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- Bonjour, madame Callaway, dit-il. Ces fleurs sont pour vous.

Je gémis.

- Merci, Joe, répondit ma mère en se retenant de rire. C’est ce que j’ai dit il y a dix minutes quand tu me les as offertes, avant que tu t’assoies ici et que tu me dévisages en attendant le retour de Ox.

- C’est vrai. De rien. En parlant de Ox, je suis venu pour discuter de lui avec vous.

- Tu portes un nœud papillon, dis-je inutilement.

Il jeta un coup d’œil dans ma direction.

– Maman a dit que je devais me mettre sur mon trente et un pour ça.

J’entendis un petit ricanement à travers la fenêtre ouverte au-dessus de l’évier.

Et je sus.

Je m’approchai de la fenêtre et regardai dehors.

Là, assis sur l’herbe, se tenaient le reste des Bennett.

Putains de loups-garous.

– Bonjour, Ox, dit Elizabeth sans une once de honte. Belle journée, n’est-ce pas ?

– Je réglerai tout ça avec vous plus tard, répondis-je.

– Ooh, intervint Carter. Tu viens juste de me donner des frissons.

– Nous sommes uniquement là en soutien, dit Kelly. Et pour nous moquer de l’embarras de Joe.

– J’ai entendu ! s’écria celui-ci derrière moi.

Je me tapai la tête contre le rebord de la fenêtre.

– Maggie, dit Joe. Puis-je vous appeler Maggie ?

– Bien sûr. Tu peux m’appeler Maggie.

Tout ça semblait fortement amuser ma mère. La traîtresse.

– Bien, dit Joe, de toute évidence soulagé. Est-ce que vous connaissez Ox, ici présent ?

– J’ai entendu parler de lui.

– D’accord.

Joe jeta un coup d’œil sur sa note avant de regarder à nouveau ma mère.

– Il arrive un moment dans la vie de tout loup-garou où il est en âge de prendre certaines décisions pour son avenir.

Je me demandai si lui jeter quelque chose dessus le distrairait assez longtemps pour que je puisse le traîner hors de la cuisine. Je jetai un coup d’œil par-dessus mon épaule, vers la fenêtre. Carter me fit « coucou ! » de la main. Le salaud !

– Mon avenir, déclara Joe, c’est Ox.

Ah Seigneur, comme c’était douloureux !

– Vraiment ? demanda ma mère. Comment le sais-tu ?

– Il est très gentil, dit Joe avec sérieux. Et il sent bon. Et il me rend heureux. Et je ne veux rien d’autre que de poser ma bouche sur lui.

– Tant pis, dit Thomas. On a essayé.

– C’est notre petit flocon de neige, lui répondit Elizabeth.

– Tu veux quoi ? demandai-je à Joe, incrédule.

Il grimaça.

– Je ne voulais pas le dire comme ça.

Il transpirait bien plus abondamment maintenant, alors qu’il regardait à nouveau ma mère.

– Je veux faire la cour à votre fils.

– Qu’est-ce que ça veut dire ? demanda-t-elle.

– Ça veut dire que je veux subvenir à ses besoins pour lui prouver ma valeur, dit Joe. Et ensuite, une fois qu’il aura accepté d’être à moi, je le monterai, puis je le mordrai et tout le monde saura que nous nous appartenons.

Ma respiration se fit horriblement sifflante.

– Joe, l’interpella Elizabeth depuis la fenêtre. Ne parle peut-être pas encore de cette partie-là. Ni jamais.

– D’accord, dit Joe en tirant sur son nœud papillon comme s’il était trop serré. Oubliez cette dernière partie.

– Je ne sais pas si je vais pouvoir, dit ma mère en nous regardant à tour de rôle.

– Monter ? parvins-je à dire. De tout ce que tu aurais pu dire, tu as choisi monter ?

– Je suis nerveux ! s’écria Joe. C’est pas ma faute ! C’est le seul truc que j’ai trouvé !

– Tu l’as écrit, lui sifflai-je.

