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- France : 1998-11-01 - Poche (Français)
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Résumé
Quatrième de couverture
On ne saurait dire de Pierre Bergounioux s’il croit que la nature qui les environne trempe les hommes d’une certaine façon ou si l’écrivain ne s’attache aux paysages que pour autant qu’ils offrent des parallèles dans le règne des humains.
Avec Le Matin des origines, il nous avait livré son côté lumineux, l’or et l’azur du Lot.
Le côté âpre, ombreux et mouillé, c’est vers la Corrèze, un peu plus tard dans la vie, qu’il faut le chercher. L’horizon y est borné par la succession des combes et des hauteurs, les éléments s’interpénètrent, tout s’y altère, se dissout dans l’indistinct ou manifeste un caractère hostile, accidenté. L’ingratitude du pays y fait faire très tôt l’expérience de la contrariété.
Mais cette expérience même recèle son précieux antidote : le rêve. Non pas les songes faciles mais les vrais rêves, « ceux qui nés du réel, travaillent à y retourner ». Il arrive que cette opiniâtreté porte ses fruits, le rêve se fait réalité. Or, à peine goûté cet instant de grâce, une nouvelle adversité se lève. Il n’est pas jusqu’au plateau qui n’échappe à cette présence obscure.
À celle-ci le lecteur lui aussi trouve un antidote : la richesse chatoyante de la langue de Bergounioux, sa précision scrupuleuse, la profondeur de la vision qu’elle porte.
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