Le Chien du Forgeron

Le premier chapitre a été un peu complique pour rentrer dans l'histoire, mais nécessaire. Ensuite j'ai beaucoup aimé. Transformé (voir détruire) un héro mythique en anti-héros à cause de sa brutalité et sa vanité c'est vraiment pas mal.

L'effet conteur qui nous raconte l'histoire est génial (juste eu du mal avec ses nombreuses aparté pour ravoir de la bière).

Bien loin des romans que je lis habituellement ! N'empêche qu'il en restera toujours un petit quelque chose gravé en moi. Roman médiéval d'un enfant promis à un destin glorieux et qui deviendra un antihéros. Tout ça parce que, croyant bien faire, il a tué le chien du forgeron et qui aura, pour punition, de le remplacer jusqu'à nouvel ordre. Chut ! Écoutez le narrateur qui l'a connu et va vous révéler le parcours de vie de Cuchulainn. Merci à l'auteur, muni d'une belle écriture, de faire connaître cette légende.

Le chien du forgeron est un personnage mythique, un personnage peu sympathique qui peut rendre la lecture difficile, car suivre ce chien du forgeron sombre n'est pas toujours agréable.

Au début de la lecture, on essaie de le comprendre, de compatir, mais au fil de son histoire, on y arrive de moins en moins et il devient de plus en plus détestable.

L'histoire racontée par un conteur est très intéressante et donne une originalité au livre.

J'ai trouvé le début long, mais la belle plume de l'auteur nous embarque et au fil des pages, on a envie de savoir comment va finir ce chien du forgeron.

Il y a bien sûr dans ce livre beaucoup de violence de tristesse. On déambule dans cet univers qui en devient sombre, à cause, de ce personnage. On voit arriver certaines scènes et on sait qu'on va avoir le cœur brisé.

Conclusion : une magnifique plume qui nous conte une histoire noire tragique que je ne peux que vous conseiller de tenter, malgré le début difficile par la suite ça ne se lâche plus.

Excellente réécriture du mythe de Chuchulain. Belle remise en cause avec un parti pris idéologique sans oublier une écriture fine et précise.

Le récit donne l'impression qu'on est dans la taverne avec ce barde qui nous conte une autre histoire. Un roman qui vaut largement le détour.

Le Chien du Forgeron est une réécriture du mythe celte de Cuchulainn. Il est conté par un narrateur interne à l'histoire, sous la forme d'un récit dans une taverne.

On suit le Chien de sa naissance à sa mort, en passant par tous les événements qui ont guidé sa vie. Tout est vu selon le prisme du réel, et non pas de la légende ou du mythe.

La psychologie des personnages est bien expliqué, ainsi que le pourquoi de leurs actions. Malgré cet aspect, jamais le Chien ne m'a paru sympathique, ni quasi aucun des autres personnages. A cause de cela, j'ai eu du mal à vraiment entrer dans le récit. Le sort des personnages m'était indifférent.

Le mythe est démantelé, patiemment et point par point. C'est là tout le but de ce roman, et Camille Leboulanger le fait à merveille. Je n'ai pas été passionnée par ce livre, justement à cause de cette déconstruction.

Pour autant, j'ai passé un bon moment de lecture, et je vais me pencher sur les autres romans de l'auteur.

Je ne sais pas pourquoi, de prime abord, quelque chose dans la narration me rebutait, me semblait trop "difficile". Je n'ai pas réussi à mettre les mots sur ce ressenti et j'ai persévéré.

Et je ne regrette pas ! Au fil des pages, j'ai découvert un texte attachant, tout en nuances et en demi-teintes. J'ai beaucoup apprécié cette narration, faite par un barde entouré de mystère, qui intervient de temps à autres dans l'histoire. J'ai apprécié les interruptions, les interactions avec son public - son lectorat.

Je ne connaissais que très peu la légende de Cuchulainn auparavant, aussi je n'ai peut-être pas profité au maximum du contraste entre la bête décrite et le héros habituellement dépeint. Mais dans ce livre, l'auteur réussit un tour de force : le Chien est détestable, on le méprise, et pourtant, on a envie de lire la suite de ses aventures. On a envie de tourner les pages, de savoir ce qui va lui arriver ensuite.

Dans ce texte, aucun personnage n'est un héros, aucun n'est "loyal bon". Ils ont tous leurs raisons, leurs blessures, leurs rancunes... Ils sont humains. Sauf peut-être Ferdiad, qui par contraste accentue encore l'inhumanité de Cuchulainn. Mais cela leur donne plus encore de nuance et de complexité, de réalisme aussi.

C'était le but, je pense, mais c'est un texte qui m'a fait réfléchir sur la réalité des actes de nos prétendus héros. J'ai hâte de découvrir d'autres textes de l'auteur !

J'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans le livre et à réellement accrocher à l'histoire. Etait-ce le style narratif, les chapitres trop longs ? (en général, ça ne me gêne pas, mais comme j'ai eu du mal à accrocher, forcément, je les ai trouvé trop longs). Je ne saurais dire.

Quoi qu'il en soit, ce livre reste une réécriture de mythe intéressante, avec sa critique de la virilité que je trouve tout à fait bien amenée, ça prenait tout son sens dans l'histoire de Cuchulainn.

