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Ma première plongée dans Le Cimetière des livres oubliés, avec L'ombre du vent, m'avait gratifié de trois superbes coups de coeur. Le premier était pour l'auteur et sa plume, le second pour la ville de Barcelone, que je reconsidérais sous un autre œil, et le troisième pour Frédéric Meaux, le narrateur de la version audio que je m'étais procurée pour cette découverte.

Au moment où j'estimais que suffisamment de temps avait passé (mais pas trop) pour me plonger de nouveau dans l'ambiance spéciale de ce Barcelone beau et sombre que nous conte si bien Carlos Ruiz Zafón, il ne faisait aucun doute que ce serait encore une fois par le biais du livre audio et de la narration envoûtante de M. Meaux, puisqu'il s'est chargé de tous les tomes de la saga. Pourquoi ne pas reproduire le tiercé gagnant ?

Dès les premiers chapitres, mon impression s'orientait vers le déjà-vu, en me disant que l'auteur nous ressortait les mêmes schémas que dans L'ombre du vent, avant de finalement me raviser. Ce tome-ci est bien plus sombre, plus amer encore, et voit les événements évoluer de façon bien différente, moins heureuse, pour une "même" situation de départ. Le fait qu'ici ce soit le personnage principal, David, qui soit victime de coups du sort et d'injustice, et en cultive du ressentiment et de l'amertume à longueur de temps, y fait beaucoup. Cet aspect m'a refroidie dans mon appréciation, d'autant plus que David se complaisait dans une passivité agaçante. Heureusement, la narration au poil de Frédéric Meaux a beaucoup aidé à donner du relief à cette partie plutôt longue et le récit change de ton et d'intérêt quand entre en scène le personnage secondaire d'Isabella.

Alors que je me disais que ce tome était pauvre des personnalités originales et lumineuses qui avaient fait le sel du précédent opus par leur gouaille et leurs anecdotes, elle est arrivée telle un souffle de fraîcheur qui chasserait un air stagnant. Pourtant, pour qui a gardé en tête la chronologie, il n'est pas difficile de comprendre qui elle est et de se rappeler son triste destin. Un détail qui reste dans un coin du cœur, à tirailler, alors qu'on ne peut que s'attacher à elle.

Globalement, j'ai aussi trouvé que les moments de tension et de suspens étaient mal répartis. En résumant grossièrement, je dirais que la première moitié du livre est consacrée à l'histoire d'amour de David et la seconde à son enquête autour des événements particuliers et étranges liés au précédent propriétaire de son logement. Comme l'histoire d'amour trop compliquée n'a pas su vraiment me toucher, je me suis sentie moins impliquée, moins captivée et j'ai attendu patiemment que l'intrigue empruntée au thriller décolle et s'intensifie pour prendre le dessus. Ça a mis son temps, mais une fois dedans, je suis restée scotchée à attendre le dénouement.

Je suis d'ailleurs très surprise de la teneur persistante en fantastique. Ça faisait toute la beauté du premier tome, cette façon qu'avait l'auteur de cultiver les désirs et les fantasmes profonds d'un lecteur pour en faire le coeur de son mystère. J'attendais quelque chose dans ce goût pour Le jeu de l'ange, mais j'ai été déçue par la réponse apportée. Mais, alors que je pondère cette déception en la relativisant, je me demande si on ne tient pas là quelque chose de la mythologie de cet univers ancré dans le réalisme magique. A creuser avec les prochains tomes ?

Pour finir, ce tome a certainement eu moins d'écho en moi car il mettait en avant l'écrivain et non-plus le lecteur. Toute cette thématique autour de la création, la valeur d'un auteur et d'une œuvre, la problématique du écrire pour vivre ou vivre pour écrire, était très intéressante, mais elle me charmait moins que tous les clins d'oeil au lecteur amoureux des livres et des histoires que j'avais l'impression que Carlos Ruiz Zafón m'adressait personnellement et avec connivence dans L'ombre du vent.

En bref, encore une bonne expérience de lecture dans l'univers du Cimetière des livres oubliés, même si le coup de cœur du premier tome n'a pas été reporté sur celui-ci. Je n'en ai pas moins passé un très bon moment de lecture avec la poésie douce amer de Ruiz Zafón toujours sublimée par la narration adéquate de Frédéric Meaux. Mes attentes étaient nombreuses, la barre était placée très haut et la comparaison facile, d'autant plus du fait des similitudes des situations, alors la pointe de déception ressentie est finalement normale. J'accepte cependant cette baisse d'intérêt et je ne manquerai pas de poursuivre ma découverte de ce cycle à l'ambiance particulière et dont les Sempere Père(s) & Fils sont les solides piliers.

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