Le Clan des Otori, Tome 1 : Le Silence du Rossignol

Un très bon début de série on attend la suite

J’ai aimé ma relecture, un peu moins que dans mes souvenirs – normal, je l’avais lu adolescente, quand j’avais encore peu d’expériences de lectures de romans, et encore moins un qui se situait dans un Japon médiéval mythique. Ce qui m’a fait descendre le livre d’or à argent, ce sont certains détails… les clichés avec un monde dichotomique, le héro qui apprend quasi sans effort avec une facilité déconcertante, le fatalisme sur la fin de Shigeru mais aussi de Takeo… admettons, c’est un livre jeunesse, on passe facilement outre ces détails. Par contre, ce que je n’ai pas supporté Spoiler(cliquez pour révéler)c’est que Kaede juste après avoir tué le sale type qui essayait de la violer, donc après le choc d’une tentative de viol et d’un meurtre – bien mérité, mais quand même – décide de coucher avec Takeo, alors qu’elle est encore couverte de sang… J’ai horreur de ça – je pense pas qu’après une tentative de viol, ma première idée ne serait pas une partie de jambe en l’air... Mais le truc, c’est qu’en plus, elle est vierge ! Pas de traumatisme, donc, ok – pourtant la 1e fois qu’elle a été agressée, l’auteure s’y était bien pris : choc, dégoût, horreur de son corps, répulsion, etc. ce qui est triste, mais normal… et je n’en reviens pas que j’ai lu ça plus jeune, sans me poser de questions. Enfin, ça arrive à la fin, et jusque là, j’ai vraiment bien aimé le livre, pour ses personnages, ses descriptions, son action rapide, son intrigue pas trop linéaire pour un jeunesse…

Voici une lecture totalement suggérée par mes abonnements Instagram et remise au goût du jour par l’éditeur lors de la sortie de la bande dessinée. Cela date un peu, mais ce n’est pas grave !

Au cœur d’une île qui ressemble à celle du Japon médiéval, de sombres desseins se dessinent. Des complots visant à étendre le pouvoir d’un seul homme, Iida, se profilent. Seule une contrée dirigée par le clan des Otori et un homme tentent de le contrer. C’est dans cette atmosphère particulière qui précède les guerres, que Sire Shigeru, du clan des Otori, endeuillé par la perte récente de son frère aîné, tombe par hasard sur le jeune Takeo en fuite alors que le village de sa communauté pacifiste vient d’être mis à feu et à sang par les hommes du clan d’Iida. Une rencontre inopportune qui signe le début d’une grande aventure où l’amour bouleversera les complots machiavéliques et où la magie sera l’atout invisible d’une guerre de territoires.

Lian Hearn nous plonge dans un univers médiéval stupéfiant où l’on retrouve l’ambiance d’un Japon du XIVe siècle. Les descriptions sont immersives et les différents rebondissements nous plongent dans un récit épique et intrigant. Ce fantasy est captivant en tout point et offre un moment de lecture unique. J’ai adoré l’évolution du personnage de Takeo, en particulier. Le texte est découpé en fonction des différents points de vue qui se rejoignent pour un final tonitruant et déchirant. L’autrice prend beaucoup de risques et son audace est captivante. Ce premier tome pose les bases d’une saga riche en intrigues et je n’ai qu’une hâte : découvrir la suite.

Lian Hearn explore son monde entre politique, trahison, manipulation, amitié, famille et amour. Tout un tas d’ingrédients qui modèlent une histoire sans répit et bouleversant.

J adore le tom sur tous les personnage et aussi j ai écouté j j ai hâte écoulée la suite

un livre que je ne connaissais pas du tout et qu’on m’a conseillé. C’était une très bonne découverte !

Ce qui m’a le plus impressionnée, c’est l’univers et l’ambiance. L’histoire se déroule dans un Japon médiéval mythique, ce qui offre un cadre riche et fascinant. Lian Hearn a réussi à créer une atmosphère immersive où les paysages, les coutumes et les traditions semblent prendre vie. Les descriptions sont si détaillées et vivantes que j’avais l’impression de marcher aux côtés des personnages.

Les personnages eux-mêmes sont un autre point fort du roman. Le jeune Takeo, avec ses talents exceptionnels presque magiques, est un protagoniste captivant. Sa transformation, de jeune homme paisible à guerrier impliqué dans des luttes sanglantes, est à la fois émouvante et palpitante. Les guerres de clan ajoutent une couche de complexité et de tension à l’intrigue, rendant le récit encore plus engageant.

L’histoire entre Takeo et Kaede est également bien développée. Leur relation ajoute une dimension humaine et émotionnelle à l’intrigue, et j’ai hâte de voir comment elle évoluera dans les prochains tomes. Les dilemmes auxquels Takeo est confronté – choisir entre son amour pour Kaede, sa loyauté envers sire Shigeru, et son désir de vengeance – ajoutent une profondeur supplémentaire à son personnage.

J’ai hâte de savoir la suite !

