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Elle a un mois pour apprivoiser celui qui est devenu son mari...
Ecosse, XIIIe siècle
La rage au cœur, Stella peine à faire bonne figure. Comment son père, le chef du clan Morrison, a-t-il pu offrir sa main à Kade Mackenzie, une brute que tout le monde décrit comme un guerrier froid, insensible et ambitieux ? Rien de commun avec le doux Caleb, son amour de jeunesse que son père a banni pour l’avoir courtisée… Pourtant, en tant que fille de chef, Stella sait qu’elle n’a d’autre choix que de se soumettre, car une alliance avec les Mackenzie renforcerait la puissance du clan. Et, à sa grande surprise, la nuit de noces qu’elle craignait tant n’a pas lieu. Plutôt que de la contraindre, son nouvel époux lui propose un étrange marché : elle aura un mois pour s’habituer à lui. Passé ce délai, il la fera sienne...
J’avais la sensation curieuse et persistante que quelqu’un était en train de m’observer.
Lorsque je me tournai pour voir de qui il s’agissait et que nos yeux se rencontrèrent dans cette pièce bondée, mon cœur se mit à palpiter de façon inhabituelle et perturbante. Je détournai vite le regard, troublée. Avec quelque difficulté, je parvins à mettre un nom sur les émotions qui s’étaient emparées de moi lors de ce bref coup d’œil. La fascination, la prudence — et, surtout, la peur.
Il se tenait à l’entrée de la grande salle du manoir appartenant à sa famille, entouré de ses deux frères. Toutes les paires d’yeux présentes lors de cette réunion tant attendue de nos deux clans ne pouvaient faire autrement que de les fixer. Ils étaient grands et imposants. Avec leurs silhouettes massives qui se détachaient en contre-jour, ils aimantaient l’attention de tous. Laird Knox Mackenzie, le plus trapu des trois frères, était réputé pour l’excellence de son armée et pour son autorité sans pareille. Wilkie Mackenzie passait pour être de nature plus enjouée, et possédait une beauté quasi légendaire qui laissait sans voix la plupart des femmes présentes dans l’assemblée.
Mais c’était le troisième des frères, Kade Mackenzie, qui attirait tout particulièrement mon attention. Il était aussi grand que ses frères et possédait la même chevelure noire, mais il était plus élancé et plus léger dans ses déplacements, qui étaient presque félins. Ses longs cheveux, d’une nuance profonde de brun foncé, capturaient la lumière dorée du feu qui brûlait juste à côté de lui, créant autour de lui un halo subtil qui lui procurait l’aura d’un dangereux ange des ténèbres.
Tous les trois semblaient maîtres de la situation, faisant montre d’une assurance qui leur venait peut-être de leur habileté à manier l’épée et de leur mainmise sur des terres parmi les plus riches et fertiles des Highlands. Mais alors que laird Mackenzie et Wilkie donnaient nettement l’impression d’être à l’aise dans leur peau, il y avait chez Kade une agitation latente qui me captivait tout autant qu’elle m’angoissait.
Je cherchai un peu de réconfort auprès de mes quatre sœurs et de mes cousines, dont la présence à mes côtés et les bavardages incessants me rassurèrent.
— Le voici ! lança ma sœur Maisie en me donnant un coup de coude. C’est Wilkie. Dieu du ciel, il est magnifique. Qu’aucune d’entre vous ne s’avise de lui adresser la parole. Et cela jusqu’à ce que notre mariage soit scellé pour de bon. En attendant, gardez vos distances. Il est à moi.
Maisie s’était accaparé Wilkie quelques mois plus tôt, après qu’il fut venu nous rendre visite chez nous, dans notre manoir. Qu’il fût d’accord ou non restait encore à déterminer…
— Ne t’inquiète pas, Maisie, répondit Clementine, l’aînée de mes sœurs, nous savons très bien que tu as des vues sur lui. Tu ne parles que de lui et de tes projets le concernant !
— Mais ses deux frères sont à vous, si vous le souhaitez, précisa Maisie.
— Qui oserait les approcher ? demanda Bonnie, la plus jeune de mes cousines, en épiant les Mackenzie avec un mélange d’inquiétude et d’admiration. Ils sont si… intimidants. J’ai entendu dire que laird Mackenzie était désagréable et bourru. Regardez un peu sa taille. Quant à Kade, eh bien, sa réputation n’est plus à faire : un rustre et un sauvage. Cela se voit, du reste.
— Heureusement pour vous, alors, poursuivit Maisie, il y a beaucoup d’autres hommes rassemblés ici ce soir.
C’était vrai. Le clan Mackenzie recevait, entre autres, les Macintosh et les Munro, qui comptaient parmi leurs rangs de nombreux célibataires bagarreurs et beaux garçons. Mes sœurs et mes cousines, les joues roses de plaisir, avaient revêtu leurs plus jolies robes pour l’occasion, et elles piaffaient d’impatience en attendant que les festivités commencent pour de bon.