– Je veux dire, intervint ma mère, tu as lancé ça comme si ce n’était rien.

J’ignorai les rires étouffés derrière moi.

– D’accord, dit Joe. Réessayons. Salut, Maggie. Comment vas-tu ? Ces fleurs sont pour toi. Je trouve que ton fils est la chose la plus merveilleuse au monde.

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"- Maman! Maman. Il faut que tu le sente ! C'est comme.. Comme... je ne sais même pas à quoi ça me fait penser ! Je marchais dans les bois pour évaluer notre territoire, comme le ferait papa, et puis ça a été comme... waouh. Et puis il était là, debout, et il ne m'a pas vu au début, parce que je deviens vraiment bon à la chasse. J'étais tout graouu et grrr, mais ensuite, j'ai encore senti cette odeur et c'était lui, et c'était tou badaboum ! Je ne sais même pas ! Je ne sais même pas ! Tu dois le sentir et me dire pourquoi c'est tout sucre d'orge, et pomme de pin, et épique, et génial. Ils le dévisagèrent tous comme si ils venaient de vivre quelque chose d'inattendu. Marc avait un sourire mystérieux sur les lèvres, chacé par ça main.

- Vraiment ? Dis enfin la femme.

Sa voix oscilla comme si c'était une chose fragile.

- Graou, grrr et badaboum ?

- Et les odeurs ! s'écria-t-il.

- Difficile de les oublier, dit doucement l'homme près d'elle. Sucre d'orge, et pomme de pin, et épique, et génial.

- Nous vous l'avais-je pas dit ? leur dit Marc Ox est... différent."

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Nous étions allongés sur son lit, l’un face à l’autre, nos genoux se cognant, nos visages à quelques centimètres. La pièce était sombre. Ses yeux étaient brillants et son souffle était chaud sur mon visage. Je ne savais pas quelle heure il était, mais je savais qu’il devait être tard. Et je savais aussi que si je m’endormais, Joe serait parti quand je me réveillerais.

Je devais lutter contre le sommeil.

Aussi longtemps que je le pouvais.

Parce que je ne supportais pas l’idée de me réveiller seul.

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Je rentrai à pied à la maison. La lumière du soleil filtrait à travers les arbres, formant de petites ombres de feuilles sur ma peau. Je me demandai quel âge avait cette forêt. Je l’imaginais vieille.

Joe m’attendait sur le sentier, là où il se trouvait la veille. Ses yeux étaient écarquillés tandis qu’il gigotait dans tous les sens. Ses mains étaient cachées derrière son dos.

— Je savais que c’était toi ! s’écria-t-il.

Sa voix était aiguë et triomphale.

— Je deviens meilleur pour…

Il s’interrompit en toussant.

— Euh… Pour. Faire des trucs. Comme… savoir… que tu es… là.

— C’est bien, lui dis-je. S’améliorer est toujours bien.

Son sourire était éclatant.

— Je m’améliore toujours. Je serai le chef, un jour.

— Le chef de quoi ?

Ses yeux s’écarquillèrent à nouveau.

— Oh, mince !

— Quoi ?

— Euh. Les cadeaux !

Je fronçai les sourcils.

— Les cadeaux ?

— Bon, un cadeau.

— Pour ?

— Toi ? dit-il en plissant les yeux vers moi. Toi.

Il rougit furieusement. C’était marbré et remontait jusqu’à la racine de ses cheveux. Il regarda le sol.

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L’expression neutre avait disparu, le masque de l’Alpha glissa et fut mis de côté, même si ses yeux brûlaient de cette lueur rouge.

Il sembla plus jeune, presque. Plus doux. Moins sûr de lui.

— Il n’y a eu personne d’autre pendant tout le temps où je suis parti, dit-il. Il n’y a jamais eu personne d’autre pour moi. Parce que même si tu ne pouvais pas m’entendre quand je t’appelais, dans mon cœur, le chant t’était toujours destiné.

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— Je connaissais Osmond. Un peu. Robbie fronça les sourcils.

— Ça a été une surprise. Pour nous tous.