Plutôt une bonne lecture. Malgré mes réticences au départ, je comprends désormais comment ce livre a pu introduire autant de lecteurices à la culture japonaise du XVIe siècle, époque des grandes batailles entre les seigneurs jusqu’à l’unification du Japon. L’autrice a su retranscrire l’atmosphère d’une en représentant la diversité des cultures (classe des guerriers, des marchands, des colporteurs etc…), des environnements propres au Japon (montagne, campagnes, villes, ports, mer…), des arts (les descriptions de paravents Mamma), les coutumes etc dans le plus grand des respects. Bref, je n’ai pas grand chose à redire dessus : lire cet ouvrage m’a procuré une satisfaction toute particulière !

Autrement, le rythme du livre est bon. Il n’est ni trop long, ni trop rapide. J’ai beaucoup aimé l’alternance entre les différents points de vue, qui ajoutait une dynamique toute particulière au récit. Concernant les personnages, j’attends la suite pour me prononcer sur les principaux, en revanche, les secondaires ont conquit mon cœur du fait de leur ambiguïté (Shizuka, Kenji…).

Une belle découverte, j’attends maintenant de pouvoir dévorer la suite !

𝓐𝓿𝓲𝓼 𝓵𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 : 𝓛𝓮 𝓬𝓵𝓪𝓷 𝓭𝓮𝓼 𝓞𝓽𝓸𝓻𝓲

🏯🧧

𝐍𝐨𝐭𝐞 : 3✩/ 5

𝐂𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 : « La mort vient sans prévenir et la vie est fragile et éphémère. Personne n’y peut rien y changer, que ce soit par des prières, ou des formules magiques. Les enfants pleurent face à cette réalité, mais les hommes et les femmes ne pleurent pas. Ils doivent endurer cette réalité. »

𝐏𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐟𝐚𝐯𝐨𝐫𝐢𝐬 : /

𝐀𝐯𝐢𝐬 :

🏯 C’est une déception.

🧧 Je n’ai pas du tout accroché à l’histoire. Peut-être est-ce parce que, inconsciemment je le comparais aux « Chroniques de l’érable et du cerisier » mais je l’ai trouvée sans saveurs, il faut attendre plus de la moitié du roman pour avoir une scène d’action.

🏯 Je ne me suis pas attachée aux personnages que j’ai trouvé trop nombreux. Je ne savais jamais qui était qui, entre les titres, les grades, les prénoms, vous aviez trois identités d’un même personnage.

🧧 Heureusement la plume de l’autrice à rattrapé le coup, elle était plutôt jolie.

🏯 Enfin voilà, je ne continuerai pas cette saga, d’autant plus que le fait de faire mourir tous les personnages à la fin ne m’a pas semblé justifié.

✎ japon féodal - épopée - clans - guerres

Ce n'est pas un coup de cœur. Trop convenu, pas vraiment de surprise. Néanmoins l'univers est sympa et dépaysant.

Un premier tome qui m'a entraîné dans un pays aux paysages japonesque. L'auteure n'a pas fait que m'en mettre plein la vue, j'ai été enivrée par les senteurs des forêts et des fleuves, et j'ai été étourdit par le son des carpes bondissantes, des hérons chasseurs, et des hululements des oiseaux nocturnes. L'incursion sur ces terres étaient totales !

Je ne me suis pas sentie tout à fait en phase avec le héros, Takéo. Toutefois, j'ai tout de suite apprécié Otori Shigeru, qui m'a rappelé le très charismatique Yagyū Jūbei dans les Manuscrits Ninja. Spoiler(cliquez pour révéler)Comme je regrette sa mort. J'aurais aimé au moins qu'il puisse s'attribuer une victoire sur Iida tout en restant vivant, même si je comprends d'une certaine la mort romanesque que lui a donné l'auteur eu égard à la précieuse dame Maruyama.

Dans l'ombre de cet univers plane La Tribu, comme une main étendue qui travaille pour le plus offrant. Des ninjas en sommes. Et j'ai beaucoup aimé cette faction. J'ose espérer que notre jeune héros saura en tirer les bienfaits dans le deuxième tome, que je ne manquerai pas d'éplucher.

Enfin, les femmes ! J'adore les héroïnes qui transcendent leur temps, leurs époques, leurs conditions. La "maudite" Kaede que j'ai appris à aimé parce qu'elle parvient malgré tout ce qu'il lui arrive à reprendre son destin en main. J'ai aimé Shizuka et Yuki si loyales et fortes. Et bien sur Dame Maruyama... Même si j'aurais apprécié que sa fille Mariko soit plus présente dans l'intrigue. Elle reste un personnage secondaire, alors qu'elle vit le même calvaire que Kaede. Imaginer un rapprochement entre les deux et faire évoluer le lien aurait été davantage plaisant. Spoiler(cliquez pour révéler)Et ainsi sa mort ne m'aurait pas laisser de marbre.

C’est long et ennuyeux.

🎎🎎🎎

On m’avait vendu ça comme une série incroyable…

C’est TRÈS loin de ça.

C’est gore pour pas grand chose, les personnages féminins on un destin PIRE que dans games of throne…

Je vous conseille un truc : enfilez vos meilleures baskets 👟 et COUREZ 🏃🏼🏃🏼🏃🏼