Moi, en revanche, je n’aspirais qu’à une seule chose : pouvoir regagner les appartements où nous étions logés et m’y retirer pour la nuit. Ou bien m’enfuir. Ou faire quelque chose qui ne me ressemblait pas. Je m’efforçai de ne pas repenser, une fois encore, à Caleb, le seul garçon qui m’ait jamais témoigné de la gentillesse et que j’avais perdu pour toujours. Cela faisait à présent deux semaines que Caleb avait demandé ma main. Deux semaines que mon père, laird Morrison, l’avait banni de notre clan et chassé jusqu’à Edimbourg. Le statut de Caleb « n’était pas assez prestigieux pour la fille du chef de clan », et mon père l’avait sommé d’aller poursuivre son apprentissage du métier de forgeron très loin de notre domaine. Et vite. Je n’avais même pas été autorisée à lui dire adieu.
L’injustice de cet acte sans cœur me remplissait d’une tristesse que ma colère rendait plus aiguë encore. Non, il n’était pas juste que mon père puisse chasser mon bien-aimé de ma vie avec autant de brutalité et de despotisme. Caleb avait disparu de mon existence du jour au lendemain. Son absence brutale me consumait au point que j’avais passé plusieurs jours prostrée, le cœur brisé. Toutes les larmes que j’avais versées m’avaient laissée faible et vide, comme si elles avaient emporté mon esprit avec elles. Puis mon chagrin avait peu à peu laissé la place à un ressentiment enfoui depuis longtemps et plus difficile encore à accepter. Les mauvais traitements et la tyrannie subis durant notre enfance nous avaient conditionnées à nous soumettre aux caprices cruels de notre père, mais ces derniers temps mon obéissance habituelle connaissait quelques ratés. J’en avais assez des coups et des humiliations. Une partie de moi-même voulait se rebeller et aspirait à la liberté comme jamais. Plus que tout, je voulais être seule avec mes pensées afin de pouvoir cultiver et encourager ces envies d’émancipation et voir jusqu’où elles pouvaient me mener.
— Bonsoir, mesdemoiselles, lança l’un des Munro, en venant s’intercaler entre Bonnie et moi, si près qu’une mèche de ses cheveux m’effleura la joue. Je m’appelle Tadgh, poursuivit-il en baissant légèrement la tête afin de me forcer à le regarder dans les yeux. Et vous devez être Stella.
J’ignorais pourquoi il avait entrepris de me faire la conversation, et comment il connaissait mon nom. Il aurait été malpoli de l’ignorer sciemment mais, dans l’état qui était le mien à ce moment-là, la dernière chose dont j’avais envie était d’engager une conversation avec l’un de ces Munro, dont la réputation de fauteurs de troubles et d’hommes à femmes n’était plus à faire. Mon souhait le plus ardent était que l’une de mes sœurs ou de mes cousines se dévoue pour lui répondre à ma place.
Dieu merci, l’une d’elles se lança.
— Ravie de faire votre connaissance, Tadgh, dit Bonnie. La soirée se présente plutôt bien, n’est-ce pas ? Le manoir est chaleureux. Les Mackenzie sont accueillants, et ils ont fait un magnifique travail de décoration, vous ne trouvez pas ?
Bonnie était de nature charmeuse, même si elle s’était déjà choisi un époux. Le moment n’était pas encore venu pour elle de demander la permission de se marier : elle savait — tout comme son prétendant plein d’espoir — que mon père n’autoriserait aucune de ses nièces à convoler tant qu’au moins l’une de ses filles n’aurait pas trouvé un parti convenable.
— C’est certain, répondit Tadgh d’un ton enjoué, même s’il était évident que la décoration était le cadet de ses soucis, et que son esprit était accaparé par certaines préoccupations assez peu avouables, mais beaucoup plus excitantes à son goût.
Et il ne m’avait pas quitté des yeux.
— Et vous, Stella, que pensez-vous de la décoration ? Ces tapisseries finement tissées vous plaisent-elles ?
Je n’avais pas tellement l’habitude de parler avec des hommes, mais j’avais comme l’impression qu’il cherchait à me provoquer d’une façon ou d’une autre. Un mois plus tôt, j’aurais été trop timide pour répondre à Tadgh Munro ; être vue en train de discuter avec un homme pouvait entraîner une punition : cela, je ne le savais que trop. Deux semaines plus tôt, même, j’aurais été trop désespérée. Ce soir, en revanche, mes émotions refusaient d’être disciplinées. Une rébellion intérieure toute neuve couvait en moi et semblait vouloir prendre son élan.
En fait, les tapisseries étaient vraiment très belles. En admirant leurs riches couleurs et la qualité exceptionnelle de leur exécution, je me rendis compte que je n’avais jamais réellement été sensible à la beauté ou à la complexité des choses qui m’entouraient. J’éprouvai tout à coup le besoin inédit de découvrir et d’apprécier davantage la vie, et l’envie que l’on m’autorisât à le faire comme bon me semblerait. Mais je ne dis rien de tout cela à Tadgh. A la place, je me contentai de répondre à voix basse :
— Oui, elles me plaisent beaucoup.
