle découverte!
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comment faire pour pouvoir lire ts le livre .....jdr l'histoire mais je ne sais pa comment faire
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Activité récente
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Résumé
Le Cheval blanc paraît en 1943. C'est le premier « vrai » roman d'Elsa Triolet. L'histoire est celle d'un jeune homme pris dans son époque, celle des années qui précèdent la Seconde Guerre mondiale. Sa quête d'un bonheur insaisissable est un véritable feu d'artifice. Tambour battant, on suit le rythme effréné de Michel Vigaud, vagabond de la vie et de l'âme. Incapable de se fixer, éternel insatisfait et en quête d'un amour toujours plus fort, il ne sait plus distinguer les jours des nuits, change de logis, de continent aussi, pour revenir en France. En proie au mal du pays, il découvre un état en guerre, où il finira par y laisser sa peau, enfin guéri…
On trouve déjà les thèmes majeurs de l'œuvre d'Elsa Triolet : la quête du bonheur et l'amour malheureux. Car Michel Vigaud est bien plus qu'un vagabond de l'amour. Il est un homme de la race des héros qui ne sait pas distinguer le bien du mal. L'auteur sait animer ses personnages, joue sur leurs ambiguïtés étonnamment humaines. On sent la prégnance très forte de la vie d'Elsa Triolet dans ce roman : les citations de Maïakovski, le mal du pays qu'elle eut la première fois qu'elle sortit de Russie, la quête de l'amour, son manque d'estime d'elle-même et enfin son penchant politique. En préface, Elsa Triolet le précise : « Le Cheval blanc est le plus autobiographique de mes romans, je veux dire le plus proche de ce que j'ai vu et senti du monde. Je ne pourrais ici donner les sources de ce roman, une à une, comme je l'ai fait pour d'autres, car toute ma vie en est la source et ce n'est pas d'une étincelle qu'il est né, mais des braises de tout ce qui a brûlé autour de moi. » Un roman qui se lit sur un rythme soutenu, à la cadence d'un coureur qui finira par toucher héroïquement le fond.
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