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Notre Albert possède une justification intime pour tout ce qu'il fait, parfaitement structurée dans sa psyché. C'est un processus construit pendant des années d'expériences,, de traumatismes ou de fantasmes. C'est pourquoi nous ne devons pas tenter d'imagner ce qu'il va faire,mais nous efforcer de comprendre comment il en est arrivé à faire ce qu'il a fait. En espérant ainsi remonter jusqu'à lui.
Afficher en entierles enfants prennent le bonheur partout où il se trouve...
Afficher en entierElle se releva et recommença à marcher. Elle fournissait un effort énorme pour faire un seul pas. Elle se sentait comme dans ces rêves où quelqu'un nous poursuit et où on n'arrive pas à courir, parce que nos jambes sont lourdes, comme si on était immergé jusqu'aux genoux dans un liquide dense. Sa blessure pulsait, mais elle ne perdait pas beaucoup de sang. Elle avait bien mesuré son tir. Elle sera les dents et, pas après pas, il lui semble que la sortie se rapprochait.
Afficher en entierL'aube se levait timidement sur les champs. Les collines, succession de gigantesques vagues de terre, étaient à peine éclairées. Le vert intense des prés libérés de la neige se détachait sur les nuages gris. Une bande d'asphalte glissait dans les vallées, dansante, en harmonie avec l'idée de mouvement qui était imprimée dans le paysage.
Afficher en entierMila pensait que chacun de nous a un chemin. Un chemin qui nous mène chez nous, vers nos proches, les gens à qui nous sommes le plus liés. D'habitude, c'est toujours le même chemin, on l'apprend dès l'enfance et on le suit pour la vie. Mais il arrive que ce chemin se brise, qu'il reprenne ailleurs. Ou bien, après avoir suivi un parcours sinueux, il revient au point de rupture. Ou encore, il reste comme suspendu.
Mais parfois, il se perd dans l'obscurité.
Afficher en entierLa mort, surtout si elle est violente , exerce une drôle de fascination sur les vivants. Devant un cadavre, nous sommes tous curieux. La mort est une dame très séduisante.
Afficher en entierUne initiative avait été lancée: "Une bougie pour chaque fenêtre". Ces petites flammes, visant à scander l'attente du "miracle", ne seraient éteintes que quand la sixième fillette rentrerait chez elle. Des gens qui s'ignoraient depuis toujours vivaient, grâce à cette tragédie, une nouvelle expérience: le contact humain. Ils n'avaient plus à chercher en vain des prétextes pour entrer en relations les uns avec les autres. Parce qu'il était évident qu'ils avaient désormais quelque chose en commun: la pitié pour cette créature. Et cela les aidait à communiquer.
Afficher en entierTous les assassins ont un "dessein", une forme précise qui leur procure de la satisfaction, de l'orgueil. Le plus difficile est de comprendre leur vision. C'est pour cela que Goran était là.... Pour qu'il repousse ce mal inexplicable à l'intérieur des notions rassurantes de la science.
Afficher en entierComme tous les criminologues qui travaillaient pour la police, il avait ses méthodes. Avant tout, attribuer des traits au criminel, afin d'humaniser une figure encore abstraite et indéfinie. En effet, devant un mal aussi féroce et gratuit, on tend à oublier que l'auteur, tout comme la victime, est une personne, avec une existence souvent normale, un travail et parfois aussi une famille.
Afficher en entierLes gares. Lieu de passage pour les uns, but pour les autres qui s'arrêtent là et n'en repartent plus. Les gares sont une sorte d'antichambre de l'enfer, où les âmes perdues s'amassent en attendant que quelqu'un vienne les chercher.
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