Extraits

Là dedans se trouvaient les réponses. Mais le plus difficile était de trouver les quesions.

C'est la seule chose qui lui reste. L'espoir. La capacité de ne pas s'abandonner completement à l'horreur.

Cette bulle de lumière était entourée d'une obscurité épaisse, prête à l'envahir d'un moment à l'autre.

La douleur n'existe pas. Comme toute la gamme des émotions humaines d'ailleurs. C'est juste une question de chimie. L'amour n'est qu'une question d'endorphines. Nous ne sommes que de la chair.

Tout finit toujours par guérir.

L'aube se levait timidement sur les champs. Les collines, succession de gigantesques vagues de terre, étaient à peine éclairées. Le vert intense des prés libérés de la neige se détachait sur les nuages gris. Une bande d'asphalte glissait dans les vallées, dansante, en harmonie avec l'idée de mouvement qui était imprimée dans le paysage.

Quand je plonge dans l'obscurité pour en sortir quelqu'un, il faut toujours trouver une raison, une raison forte qui me ramène à la lumière. C'est une sorte de cordon de sécurité pour revenir en arrière. L'obscurité nous appelle, nous séduit par son côté vertigineux. Il est difficile de résister à la tentation... Il y a toujours quelque chose qui nous suit, de ce trou noir,qui reste accroché à nos basques. Et il est difficile de s'en débarasser.

Combien coûte l'âme d'un homme?

Mila était restée sur le seuil et avait remis son pistolet dans son étui, rassurée par les mots de Goran accroupi sous le bureau.

- je vais t'emmener prendre ton petit déjeuner. Qu'est-ce qui te ferait plaisir? Des beignets?

Mila sourit. La frayeur était passée.

Goran ajouta :

-Viens, je te prends dans mes bras.

Alors elle le vit sortir de sous le bureau, faisant un effort pour se remettre debout.

Mais il n'y avait aucun enfant dans ses bras.

La douleur n’existe pas. Comme toute la gamme des émotions humaines, du reste. C’est juste une question de chimie. L’amour n’est qu’une question d’endorphines. Avec une piqûre de Pentothal, je peux vous débarrasser de toute exigence affective. Nous ne sommes que de la chair.