— Vraiment ? demandai-je.

— Oui.

— Une surprise.

— Oui.

Spoiler(cliquez pour révéler) — Votre surprise s’est terminée par la mort de ma mère. Par la mort de mon Alpha. Robbie pâlit.

— Je ne…

— Je ne vous connais pas. Je ne savais pas que vous veniez. Vous êtes une surprise. Et je n’aime pas les surprises.

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— Ne me dis pas que tu ne sais pas ! lui hurlai-je. Dis-moi un truc que tu sais, merde !

Spoiler(cliquez pour révéler)— Je t’aime.

Son souffle se comprima dans sa poitrine.

Et moi, je…

Je ne respirai plus.

Tout me parut trop bruyant. Trop réel. Trop vif. J’eus envie de me faire mal pour savoir si je rêvais ou si j’étais éveillé. De toutes les choses qu’il aurait pu me dire, c’était celle à laquelle je m’attendais le moins.

Et c’était injuste.

— Quoi ? croassai-je.

Il ne releva pas la tête, ses yeux cloués au sol. Quand il parla, il parut plus petit que jamais. Il dit :

Spoiler(cliquez pour révéler)— Je ne sais pas grand-chose. Plus maintenant. Tout a changé. Toi. La meute. Ses membres. Cet endroit n’est plus le même que lorsque nous sommes partis. Et Carter et Kelly. Ils… juste comme ça. Ils ont à nouveau leur place. Comme si ce n’était rien. Comme si nous n’étions pas partis du tout. Avec maman. Avec Mark. Avec tous ces étrangers. Et avec toi. Et Gordo. Gordo, Ox. Il n’a même plus besoin de s’inquiéter. Parce qu’il t’a toujours eu. Même s’il s’est lié à moi d’une certaine façon cette nuit-là. Même s’il est devenu mien, il a toujours été à toi. Ils le sont tous. Et moi, je suis simplement là – je ne sais pas pourquoi je suis là. J’ai merdé, Ox.

Il s’essuya les yeux et quelque chose se brisa dans ma poitrine.

Spoiler(cliquez pour révéler)— J’ai cru que je faisais ce qu’il fallait. J’ai cru que je vous protégeais tous. Mais j’étais égoïste. Parce que je voulais seulement te protéger. Te tenir à l’écart des monstres. Si tu ne m’avais jamais rencontré, si tu ne m’avais pas connu, tu ne serais pas ici à cet instant. Ta mère serait en vie. Et tu serais heureux. J’ai cru que c’était ce que tu voudrais. Que plus je restais loin, plus ce serait facile de m’oublier et d’oublier tout ce que je t’avais fait. Je voulais rentrer chez moi, Ox. Tout ce que je voulais faire, c’était rentrer chez moi, parce que sans toi, je n’ai pas de chez-moi.

— Joe… dis-je.

Il leva la main, m’interrompant.

— Laisse-moi continuer. Je sais que tu… as le choix. Encore. Et je sais que je n’ai rien fait pour que tu me choisisses malgré tout. Et ça me va. Parce que s’il y a…

Sa voix se fit étranglée et rauque.

Spoiler(cliquez pour révéler)— … quelqu’un d’autre, ou s’il pourrait y avoir quelqu’un d’autre, je ne veux pas m’interposer. Je veux juste être où tu es. En tant qu’ami. Ou membre de meute. Ou juste toi et moi comme c’était avant tout ça.

Spoiler(cliquez pour révéler)- Tu n’es pas obligé de garder le loup, Ox. Tu n’y es pas obligé. J’ai juste besoin d’être auprès de toi, parce que j’en ai assez. D’accord ? J’en ai assez de tout ça. De courir. De ne pas obtenir ce que je veux. Je te veux toi, c’est tout. S’il te plaît, laisse-moi simplement t’avoir. S’il te plaît. Rien d’autre ne compte si je ne peux pas t’avoir. Je t’en prie, laisse-moi ça, laisse-moi ça. Aujourd’hui, tu es l’Alpha ici, mais je t’en prie, ne me fais pas partir.