Ca reste un bon livre, j'ai apprécié les commentaires du narrateur quand il arrivait à certains passages de l'histoire qu'il contait.

Et il faut également reconnaitre que c'est un très beau livre.

Mon premier ressenti en finissant cette lecture c'est la qualité de plume de l'auteur. C'est avec talent qu'il met en scène son conteur qui va déconstruire au fil de son récit le mythe du héros, celui de Cuchullain, le Chien du forgeron. On plonge donc au milieu des clans Celtes en Irlande, dans une période de faste et de paix. Un enfant dont la conception reste floue, fils de chef ou de dieu ? Va grandir sous nos yeux pour devenir ce héros mythique, mais, l'est il vraiment ? Un guerrier hors pair, nul doute, mais surtout un jeune homme persuadé de sa force ,de son futur auréolé de gloire et sans remettre jamais en question le fait que absolument tout, lui est dû. Les batailles sont pour lui source de plaisir, les femmes il les prend persuadé qu'elles en sont ravies, les leçons bien inutiles car il suffit de les interpréter comme il le souhaite. Et tout au long de l'histoire, l'auteur interpelle par son conteur sur des sujets important, comment les événements finissent par être embellis, la relation parfois toxique entre les hommes et les femmes, et dans le thème du livre, qui devient le héros ? celui qui a su faire parler de lui à travers les siècles par ses prouesses guerrière ou celui au même talent qui se pose dans l'ombre, pour une vie paisible en vue d'apprendre le maniement des armes avec modération aux plus jeunes ? Lequel dont on se souviendra ?

Le chien du forgeron, de Camille Leboulanger ; je n'ai pas trop accroché.

On nous raconte globalement l'histoire / les origines du personnage celte mythique de Cúchulainn, sa vie, etc.

Déjà j'ai eu beaucoup de mal avec le style d'énonciation (c'est raconté par un conteur, qui donc parle à son auditoire ; je pense que je conçois l'intérêt théorique, mais ça n'a pas du tout marché sur moi, et les coupures incessantes à base de « resservez-moi à boire pour que je vous raconte la suite » m'ont complètement fait sortir du récit)

Je n'ai eu aucun attachement aux personnages (encore une fois c'est a priori fait exprès, et le message derrière de « les héros sont créés par les contes mais en vrai c'était plutôt des pourritures » pourrait être très intéressant, mais du coup bah voilà 🤷‍♂️)

Et en plus, la mythologie celtique est une mythologie que je connais très très peu (genre j'ai écouté Manau, quoi) ce qui rend l'accès au livre et à son message encore plus ardu (c'est intéressant dans l'idée, et il est très probable que le même truc fait plutôt sur Achille ou autre héros mieux installé dans mon imaginaire aurait bien mieux fonctionné. Même si je suis très pour l'ouverture aux autres cultures et que sortir un peu de la réécriture perpétuelle de toujours les mêmes mythes c'est très bien, du coup il me manquait clairement des clefs de lecture)

Bref, l'idée était intéressante, les messages sous-jacents de féminisme et contre la masculinité toxique sont toujours bienvenus dans un roman, mais malgré tout c'est plutôt passé à côté pour moi 🤷‍♂️

Pour commencer, je n'ai pas rencontré de difficulté pour entrer dans l'histoire. L'auteure nous amène tout de suite dans le vif du sujet tout en nous donnant les explications nécessaires pour ne pas nous perdre. Nous entamons donc cette lecture relativement facilement et rapidement.

Le personnage principal, le Chien, était agréable à suivre, mais j'avoue que je ne me suis pas attachée à lui. Il faut dire qu'il a un certain caractère avec un manque d'humanité notable. C'est d'ailleurs pour ça qu'il est appelé ainsi. Comme c'était nécessaire à l'histoire, c'est normal, mais de ce fait je n'ai pas eu d'affinité pour lui.

L'action est très présente dans ce livre, voire même omniprésente. L'auteure ne lésine pas sur les rebondissements et sur les surprises, ce qui nous garde captivés du début à la fin. Difficile de s'ennuyer avec tout ce qu'il se passe !

L'univers est très intéressant et original. J'avoue que je ne m'attendais pas à ça en lisant le titre et le résumé. Mais l'histoire a très bien été construite par l'auteure, si bien qu'on s'y plonge facilement.

La fin m'a un peu surprise, car j'avoue que je m'attendais à autre chose. Pour autant, avec du recul, c'était la fin logique des choses. Il ne pouvait en être autrement. Ça clôt donc magnifiquement bien ce roman.

L'écriture est fluide et agréable à lire. Elle est simple et nous emmène facilement dans l'histoire. Les descriptions sont également très bonnes, juste assez nombreuses pour nous permettre de bien imaginer les scènes.

Pour conclure, j'ai passé un bon moment avec ce roman, même si ce n'est pas vraiment mon genre préféré. L'histoire est bien construite et fluide. Et surtout, elle est originale, elle change de ce que j'ai l’habitude de lire. Alors si vous recherchez une lecture fantasy pour cet été je vous recommande ce livre !

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