Deux autres membres du clan Munro nous rejoignirent, armés d’un plateau portant verres et pichets de bière. Tadgh nous les présenta aussitôt : il s’agissait de Tosh et Angus.
— Mesdemoiselles, puis-je vous servir un verre de bière ? proposa ce dernier. Il y a tout ce qu’il faut à boire et à manger : les Mackenzie n’ont pas lésiné.
Il remplit un verre sans attendre et me le tendit. Mais Tadgh l’intercepta pour me l’offrir lui-même. Je pris le verre, et faillis le lâcher lorsque les doigts de Tadgh effleurèrent délibérément les miens. Je m’empressai de reculer, renversant au passage un peu de bière. Mon père et ses hommes devaient être en train de me surveiller, comme toujours. Tadgh, qui ne s’en doutait certainement pas, sourit devant ma réaction. Le tartan rouge vif du clan Munro qu’il arborait avec fierté faisait paraître sa chevelure plus flamboyante encore. En fait, tous les Munro semblaient rayonner, avec leurs crinières rousses et leurs manières festives et familières. Par contraste, je ne pus m’empêcher de le remarquer, les Mackenzie, avec leurs vêtements bleu foncé et vert sapin et leurs cheveux noirs comme la nuit, dégageaient une présence plus imposante et… oui, fascinante.
— La jolie Stella est un brin farouche, lança Tadgh à l’intention de ses cousins. Et j’ai même entendu dire que cette façade exquise et sage cachait une vraie rebelle capable de voler des attelages et de s’attaquer aux hommes avec leurs propres armes. Etonnant, n’est-ce pas ?
— En effet, répondit Tosh Munro en s’esclaffant. Hugh Morrison a toujours la main bandée. La main droite, rien de moins que cela. Celle-là même qui porte l’épée.
Tout en laissant son regard s’attarder un long moment sur mon visage et mon corps, il poursuivit :
— Cette charmante demoiselle était déjà réputée pour sa beauté, et maintenant voilà qu’elle représente un défi des plus piquants pour celui qui réussira à percer sa ligne de défense — à ses risques et périls.
Que les Munro soient à la fois amusés et intrigués par mon altercation avec les hommes de mon père était assez dérangeant. Ce qui était plus inquiétant encore, c’était que la nouvelle de ma tentative de fuite se fût propagée. Mon père serait encore plus en colère si ma réputation d’insoumission venait compromettre ses projets matrimoniaux me concernant. Les Munro, toutefois, ne semblaient pas le moins du monde choqués. Plusieurs d’entre eux m’entouraient, et Tadgh s’intéressait particulièrement à moi. Comme tous les hommes présents dans l’assemblée, ils portaient leurs kilts et leurs parures de cérémonie, avec leurs épées et couteaux attachés à la ceinture. Ils étaient tous très grands et forts, c’étaient des guerriers. Je repensai encore à Caleb, qui était plus doux et gentil que ces hommes ne pourraient jamais l’être. En cet instant précis, il me manquait beaucoup.
Mais c’était vrai. Je m’étais rebellée. Moins d’une heure après le bannissement de Caleb, je m’étais précipitée aux écuries. Je savais que les soldats de mon père me suivraient et me ramèneraient à la maison de force, où je serais punie. Malgré cela, j’avais demandé à l’un des palefreniers de me préparer un petit attelage. Avant même qu’il eût passé le harnais aux chevaux, mon père et ses hommes m’avaient retrouvée.
— Fouettez-la encore, avait demandé mon père à ses soldats, afin qu’elle se souvienne qu’il est interdit de désobéir à mes ordres. Fouettez-la fort. Que les ecchymoses laissées par ces coups de fouet l’aident à se souvenir qu’elle doit rester à sa place en toutes circonstances.
Une tâche dont ces brutes s’étaient acquittées sans rechigner, et même avec un zèle tout particulier. Et je m’étais défendue, comme je l’avais déjà fait, mais en faisant preuve d’un peu plus de stratégie cette fois. Je m’étais emparée du couteau de l’un des soldats — le dénommé Hugh — et je lui avais entaillé la main. Malgré cela, j’avais été neutralisée sans trop de difficulté, et punie de plus belle.
J’avais l’impression de ressentir encore la douleur violente qui m’avait été infligée ce jour-là. Ma peau ne portait plus la trace de ces sévices, mais ceux qu’avaient subis mon cœur et mon âme demeuraient, comme toujours. Et les mots prononcés par mon père résonnaient encore en moi.
— Si tu t’entêtes dans ce comportement stupide, tu ne pourras jamais épouser un aristocrate. Ta réputation sera ruinée à jamais. Ton misérable forgeron n’a ni les ressources ni la force pour se battre contre mes hommes. Il n’a pas les moyens de te faire vivre. Tu seras condamnée à une vie d’exil et de pauvreté.
Pour humiliant que fût ce souvenir, je savais que les mises en garde de mon père avaient été assez avisées. Caleb était aussi jeune que moi, et ne s’était jamais entraîné au combat ni au maniement des armes. Il était très doué pour fabriquer des épées, mais pas tout du tout pour s’en servir. Pourtant, je me languissais de lui. Je me languissais de sa douceur, de sa sensibilité. Il était le seul homme que je connaisse dont la présence ne pesait pas sur moi comme une menace.
