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-Je ne comprends vraiment pas ce qui te plait là-dedans. Tu m'as dit qu'il y avait pleins de fausses idées sur les vampires. Et Bella qui flirte avec un loup-garou! s'exclama Kaleigh avec une moue de dégoût. J'en ai rencontré un, Katy.Ils bavent.Ils sont repoussants.Personne n'aurait envie de les embrasser.
- S'il te plait, lis-le. Ne serait-ce que pour savoir de quoi tout le monde parle.
Afficher en entierpuis l'expresion de son visage changea, et il ne croisa plus le regard d'une adolescente, mais celui d'une femme pleine de sagesse. d'une conseillière.
Afficher en entier- Une fête costumée? (Son visage s'éclaira.) J'adore ça! s'exclama-t-elle en tirant la couverture sur eux. Qu'est-ce que je vais mettre? Et toi, tu y vas comment?
- Je ne sais pas, dit-il en haussant les épaules, les yeux rivés au plafond. D'habitude, en vampire.
Afficher en entierAllait-elle le rejoindre de nouveau pendant la nuit? Il voulait lui dire de ne pas le faire. Qu'elle ne le devait pas. D'un autre côté, il avait peur de se faner et de mourir si elle ne venait pas.
Afficher en entierKaleigh laissa son regard dériver de nouveau vers la vitrine. Elle n'avait pas revu Liam depuis sa dernière renaissance. C'était toujours un peu compliqué de retrouver les gens à travers des yeux de jeune fille.
— Tu sais, il paraît qu'il a dû rentrer après avoir mangé des méchants.
—Mangé ? demanda Kaleigh en scrutant Katy.
—Tu vois, comme un cannibale. Il les a tués, passés au tournebroche et a fait griller les morceaux les plus juteux. Avant de les dévorer.
—Il faut vraiment que tu arrêtes d'écouter le troupeau de commères qui sévit au diner. Elles te mettent le cerveau en bouillie.
—Je me contente de répéter ce qu'elles racontent, c'est tout.
— C'est dégoûtant. Liam n'a mangé personne. Tu ne crois pas qu'un tueur en série aurait un goût affreux ? Katy grimaça, puis but une gorgée de chocolat.
— Je dois reconnaître que ça semble répugnant, même pour Liam le cinglé. Il est bien trop sinistre et lugubre pour moi. Au fait, je t'ai apporté le livre, lança-t-elle avant d'humecter son doigt, de le passer sur son assiette pour ramasser les dernières miettes de cookie et de le porter à sa bouche.
— Je t'ai déjà dit que je n'allais pas le lire, c'est stupide.
— Pas du tout. C'est la meilleure histoire du monde. Tu es la seule personne que je connaisse à ne pas l'avoir lue ou vue au cinéma. Katy fouilla dans le sac à dos posé à ses pieds et en sortit un livre relié qu'elle glissa vers son amie.
—Je ne comprends vraiment pas ce qui te plaît là-dedans. Tu m'as dit qu'il y avait pleins de fausses idées sur les vampires. Et Bella qui flirte avec un loup-garou ! s'exclama Kaleigh avec une moue de dégoût. J'en ai rencontré un, Katy. Ils bavent. Ils sont repoussants. Personne n'aurait envie de les embrasser.
Afficher en entierJe n'arrive pas à croire qu'il ait recommencé, dit Maï entre ses dents, les cheveux ruisselant dans son dos. Liam passa la serviette sur son corps musclé, puis dans ses cheveux, avant de la jeter sur le sol et de sortir de la salle de bains.
— Habille-toi.
—Je lui avais expliqué qu'il ne devait pas aller sur la plage sans l'un de nous deux. Elle passa dans sa chambre pour enfiler une culotte et un soutien-gorge. Parfois, elle avait l'impression d'être la mère de son père, et non sa fille. En sous-vêtements, elle sortit dans le couloir pour rejoindre Liam, avec un jean, un sweat et des chaussettes à la main.
—Je croyais qu'il avait compris qu'il ne devait pas sortir seul. Liam portait déjà un caleçon et un tee-shirt noir, qu'elle avait posés la veille sur la commode. Elle avait pris l'habitude de laver les affaires de Liam en même temps que les siennes et celles de son père. Elle les mettait dans la machine et les pliait, mais ne les rangeait pas pour lui, ce qui était une sorte de symbole. Tant qu'elle ne s'occupait pas entièrement de son linge, il n'y aurait pas de véritables liens à défaire lorsque ce cauchemar se terminerait et que chacun reprendrait le cours de sa vie. C'était stupide. Elle ferma les yeux l'espace d'une seconde et grogna.
