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Dans la Barcelone de 1957, sous un matin de plomb et de givre du mois de décembre, Daniel reçoit la visite d'un étrange inconnu qui lui offre, pour l'achat d'une vieille édition du Comte de Monte-Cristo, une somme démesurée. Plus inquiétant, il laisse le précieux ouvrage accompagné de quelques mots menaçants à l'encontre de Fermín. Interrogé par Daniel, celui-ci va alors plonger dans les abîmes d'un passé qu'il aurait préféré oublier : la prison de Montjuïc dans laquelle il faillit trouver la mort en 1939, les mensonges qu'il fallut inventer, les ombres auxquelles il crut échapper.
Désormais, les fantômes oubliés semblent crier vengeance. En conteur halant, Zafón poursuit son hommage à cette obsession qui s'insinue partout, à chaque coin de rue, cette fièvre qui habite ses héros maudits : la littérature comme seule compagne viable.
Et si un jour, agenouillé devant sa tombe, tu sens que le feu de la rage tente de s'emparer de toi, rappelle-toi que dans mon histoire, comme dans la tienne, il y a eu un ange qui détient toutes les réponses.
Dans la lignée des précédents !!! Toujours très addictif ! Vous trouverez des personnages captivants, une intrigue passionnante et un style d'écriture ensorcelant, qui est riche mais pas excessif. Le ton est approprié et les descriptions sont suffisamment détaillées pour vous plonger dans l'atmosphère, que vous soyez dans n'importe quel endroit.
J'ai adoré ce livre qui nous permet d'aller plus loin dans l'histoire et dans la personnalité des personnages, ce livre qui réunit les 2 tomes précédents. Il se lit bien plus vite que les autres.
Cette saga est vraiment incroyable et le fait que tout ce qu'on connaît déjà se recroise, c'est extrêmement bien pensé, ça retourne le cerveau, j'ai adoré.
Dans le prisonnier du ciel, on retrouve tous les personnages principaux des deux tomes précédents. Nous rejoignons Martin et Isabella, la librairie Sempere et les deux partenaires principaux de l'ombre du vent ; Daniel et Fermin.
Les chapitres se dévorent rapidement, nous découvrons l'histoire de Fermin Romero De Torres. Rien que son nom est une musique à mes oreilles. Sa rencontre avec Martin…
Je ne vous en dis pas plus, un chef-d'oeuvre.
La fin m'a laissé scotché.
Je suis donc impatiente de lire le quatrième tome : le labyrinthe des esprits
Petit coup de cœur pour le personnage de Fermin qui fait fondre les plus endurcis. Un petit homme gringalet dont les réparties sont aussi savoureuses qu'amusantes et dont le passé obscure s'éclaircit dans ce tome. Tout n'est pas dévoilé, seulement depuis son arrivée au mont Montjuic, forteresse qui domine Barcelone et où on expédie en fourgon les prisonniers pour être torturés, jugés et fusillés pendant le régime franquiste. Là, il va devenir le voisin de cellule de l'intrigant David Martin qui va lui redonner espoir tout en lui confiant une mission qui va le lier au destin des Sampere et Fils.
Une lecture envoûtante et émouvante dans cette ville espagnole où les personnages oscillent entre peur et entraide et nous entre émotion et sourire.
Ce 3eme tome est bien moins mystérieux que l'ont été les deux précédents, mais il était tout de même très bien. Il nous permet d'en apprendre plus sur le passé de Fermín, qui est un personnage plutôt intéressant. Mais il nous permet également de nous enfoncer un peu plus dans les interrogations que l'on avait à la sortie du tome 2 et ça c'est génial. Je vais donc de ce pas lire le 4eme et dernier tome, pour enfin avoir le fin mot de l'histoire !
Du suspense oui ...voici le 3e tome du " cimetière des livres oubliés" et toujours autant de plaisir à connaître la suite de l'intrigue. L'écrivain tient bien en main ses personnages et nous emmène dans des histoires fabuleuses. Merci Monsieur Zafon!
Quelle grande joie pour moi de retrouver les personnages du tome 1, et de découvrir l'histoire de Fermín ! Ce tome 3 m'a laissé l'impression d'une parenthèse dans cette saga, avec une intensité moindre, malgré la dureté des souvenirs de Fermín et ce qu'il a enduré. J'espère un final tout en puissance et riche en révélations.
A l'idée de retrouver la plume de Carlos Ruiz Zafon, les personnages de L'ombre du vent, la Barcelone troublée de l'après guerre et la narration impeccable de Frédéric Meaux sur les livres audio, j'étais déjà en mode jubilation.
Du coup, même si ce tome est très court, quel plaisir de voir qu'il se rattache directement au premier dans la chronologie de cette histoire et qu'il se concentre sur le passé de notre cher Fermin. Rien que ça, je suis déjà aux anges.
Mais la vraie bonne surprise, c'est qu'il permet de rattacher ensemble tellement de morceaux du grand puzzle qu'est Le cimetière des livres oubliés, amorçant même un tournant important dans son final qui donne envie d'enchainer directement sur Le labyrinthe des esprits.
Mais l'expérience sur cette série m'a appris qu'il était bon d'en espacer les lectures afin de laisser retomber les attentes, l'auteur ne les ayant jusque là que peu exaucées (mais sans que ce soit un mal).
En bref, un tome charnière dans la série qui, bien que court, possède toutes les qualités de ses prédécesseurs.
Objectivement je reconnais que ce livre a des personnages travaillés avec leurs caractères propres, une intrigue réfléchi et creusé mais ça m'a laissé assez de marbre. L'auteur a une plume agréable bien sûr mais ce n'était pas une histoire pour moi je pense.
Résumé
Dans la Barcelone de 1957, sous un matin de plomb et de givre du mois de décembre, Daniel reçoit la visite d'un étrange inconnu qui lui offre, pour l'achat d'une vieille édition du Comte de Monte-Cristo, une somme démesurée. Plus inquiétant, il laisse le précieux ouvrage accompagné de quelques mots menaçants à l'encontre de Fermín. Interrogé par Daniel, celui-ci va alors plonger dans les abîmes d'un passé qu'il aurait préféré oublier : la prison de Montjuïc dans laquelle il faillit trouver la mort en 1939, les mensonges qu'il fallut inventer, les ombres auxquelles il crut échapper.
Désormais, les fantômes oubliés semblent crier vengeance. En conteur halant, Zafón poursuit son hommage à cette obsession qui s'insinue partout, à chaque coin de rue, cette fièvre qui habite ses héros maudits : la littérature comme seule compagne viable.
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