Tadgh, dont l’insistance et la témérité ne faisaient qu’accentuer le contraste entre ces vigoureux guerriers et mon tendre amour perdu, écarta une longue mèche de mes cheveux pour me dégager l’oreille et se pencha vers moi pour murmurer :
— Vous êtes bien plus belle que vos sœurs. Une vraie merveille.
Je reculai et, choquée, je fixai son visage en silence. Comme c’était grossier de sa part ! Mes sœurs auraient très bien pu entendre. Mais Tadgh sembla amusé par ma réaction, et continua à s’approcher malgré mes tentatives pour conserver mes distances.
— J’avais entendu parler de vous, mais toutes les descriptions qu’on a pu me faire étaient bien en deçà de la vérité. L’effet combiné de votre beauté et de votre caractère sauvage vous a forgé une certaine réputation, vous savez. Certains hommes ici présents sont venus ce soir — parfois de très loin — dans le seul but de voir de leurs propres yeux à quoi peut bien ressembler la mystérieuse Stella Morrison.
Mes joues s’empourprèrent. Etait-ce vrai ? Parlait-on de moi en ces termes ?
Plus que jamais, j’aurais aimé pouvoir me retirer et m’enfermer dans ma chambre sur-le-champ. Mais, si je disparaissais, mon père serait furieux, et la dernière chose dont j’avais envie, c’était de déchaîner une nouvelle fois sa colère et risquer de me faire punir. Je savais que je n’avais d’autre choix que d’accepter les conséquences liées à ma position de fille de chef de clan et d’obéir aux ordres qui m’avaient été donnés. Cette rencontre entre clans, après tout, avait été organisée dans un but précis : trouver à coup sûr un époux pour l’une d’entre nous, Clementine, moi, Maisie, Ann ou Agnes. Mon père était de plus en plus malade, et il vieillissait. Il se murmurait même qu’il commençait à perdre la tête, ce qui, d’après moi, était la pure vérité. Les accusations qu’il proférait étaient de plus en plus absurdes. Le fait qu’il ait cinq filles et deux nièces, mais ni frères, ni fils, ni neveux, ne faisait rien pour l’apaiser, au contraire. Pour aggraver encore la situation, son beau-frère — mon oncle —, qui était censé lui succéder à la tête du clan, avait été tué sur le champ de bataille lors de la rébellion menée par les Campbell l’année précédente.
Donc il revenait à l’une d’entre nous de faire un beau mariage et de fournir un nouveau chef pour administrer notre domaine relativement prospère et commander notre armée qui ne manquait pas d’hommes mais était quelque peu désorganisée. Un mariage avec un Mackenzie scellerait une alliance qui unirait nos forces aux leurs. C’était un point crucial pour mon père, maintenant plus que jamais, depuis que les Campbell menaçaient de reprendre les armes.
Maisie était aussi enthousiaste que notre père au sujet de son mariage potentiel avec Wilkie, dont elle espérait que la nouvelle deviendrait officielle le soir même. Elle se réjouissait que son prétendant soit non seulement noble, riche et talentueux, mais aussi très beau. Les trois frères Mackenzie étaient renommés pour leur courage, leur maniement de l’épée, leurs prouesses militaires et — il fallait bien le dire — leur beauté. Beauté qui permettrait, selon les propres mots de mon père, de « produire » un magnifique héritier. Il était donc pressé de sceller cette union. Il avait même déjà entamé les pourparlers avec laird Mackenzie concernant le mariage de Maisie et Wilkie.
Mais nous, les autres filles, étions aussi obligées de chercher des hommes possédant de solides références : terres, richesse et alliances militaires devaient figurer en tête de nos critères de sélection. Il faudrait que nos prétendants satisfassent au moins à l’une de ses exigences pour avoir une chance d’être approuvés par notre père. Un Munro plairait à ce dernier, je le savais. De préférence celui d’entre eux à qui devait échoir le titre de chef de clan. Si je me souvenais bien, il devait s’agir de Magnus, et non de Tadgh. Quoi qu’il en soit, je ne pouvais me résoudre à m’intéresser à eux.
— Aimeriez-vous faire un petit tour avec moi, Stella, jusque dans le salon par exemple ? proposa Tadgh. Il paraît que les tapisseries y sont encore plus remarquables.
Il se moquait de moi et je n’étais pas dupe. Nous savions pertinemment tous les deux qu’il n’y avait pas la moindre chance que j’accepte — si je tenais un tant soit peu à ma réputation — d’accompagner quelqu’un comme Tadgh Munro dans un salon désert.
— Merci, mais je ne puis accepter, lui répondis-je, peut-être un peu sèchement.
