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- Aime-moi, répéta-t-elle.
- Ah, ma chérie, susurra-t-il d'une voix rauque en dégageant son visage pour river ses yeux à ceux de Fia. Tu ne vois pas que c'est ce que j'essaie de faire depuis toujours ?
Afficher en entierC’était l’anxieux de l’équipe. Il s’inquiétait, et Arlan se moquait, dispensant ainsi les autres de le faire. — Vous avez récupéré les enfants ? demanda Arlan. Depuis sa rencontre avec les chiens et Romano, son humeur était maussade. Ce soir, il avait failli perdre le contrôle et céder à l’animal en lui, ce qui le contrariait et l’effrayait. Après toutes ces années, il pensait avoir appris à se modérer. Il croyait être devenu quelqu’un de bien. De plus humain. S’était-il bercé d’illusions ? Il regarda Jimmy
Afficher en entierElle s’assit dans son fauteuil et alluma la lampe. Un cercle de lumière tamisée vint éclairer le vieux bureau en chêne qu’elle avait trouvé dans un vide-grenier. Elle l’avait laissé en l’état et s’était contentée d’ôter le tiroir du milieu pour le remplacer par un support pour clavier. Quand elle résidait là, soit pas si souvent, elle aimait utiliser un vrai clavier, et parfois même un écran supplémentaire qu’elle connectait à son portable pour mieux se rendre compte des proportions des photos qu’elle avait prises. Elle toucha la tablette, qui coulissa vers elle. Elle appuya sur la souris située à côté du clavier sans fil et l’écran s’illumina. Un message instantané s’y trouvait
Afficher en entierje suis là, dit elle en le regardant dans les yeux,acceptant pour une fois de se montrer vulnerable. et je veut que tu m'aime, arlan, murmura t elle le souffle court.
Afficher en entierEt s’il n’était pas simplement parti se soûler jusqu’à plus soif, jouer et fréquenter des prostituées sans avoir vu le temps passer, son excuse habituelle ? Si quelque chose lui arrivait, ce serait la faute d’Arlan. C’était lui qui avait insisté pour que les autres membres de l’équipe n’ébruitent pas les activités infâmes auxquelles Regan se livrait. — Comment penses-tu qu’on va le localiser, Jimmy ? Combien y a-t-il d’habitants dans cette ville, trois millions, peut-être quatre ? (Il leva la main puis la laissa retomber.) De plus, le protocole exige que nous retournions à Clare Point sans attendre
Afficher en entierIl voulait dire qu’ils n’avaient pas été agressés sexuellement. Jimmy était sensible et émotif, depuis toujours, et l’était resté même après que le clan fut tombé en disgrâce, ce qui avait endurci bien des Kahill. — Et j’ai eu Romano, donc tout est bien qui finit bien. — On l’a vue, cette pièce. Shakespeare, affirma Sean en pointant son doigt sur Arlan. Vers 1740, à Londres, sur la scène du théâtre de Goodman’s Fields… ou de Drury Lane ? Tu t’en souviens ? Les vendeuses d’oranges… Jimmy laissa brusquement retomber son verre vide sur la table. — Sean ! — Pardon
Afficher en entierIl arracha le mouchoir ridicule qui dépassait de la veste ensanglantée de l’homme puis s’essuya d’abord la bouche, avant de s’en servir pour envelopper la lame. Il glissa la dague dans son blouson en cuir, enjamba le cadavre et partit dans la faible lumière que projetait l’Acropole depuis la colline derrière lui. — Tu veux t’amuser ? lui lança une des prostituées alors qu’il se dirigeait vers l’ouest pour regagner le cœur de la ville et le restaurant où le reste de l’équipe le rejoindrait plus tard pour prendre un verre de vin
Afficher en entierLe temps d’un battement de paupières de l’homme mourant, Arlan reprit sa forme humaine. — Allez-vous-en, ordonna-t-il aux chiens qui étaient venus à son secours. Choqué par la transformation, le gris retomba sur le sol, les yeux révulsés. — Allez, partez d’ici ! grogna Arlan en grec. Le gris s’éloigna, suivi par sa meute. Des gémissements et des glapissements accompagnèrent leur retraite effrayée. — Merci, leur communiqua Arlan par télépathie, vous avez accompli une bonne action ce soir, amis canins. Le goût métallique du sang humain toujours présent dans la bouche, Arlan sortit la dague ancienne de sa veste en cuir et se pencha sur Romano. — Pour les enfants innocents, dit-il doucement en gaélique
Afficher en entierIl l’appelait toujours par son nom complet, comme son père dans le temps. Quand, enfant, Macy se plaignait du fardeau qu’un tel prénom représentait à ses yeux, son père lui promettait qu’un jour, elle finirait par l’accepter, de la même façon que Minnie s’habituerait à Minerve, mais cette dernière n’avait pas vécu assez longtemps pour cela. Macy se cala contre le dossier de son siège et remonta les jambes contre sa poitrine, les bras entourant ses genoux. Elle contempla l’écran. Elle brûlait d’envie d’éteindre l’ordinateur. Si seulement elle pouvait s’éloigner… Mais elle en était incapable
Afficher en entierElle contempla de nouveau l’écran. Peut-être allait-elle prendre les choses en main ce soir. Peut-être allait-elle ne pas lui répondre, voire le prévenir qu’elle appellerait la police s’il la contactait encore une fois. Bien sûr, il s’agirait d’une menace en l’air. Il serait presque impossible de le localiser grâce à son ordinateur. Son travail aussi l’amenait à voyager. Il l’avait contactée par messagerie instantanée depuis des cybercafés et des halls d’hôtels. A présent même les relais routiers proposaient un accès Internet à leurs clients. Et quand il lui envoyait des messages depuis chez lui, il disait changer régulièrement de fournisseur d’accès et passer par un proxy.
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