Afficher en entier—C'est quoi leur problème, pourquoi se trimballer avec ces costumes ridicules ? Les Blues Brothers n'avaient pas de crocs en plastique, fit-elle remarquer, se retournant vers lui et le dévisageant de ses grands yeux marron pleins d'innocence.
Il faillit éclater de rire, aussi soulagé qu'amusé. Dieu merci, elle ne s'était pas rendu compte que les canines étaient authentiques. Sinon, comment aurait-il pu le lui expliquer ? Si elle commençait à se méfier des frères Hildegard, de Kaleigh, de lui ou des habitants de Clare Point, il n'aurait plus d'autre choix que de lui prendre du sang. Par ce geste, les Kahill effaçaient la mémoire à court terme des humains. Ce mécanisme protégeait les mortels comme les vampires. —Je présume qu'ils aiment la fête d'Halloween, proposa Liam sans conviction.
Elle fronça les sourcils.
— Ce sont des cinglés, oui. Il la regarda et l'étreignit de nouveau.
— Tu viendras cette nuit ? Dans ma chambre ? demanda-t-il avant de l'embrasser délicatement. Est-ce que tu me rejoindras pour que je te fasse l'amour ? Elle poussa un gémissement et ferma les yeux.
— Ça devient si étrange, Liam. Je devrais peut-être rentrer chez moi.
—Non, non, tu ne peux pas. Tu es encore en danger.
—Tu crois ? répliqua-t-elle en ouvrant les yeux. Tu penses sincèrement que cette affaire de diamants pourrait être vraie ? (Elle soupira.) Plus les jours passent, plus je me demande si je... je ne sais pas, si je n'ai pas tout imaginé. Et si c'était un banal cambriolage qui a mal tourné ?
—Ça n'explique pas les coups de fil, dit-il en lui caressant le dos.
Elle pressa la joue contre son torse.
— Ça ne pourrait pas être de simples canulars téléphoniques, n'est-ce pas ?
—Non. Pas plus que le fait de retourner ta maison. Une seconde, elle garda le silence, et Liam en profita pour savourer la sensation de la tenir dans ses bras. Peu importe ce qui arriverait : il savait qu'elle partirait bientôt, qu'ils ne passeraient que peu de temps ensemble, et il voulait désespérément prolonger cet instant le plus possible.
Afficher en entier—Juste le moment où tu as fait cuire en brochette le foie d'un Français. Hé, tu veux qu'on aille chercher à manger ? Le plat du jour au restaurant, c'est du foie de veau aux oignons. Il replaça soigneusement le vase dans le carton en se demandant où était passée son étiquette.
—Et moi qui espérais que c'était de la fouine.
—OK pour une pizza, alors.
—Tu n'es pas censée lire dans mes pensées, Kaleigh, gronda-t-il, pointant un index réprobateur vers la jeune fille. Elle grimaça, puis descendit de la caisse. —Je ne lisais pas dans ton esprit de tordu débile. Je n'aime pas le foie de veau non plus, précisa-t-elle en marchant vers la porte. Tu viens ou non ? C'est Arlan qui régale. J'ai trouvé de l'argent dans la boîte à gants de son pick-up que j'ai plus ou moins emprunté ce matin. Elle extirpa un billet de 20 dollars de la poche arrière de son jean et l'agita dans sa direction tout en avançant.
—C'est-à-dire ?
—Il n'est pas en ville. Je sais où il range ses clés.
—Tu as piqué la voiture d’Arlan ?
—Emprunté. Ce n'est pas du vol si je lui fais le plein, n'est-ce pas ? lança-t-elle en déverrouillant la porte avant de sortir dans la lumière du crépuscule de cette fin d'après-midi. Il ferma la porte de son magasin à clé et regarda l'écriteau « FERME », qui lui fit penser à Maï. —Tu comptes lui faire le plein ?
— Ma question était totalement hypothétique. Liam rit. Il n'aurait pas été jusqu'à dire qu'il était content d'être rentré, mais il éprouvait un certain soulagement à avoir rejoint les siens.
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