Bonnie tenta de faire oublier mon impolitesse à l’aide d’un joli sourire et d’un commentaire aimable. Je l’écoutai à peine. J’étais en train de m’accorder un petit instant de répit délicieux. Je pensais à Caleb et aux moments volés que nous avions passés dans la hutte de forgeron où il travaillait. Un jour, je l’avais observé en train de frapper au marteau sur une épée pas encore solidifiée et d’affûter sa lame. Une autre fois, il était en train de fabriquer des chaînes, liant les maillons les uns aux autres pendant qu’ils étaient encore chauds pour les rendre solides et incassables une fois refroidis. « Je dois aller les installer dans les cachots », avait-il dit, et cela m’avait beaucoup impressionnée. Pour travailler comme il le faisait, beaucoup de persévérance et de talent étaient nécessaires, avais-je alors songé, admirative. Même si, avec Caleb, nous n’avions pas passé beaucoup de temps ensemble, ces brefs souvenirs comptaient parmi les plus doux que je possédais.
J’étais tellement absorbée par mes rêveries que je n’avais pas remarqué la foule grandissante qui nous entourait. Lorsque je me tournai, Kade Mackenzie était en train de discuter de façon informelle avec Tadgh, à quelques centimètres à peine de l’endroit où je me tenais. Je fus, je dois l’admettre, totalement captivée par sa vue. Kade Mackenzie était encore plus grand vu de près. Ses épaules étaient carrées et solides. La tunique blanche qu’il portait faisait ressortir les nuances sombres de ses cheveux et sa peau hâlée et tannée au soleil. Il était en tout point conforme à l’image de guerrier sauvage qu’il véhiculait. Ses yeux possédaient une nuance de bleu clair absolument incroyable, un détail que je ne pus m’empêcher de remarquer pendant qu’il regardait mon doigt s’enrouler négligemment autour d’une boucle de mes cheveux. Une expression de calme arrogance animait ses traits fiers, que venait toutefois adoucir la légère fascination qui y transparaissait. Il était vrai que je ne ressemblais pas tellement à mes sœurs. Mes cheveux étaient plus sombres et plus longs que les leurs. Mes yeux étaient plus clairs, d’une couleur presque ambrée, avec des inclusions de jaune assez peu courantes. Je repensai à la remarque déplacée de Tadgh. Et à la réflexion que répétaient souvent mes sœurs pour me taquiner. « Stella, tu as les yeux d’un chat sauvage apeuré et le visage d’un ange déchu. » Les membres de mon clan disaient souvent que, de toutes les sœurs, j’étais celle qui ressemblait le plus à notre mère, même si, personnellement, je ne me souvenais pas d’elle. Elle était morte lorsque je n’avais que trois ans.
Par contraste avec le souvenir de mon tendre Caleb qui m’habitait, et même avec la camaraderie joviale des Munro, la contenance inattendue de Kade Mackenzie paraissait encore plus intimidante et impressionnante. Sa présence semblait se refermer autour de moi et, de façon inexplicable, me serrer à la gorge, comme s’il me privait d’air et de lumière. Vivant recluse et n’ayant jamais fréquenté que mes sœurs et mes cousines, je n’étais pas du tout dans mon élément en compagnie des hommes. Je savais que c’était la raison pour laquelle je préférais la douceur inoffensive de Caleb à la virilité affirmée d’hommes comme Kade Mackenzie. Son charisme solaire envahissait l’espace tout autour de lui et empiétait avec force sur l’ombre formée par le souvenir doux et rassurant de Caleb. Il n’y avait rien de doux ni de rassurant chez Kade Mackenzie. Et c’était la raison pour laquelle je voulais rester le plus loin possible de lui.
Mais j’étais fermement maintenue à ma place par Ann, la plus jeune de mes sœurs avec Agnes, et par ma cousine Bonnie, qui m’avaient chacune prise par un bras, comme si elles avaient deviné mes pensées et voulaient prévenir chez moi toute tentative de fuite.
— Mesdemoiselles, était en train de dire Angus Munro, puis-je remplir vos verres ? C’est une soirée de réjouissances, après tout.
Ann, douce et innocente comme à son habitude, tendit son verre à Angus avec un sourire timide. Angus, tout en jovialité et en expansivité, s’amusait de toute évidence beaucoup en nous servant à boire. Il remplit le verre de Kade, puis le sien, si généreusement qu’il manqua de déborder. Angus regarda Ann avaler une petite gorgée et, malgré mon envie de me retirer dans la paix de notre chambre, je décidai alors de ne pas m’éloigner pour veiller sur ma sœur. La combinaison de la bière coulant à flots, des manières cavalières d’Angus et des regards insistants qu’il adressait à Ann, trop vulnérable, suffit à me convaincre de rester aux côtés de cette dernière.
Et pendant ce temps, alors que des bruits de joyeuse conversation emplissaient la grande salle, où les gens allaient et venaient dans la bonne humeur, le regard froid et prédateur de Kade Mackenzie semblait se poser sur moi bien trop souvent, ce qui me mettait mal à l’aise et me rendait nerveuse. La bière ne faisait rien pour m’apaiser, et j’avais même l’impression qu’elle étirait les minutes jusqu’à les faire durer des heures.
