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Un jour, j'ai entendu un habitué de la librairie de mon père dire que rien ne marque autant un lecteur que le premier livre qui s'ouvre vraiment un chemin jusqu'à son coeur. Ces premières images, l'écho de ces premiers mots que nous croyons avoir laissé derrière nous, nous accompagnent toute notre vie et sculptent dans notre mémoire un palais auquel, tôt ou tard - et peu importe le nombre de livres que nous lisons, combien d'univers nous découvrons - nous reviendrons un jour.
Afficher en entierChaque livre, chaque volume que tu vois, à une âme. L'âme de celui qui l'a écrit, et l'âme de ceux qui l'ont lu, ont vécu et rêvé avec lui. Chaque fois qu'un livre change de mains, que quelqu'un promène son regard sur ses pages, son esprit grandit et devient plus fort.
Afficher en entierUn secret vaut ce que valent les personnes qui doivent que le garder.
Afficher en entierMéchants, non, rectifia Fermin. Imbéciles, ce qui n'est pas la même chose. La méchanceté suppose une détermination morale, une intention et une certaine réflexion. L'imbécile, ou la brute, ne s'attarde pas à réfléchir ou à raisonner, Il agit par instinct, comme un boeuf de labour, convaincu qu'il fait le bien, qu'il a toujours raison, et fier d'emmerder, sauf votre respect, tout ce qu'il voit différer de lui, que ce soit par la couleur, la croyance, la langue, la rationalité ou, comme dans le cas de M. Fédérico, la manière de se distraire. p. 205
Le monde, il a surtout besoin d'un peu plus de charité chrétienne et de moins d'hypocrites. On dirait que ce pays est peuplé de cafards. C'est tout le temps fourré à la messe, mais ça se fiche bien de Notre-Seigneur Jésus. Merceditas, laissons de côté l'industrie du missel, elle est une partie du problème, pas sa solution. p. 206
Les livres sont des miroirs, et l'on n'y voit que ce qu'on porte en soi-même. p. 277
Afficher en entierLoin de se vanter de son éthique du travail, il plaisantait sur cette frénésie de production et la décrivait comme une forme mineure de lâcheté.
- Pendant qu'on travaille, on ne regarde pas la vie dans les yeux.
Afficher en entier« Les guerres sont sans mémoire, et nul n'a le courage de les dénoncer, jusqu'au jour où il ne reste plus de voix pour dire la vérité, jusqu'au moment où l'on s'aperçoit qu'elles sont de retour, avec un autre visage et sous un autre nom, pour dévorer ceux qu'elles avaient laissés derrière elles. »
Extrait de
L'Ombre Du Vent
Zafon, Carlos Ruiz
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Afficher en entier« De quoi souffre-t-il ?
– Je pourrai vous dire que c'est du cœur, mais il meurt de solitude. Les souvenirs sont pires que les balles. »
Extrait de
L'Ombre Du Vent
Zafon, Carlos Ruiz
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Afficher en entier« Des années d'enseignement lui avaient donné le ton ferme et didactique de celui qui est habitué à être entendu mais se demande s'il est écouté. »
Extrait de
L'Ombre Du Vent
Zafon, Carlos Ruiz
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Afficher en entier« C'était un garçon très réservé, et j'avais parfois l'impression que le monde et les gens ne l'intéressaient plus. M. Cabestany pensait qu'il était très timide et un peu lunatique, mais moi je me disais que Julián se consacrait au passé, enfermé dans ses souvenirs. Julián vivait toutes portes fermées, pour et dans ses livres, comme un prisonnier de luxe.
– Vous en parlez comme si vous le jalousiez.
– Il y a des prisons pires que les mots, Daniel ! »
Extrait de
L'Ombre Du Vent
Zafon, Carlos Ruiz
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Afficher en entier« Méchants, non, rectifia Fermín. Imbéciles, ce qui n’est pas la même chose. La méchanceté suppose une détermination morale, une intention et une certaine réflexion. L'imbécile, ou la brute, ne s'attarde pas à réfléchir ou à raisonner. Il agit par instinct, comme un boeuf de labour, convaincu qu'il fait le bien, qu'il a toujours raison, et fier d'emmerder, sauf votre respect, tout ce qu'il voit différer de lui, que ce soit par la couleur, la croyance, la langue, la nationalité ou, comme dans le cas de M. Federico, la manière de se distraire. En fait, le monde aurait besoin de plus de gens vraiment méchants et de moins de simples crétins... »
Extrait de
L'Ombre Du Vent
Zafon, Carlos Ruiz
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