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L’acte doit être répété. Parce que l’effet s’atténue, le souvenir ne suffit plus, et un sentiment d’insatisfaction et de dégoût s’installe. Les fantasmes ne suffisent plus, il faut répéter le rituel. Le besoin doit être satisfait. À l’infini.
Afficher en entierParce que les enfants sont parmi nous. Parfois, il suffit de les chercher dans les adultes qu'ils sont devenus.
Afficher en entierParce que toute douleur a sa prose, qui doit être respectée.
Afficher en entierOn appelle pareidolie la tendance instinctive à trouver des formes familières dans des images désordonnées. Dans les nuages, dans les constellations ou même dans les flocons d’avoine qui flottent dans une tasse de lait.
Afficher en entierEncore une fois, Albert avait mis en évidence l'hypocrisie de cette fraction du genre humain qui se sent "normale" juste parce qu'elle ne tue pas les fillettes innocentes en leur tranchant un bras. Mais qui est capable d'un crime tout aussi grave : l'indifférence.
Afficher en entierDes milliers d'oiseaux dans le noir, contraints à crier autour d'une lumière improbable. Nous ne pouvons pas les voir, mais eux, ils nous observent - des milliers d'oiseaux. Que sont-ils ? C'est simple. Mais c'est aussi très illusoire. Et il faut se méfier des illusionnistes : parfois, le mal nous trompe en revêtant la forme la plus simple des choses.
Afficher en entier- C'est un prédateur, non ? Alors apprends-moi à chasser...
Afficher en entierSteve était trop ''normal'' pour être un monstre. Trop semblable à eux. Paradoxalement, l'idée qu'il y ait quelqu'un d'autre derrière lui, un être encore mystérieux, un vrai monstre, les rassurait.
Afficher en entierVous pensez que cela a un sens ? reprit Goran en les regardant, cette fois-ci. Eh bien, oui... Cinq bras enterrés. Des morceaux. Sans corps. Si nous le décidons, personne ne verra de cruauté dans tout cela. Sans les visages, pas d'individus, pas de personnes. Nous devons seulement nous demander où sont ces fillettes. Parce qu'elles ne sont pas là, dans ces trous. Nous ne pouvons pas les regarder dans les yeux. Nous ne pouvons pas percevoir qu'elles sont comme nous. En réalité, il n'y a rien d'humain dans tout cela. Ce ne sont que des morceaux... Pas de compassion. Il ne nous y a pas autorisés. Il ne nous a laissé que la peur.
Afficher en entierLa douleur physique l’irradia dans tout son fracas silencieux. Elle remonta de la plaie le long du corps. Elle atteint le sommet de sa tête, la nettoyant des images de mort.
« Ceci est pour toi, Anneke », dit Mila au silence.
Puis, enfin, elle pleura.
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