Après que j’eus bu presque un verre entier, ma tête commença à tourner, et je décidai d’aller faire un petit tour dans la charmante courette située à l’autre bout de la grande salle. Laissant Ann sous la surveillance de Clementine, je traversai la pièce où j’avais de plus en plus chaud. Dès que je fus dehors, j’appréciai la caresse de l’air frais de la nuit. Je refermai la porte derrière moi pour m’isoler, juste pour quelques minutes, de l’assemblée bruyante.
Personne ne m’avait suivie. J’avais, pour une fois, échappé à la surveillance des gardes de mon père. Dès que je l’eus compris, j’empruntai une allée éclairée qui, de toute évidence, menait à une petite roseraie bordée d’arbustes et de treillis. Intriguée et rassérénée par cette liberté momentanée, j’avançai de quelques pas supplémentaires — et de quelques autres encore — jusqu’à trouver un banc un peu caché. Heureuse de ma découverte, je m’assis. Je savais que je n’aurais pas dû me trouver seule dans un endroit sombre et isolé comme celui-ci mais, avec le désespoir et la colère qui m’habitaient en ce moment, je commençais à remettre en question tous les principes que l’on m’avait inculqués durant mon enfance. Pour quelques minutes, j’avais envie de faire comme si j’étais libre de mes propres choix, de rêver d’être traitée avec respect, ou même avec amour. Et d’apprécier le simple plaisir d’être seule.
Le parfum des roses, en cette fin d’été, emplissait l’air de son odeur entêtante, et je savourai ce moment de tranquillité. Les dernières semaines avaient été placées sous le signe de l’agitation et de la tristesse, et j’appréciais d’autant plus cet instant de répit dans ce petit havre de paix.
Mais alors, d’un seul coup, une brusque bourrasque souffla toutes les bougies.
L’obscurité devint totale.
Dans le ciel, les étoiles étaient masquées par de gros nuages noirs, et la lune était cachée. Je n’avais que la torche lointaine du manoir pour guider mes pas dans l’obscurité et m’aider à retrouver mon chemin. Je me levai, hésitante, car la tête me tournait encore et, dans ce lieu inconnu, je n’avais aucun repère.
Lorsque mes yeux commencèrent à s’habituer un peu mieux à l’obscurité, j’essayai de m’aventurer dans l’allée sinueuse censée me ramener au manoir. J’avançai d’un pas, les bras tendus devant moi, avec le sentiment d’être quelque peu ridicule. Ma prudence me fit rire. Qu’avais-je donc fait de mon impétuosité ? me demandai-je, amusée. Le bruit de mon propre rire résonna autour de moi un moment ; c’était un son que je n’avais pas entendu depuis longtemps. Si j’avais eu des dispositions pour l’aventure et l’exploration quand j’étais enfant, cette tendance avait été totalement étouffée et éradiquée par la tyrannie de mon père. S’il avait pu me voir en ce moment même, il m’aurait sans aucun doute encore frappée. Mais j’étais seule, et ce petit défi m’emplissait de satisfaction.
Soudain, je cessai de rire. Un frisson me parcourut la nuque. Quelqu’un se trouvait là, avec moi. Je ne le voyais pas, mais j’en étais certaine. Aussitôt, mes sens se mirent en alerte.
J’entendis des pas lourds.
Puis je distinguai les contours d’une haute silhouette.
Un homme, très certainement.
Un homme très grand, tout en muscles.
Mon cœur se mit à cogner à tout rompre dans ma poitrine et je fis malgré moi un pas en avant, comme si mes jambes avaient l’intention de fuir, avec mon accord ou non. Mais l’obscurité, l’irrégularité du sol et mon manque d’équilibre me jouèrent un mauvais tour, et j’aurais trébuché et sans doute chuté si une main ne m’avait pas rattrapée.
Je devinai la force d’airain retenue derrière ce contact doux et bienveillant. L’odeur de cet inconnu me caressa les narines — une odeur qui m’était étrangère, car profondément masculine, et qui évoquait le bois, le cuir et la fumée.
— Je ne vous ferai aucun mal, dit-il tout bas.
Dans sa voix, je détectai de la sincérité, un sens de l’honneur certain, et une réelle volonté de me rassurer. Ses mots dissipèrent mes craintes. Sans savoir vraiment pourquoi, je le crus.
Il m’aida à me rétablir sur mes pieds, et je fus surprise de trouver ce geste protecteur plus engageant que menaçant, surtout dans une telle obscurité. C’était comme un ancrage, sûr et calme, qu’il m’offrait dans le tumulte de la nuit.
Je dus reconnaître qu’au fond de moi j’appréciais cette rencontre imprévue et illicite. Je n’avais pas peur, depuis que la voix de l’inconnu m’avait rassurée. Et je me sentais attirée, sans que je puisse l’expliquer, par son odeur épicée et entêtante.
