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Je me souviens encore de ce petit matin où mon père m'emmena pour la première fois visiter le Cimetière des Livres Oubliés. Nous étions aux premiers jours de l'été 1945, et nous marchions dans les rues d'une Barcelone écrasée sous un ciel de cendre et un soleil fuligineux qui se répandait sur la ville comme une coulée de cuivre liquide.

– Daniel, me prévint mon père, ce que tu vas voir aujourd'hui, tu ne dois en parler à personne. Pas même à ton ami Tomás. A personne.

– Pas même à maman ? demandai-je à mi-voix.

Mon père soupira, en se réfugiant derrière ce sourire triste qui accompagnait toute sa vie comme une ombre.

– Si, bien sûr, répondit-il en baissant la tête.

Pour elle, nous n'avons pas de secrets. Elle, on peut tout lui dire.

Peu après la fin de la guerre civile, ma mère avait été emportée par un début de choléra.

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Ne fais jamais confiance à personne, Daniel, et surtout pas à ceux que tu admires. Ce sont eux qui te porteront les coups les plus terribles.

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Je l'écoutai me parler des mystères de Notre-Dame, d'une prétendue barque fantôme qui voguait la nuit sur la Seine pour recueillir les âmes des amants désespérés qui s'étaient suicidés en se jetant dans l'eau glacée, de mille et une histoires fantastiques qu'il inventait au fur et à mesure de manière à ne pas me laisser le temps de poser des questions.

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Pour la première fois, la flamme éclaira son visage. J'en fus glacé jusqu'à l'âme. Ce personnage n'avait ni nez, ni lèvres, ni paupières. Sa face était un masque de peau noire et couvert de cicatrices, dévoré par le feu. C'était bien cette figure de mort qu'avait frôlée Clara.

< Je les brûle<, murmura-t-il, une haine venimeuse dans la voix et le regard.

Un souffle de brise éteignit l'allumette qu'il tenait entre ses doigts, et son visage fut de nouveau plongé dans l'obscurité.

partie II: 1950-1952, Malheur et Compagnie, chap.1, page 76

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“Je lui dis comment, jusqu'à ce moment là, je n'avais pas compris que cette histoire était une histoire de gens seuls, d'absences et de disparitions, et comment, pour cette raison, je m'étais réfugié en elle au point de la confondre avec ma propre vie, comme quelqu'un qui s'échappe d'une page de roman parce que ceux qu'il a besoin d'aimer sont seulement des ombres qui vivent dans l'âme d'un étranger.”

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Nous sommes prêts à croire n'importe quoi plutôt que d'affonter la vérité.

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Les hasards sont les cicatrices du destin. Nous sommes les marionnettes de notre inconscience.

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Quelqu'un a dit un jour que se demander simplement si on aime est déjà la preuve qu'on a cessé d'aimer.

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- Vous parlez de Bea comme s'il s'agissait d'un trophée.

- Non. Je parle comme d'une bénédiction, corrigea Fermin. Ecoutez, Daniel. Le destin attend toujours au coin de la rue. Comme un voyou, une pute ou un vendeur de loterie : ses trois incarnations favorites. Mais il ne vient pas vous démarcher à domicile. Il faut aller à sa rencontre.

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Dans ce lieu, les livres dont personne ne se souvient, qui se sont évanouis avec le temps, continuent de vivre en attendant de parvenir un jour entre les mains d'un nouveau lecteur, d'atteindre un nouvel esprit.

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