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Nous eûmes un vrai dîner ce soir-là. Du pain de viande. Mon préféré, juste pour moi. Nous rîmes ensemble. C’était quelque chose que nous n’avions pas fait depuis longtemps.

Elle m’offrit un cadeau enveloppé dans les pages comics du journal du dimanche. Un manuel de réparation de Buick 1940, vieux et usé. La couverture était orange. C’était moisi et merveilleux. Elle dit qu’elle l’avait vu à Goodwill et qu’elle avait pensé à moi.

Il y avait quelques nouveaux pantalons pour le travail. Les anciens commençaient à tomber en lambeaux.

Il y avait aussi une carte. Un loup sur le devant, hurlant à la lune. À l’intérieur, une blague. Comment appelle-t-on un loup qui a perdu sa voiture ? Un loup-garé-où ! Au-dessus, elle avait écrit huit mots : Cette année sera meilleure. Je t’aime, Maman. Elle avait dessiné des cœurs autour des mots je t’aime.

Nous fîmes la vaisselle pendant que sa vieille radio jouait depuis la fenêtre.

ouverte devant l’évier. Elle chanta doucement en rythme alors qu’elle m’éclaboussait d’eau, et je me demandai pourquoi je sentais le sucre d’orge et les pommes de pin. Le génial et l’épique.

Il y eut une bulle de savon sur son nez.

Elle dit que j’en avais une sur l’oreille.

Je lui pris la main et la fis tourner en rond tandis que la musique accélérait. Ses yeux étaient brillants et elle dit :

— Un jour, tu rendras quelqu’un très heureux. Et j’ai hâte de voir cet instant arriver.

J’allai me coucher et, par ma fenêtre, vis les lumières allumées dans la maison au bout du chemin. Je songeai à eux. Les Bennett.

Quelqu’un, avait dit ma mère. Rendre quelqu’un très heureux.

Pas un elle. Mais quelqu’un.

Je fermai les yeux et dormis. Je rêvai de tornades.

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Joe se tenait près de moi. Côte à côte, assez près pour que nos corps se frôlent à chaque inspiration. Les loups savaient. Bien sûr qu’ils le savaient. Ils pouvaient sentir l’odeur de la nuit précédente sur nous. J’y pris une étrange et sauvage satisfaction. Du moins, jusqu’à ce que je regarde Elizabeth dans les yeux et que je me mette à rougir horriblement, même si elle semblait seulement amusée.

Ils attendaient tous que nous parlions en premier. Même les humains.

— Bon, dis-je en essayant de ne pas être nerveux. Nous devons discuter de certaines choses.

— Du fait que vous ne vous soyez pas douchés, par exemple ? demanda Carter d’un air insouciant. Sérieusement, Joe. On a compris. Bon sang !

Joe refusa d’en être gêné, ce qui était bien, parce que j’étais embarrassé pour nous deux.

— C’est ça, dit Joe, l’air content de lui.

— Mais… marmonnai-je.

Il me fit un clin d’œil.

— Sans déconner, dit Tanner. Sérieux ?

— Oh punaise ! s’exclama Rico. Ça va devenir bizarre.

— Seulement si nous faisons en sorte que ça soit bizarre, fit remarquer Chris comme un adulte raisonnable, avant d’ajouter : nous devrions le rendre vraiment bizarre.

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(Jessie et Ox)

— Tu n’as pas dit grand-chose sur lui.

Je jouai l’innocent.

— Sur qui ?

Elle le savait, mais elle dit malgré tout :

— Joe.

Je tentai de ravaler l’amertume qui remontait comme de la bile.

— Il n’y a pas grand-chose à dire.

Elle leva les yeux au ciel.

— En dehors du fait qu’il est ton compagnon et qu’il est imprégné en toi comme dans ces horribles fanfictions de Twilight ?

Je haussai les épaules.

— Je ne comprends pas un traître mot de ce que tu viens de dire.

— Moi si, dit Rico. Et j’avoue que ce n’est pas un truc dont je suis très fier, pour le coup.

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