Il ne me lâcha pas le bras et m’attira tout près de lui, contre son corps chaud et ferme. Un corps sombre, invisible, presque spectral. Pourtant l’impression de solidité qui se dégageait de lui avait quelque chose de rassurant. C’était un réconfort fortuit et totalement imprévu, que je n’aurais pu trouver ailleurs que dans ce jardin caché, loin du bruit et de la lumière. C’était comme si, pour un court instant, nous avions tous deux échappé à la réalité dont ne nous parvenait, dans le lointain, qu’un vague murmure.
L’inconnu passa sans bruit son bras autour de moi et je sentis la caresse soyeuse de ses cheveux dans mon cou. L’intimité de ce doux contact me coupa le souffle et me remua au plus profond de mon être, comme jamais cela ne m’était arrivé auparavant.
Puis, sous la sombre couverture d’un ciel sans lune, les lèvres entrouvertes de l’inconnu touchèrent les miennes, les effleurant d’abord lentement avant de s’y poser avec douceur mais autorité. Mon esprit se retrouva comme vidé, et mes genoux vacillèrent, mais l’inconnu me serrait si fort que cela n’eut aucune conséquence. La douce exploration de sa langue, curieuse et insistante, faisait naître en moi des bouffées de chaleur intense qui se propageaient dans tout mon corps. Le goût de ce baiser, si inattendu, si agréable, m’invitait à m’ouvrir, à me laisser faire, et même à participer en retour à cette rencontre extraordinaire.
Mon timide et innocent Caleb ne m’avait embrassée qu’une seule fois, mais c’était à peine s’il avait effleuré mes lèvres. Cette fois, c’était quelque chose d’entièrement différent. Il n’y avait rien de timide ni d’innocent dans ce baiser, qui m’emmenait vers des contrées où, si je n’avais pas perdu la raison à ce moment-là, je n’aurais jamais osé m’aventurer. Une sensation brute et sauvage s’insinua au plus profond de moi alors que le baiser de l’inconnu devenait de plus en plus intense. Il tenait mon menton avec une douceur et une attention infinies. Le peu de retenue qu’il me restait fut balayé par le désir soudain et violent qui s’était emparé de moi. Les effets de ce contact intime migrèrent jusqu’aux pointes de mes seins et mon entrejambe, gagnés par une chaleur d’une intensité croissante. Je voulais sa bouche sur ma peau, partout, et je voulais que ses mains m’agrippent avec toute la promesse de leur force à la fois douce et brutale. Je voulais me perdre totalement en cet inconnu, me laisser imprégner par lui. J’étais comme sous l’effet d’une drogue.
Mais soudain, venue de très loin, une voix s’éleva. Quelqu’un m’appelait.
Une fois, puis deux.
C’était la voix d’Ann. Et cela suffit à me faire revenir à la réalité.
Franchement les personnages ont du potentiel il y a quelque chose d'attachant chez eux. L'héroine a un père violent et autoritaire...(tout comme j'aime) et le héros semble être le gros guerrier bien rustre qui cache un coeur d'or. Mais voilà franchement le positif je l'arrête là. J'ai cette impression de lire une romance contemporaine déguisée en historique...je suis pas toujours aux fait des anachronismes mais au 13e siècles en écosse, ils parlaient déjà de "voitures" pour les chevaux etc.. ? de somnifères , le voile de la mariée ? je sais pas c'est peut être normal mais de mon côté je tilte...je n'ai pour références que mes nombreuses autres lectures où je n'ai pas vu tout ça.
En plus la fille est censée être renommée dans toute l'écosse de sa beauté et de son attitude effrontée (j'ai oublié le mot exacte) et pourtant je trouve que son attitude ne correspond pas toujours. Les soeurs de l'héroine je sais pas mais j'ai du manquer un passage...sont censées du coup vivre dans le même chateaux et pourtant au bout je sais plus d'1 semaine ou 2 les améliorations sont faites et paf elles réapparaissent et découvre les choses ? idemnes elles ont toutes vécues là, même si elles ne s'occupaient pas du chateau elles sont quand même censées connaitre un minimum les servantes/cuisinières non ? Et une des soeurs me tape complétement sur le système... Et la fin n'en parlons même pas pour la résumer je dirais : ET PAF CA FAIT DES CHOCAPICS !
Ce livre est bien, avec des personnages intéressants. Ce que j'ai le plus apprécié dans ce livre, c'est le fait qu'on a beau être des siècles en arrière ils connaissent le mot : honneur. Ce qui peut être rare dans les livres de ce genre.
Le seul point qui m'a "interpelé" (ou plutôt déplu) c'est : Spoiler(cliquez pour révéler)le moment où elle remonte dans sa chambre après que Alec (avec l'aide du médecin) à déterminer qu'elle est vierge. Rappelez-moi pourquoi elle ne dit pas Kade qu'il sait que le mariage n'a pas été consommé et qu'il veut justement faire d'elle sa femme et tuer son époux ? Rappelle-moi parce que là j'ai quelque doute qui m'ont fait sortir du récit.
L'auteur a trouvé la bonne astuce pour nous replonger dans l'histoire. Le point de vue de la dernière scène du tome 1 par la héroïne du tome 2. Très original, livre toujours plaisant à lire bien qu'avec peu de surprises. mais j'aime toujours les histoires d'amour des highlands
Un second tome à la lecture agréable. On s'attache plutôt aux personnages et notamment à l'héroïne. Leur histoire prend le temps de se construire. Le danger est tapie dans l'ombre. Bon moment de lecture
Nous faisons ici la connaissance de Stella 19 ans, deuxième d’une fratrie de 4 sœurs et d’autant de cousines élevées par son père le chef de clan. Ce dernier est malade et élève durement les filles. Elles ne font rien et si elles se rebellent elles sont battues, particulièrement Stella qui a le « malheur » de ressembler à sa défunte mère.
J’ai beaucoup aimé le personnage de Stella, elle passe de jeune fille naïve et craintive à une jeune femme mûre et sûre d’elle grâce à la confiance et l’amour de son mari.
Pour Kade j’ai eu un gros coup de cœur, un highlander comme on les aime fier certes mais protecteur. On ne touche pas aux femmes et surtout pas à la sienne. C’est un homme d’honneur et de parole même si parfois c’est dur de tenir certaines promesses. Comme la fameuse de ne pas toucher sa femme alors qu’elle l’allume considérablement.
En gros j’ai beaucoup aimé ce livre même si il y a deux passages qui ne m’ont pas particulièrement captivé.
Le premier, celui où Kade fait une scène de jalousie et apprend le BDSM à Stella avec sa cravache et son fouet. Totalement hors de propos surtout sachant qu’elle s’est fait fouetté toute son enfance.
Et le deuxième, les ennemis ont attaqués. Elle libère son mari des geôles. Les ennemis sont toujours là mais ils ont pris le temps de faire l’amour à plusieurs reprises. Non seulement leurs ennemis étaient toujours là même si l’armée du frère ainé de Kade arrivait mais surtout leur clan était en danger donc ça aurait pu attendre mais bon…
Nous démarrons notre histoire à la fin de l'avant dernier chapitre du livre " la Rose des highlands". En effet l'Auteure est d'une subtilité, en finissant mon Tome 1, j'étais restée sur ma faim, beaucoup de questions sans réponses.
Là mais quelle surprise, nous sommes à la soirée des fiançailles de Wilkie ( héros du tome 1 ) mais vu par Stella notre héroïne du Tome 2 et là tout se met en place.
Pourquoi Kade MacKenzie avait-il accepté de se marier avec une des filles du clan Morrison ?
Qui est Stella cette Beauté Insoumise ?
Pour être honnête des trois frères MacKenzie, Kade était celui qui me tourmentait le plus, j'avais hâte de lire son histoire et je ne suis absolument pas déçue.
Kade est l'highlander dans toute sa puissance, il est fougueux, masculin, confiant, puissant, sexy et sensuel. Tout ça me dirait vous et encore je me retiens d'en dire plus.
Stella est la deuxième fille du Laird Morrison, la plus belle et la plus rebelle de toutes mais aussi la plus convoitée. Malheureusement elle ressemble trait pour trait à sa mère et son père lui fait payé, elle est battue, humiliée et personnes ne prend en compte ses demandes en considération, la faisant passer pour une jeune femme timide.
L'histoire de Kade et Stella n'est pas seulement puissante elle est magique, Juliette Miller à donné une force en mélangeant tous les ingrédients qui font qu'un livre historique capte l'attention.
Amour, Respect, Combat de Clans, Meurtre, Trahison
Il dépasse largement le tome 1, pour qui ma part n'allait pas assez en profondeur. L'auteure a réussi à me tenir en haleine, je ne pouvais pas lâcher mon livre, il me fallait la fin absolument et j'en redemande.
l'histoire est écrite avec une fluidité, que tout s'enchaîne sans fautes.
Si vous aviez été déçu par le Tome 1 , SVP foncez , "L'Etoile de highlands" est tout simplement Magique, un énorme coup de cœur, et je vous l'avoue je suis jalouse de Stella à un point. Kade est tout simplement un rustre au grand cœur.
Mon plus grand souhait : j'espère que Juliette Miller, va écrire un tome 3 et qu'il sera publié, l'histoire du Laird Knox le frère aîné des MacKenzie me capte aussi , en effet la fin laisse supposée que.....
Je n'ai qu'une envie replonger dans l'univers des highlanders et de relire cette merveilleuse romance.
Après une lecture décevante et énervante la romantique qui est en moi avait besoin de sentiments.
J'ai entamé ce livre en me demandant s'il allait être meilleur que le premier qui je trouvais était "un peu facile" au début de l'hisoire.
Le ton est donné dès le départ, une héroïne de caractère qui ne se laisse pas attendrir par un beau gosse qui la regarde intensément.
Là où dans le premier tome les sentiments étaient à la limite de "tomber du ciel" là j'ai aimé la montée crescendo des sentiments.
Stella a vécu toute sa vie sous la coupe diabolique d'un père violent et sans cœur. Il est donc naturel qu'elle ait peur de ce mariage et mari imposés par son père.
Kade est un beau guerrier Highlander comme je les aime, imposant mais avec un honneur et un grand cœur.
Ce second tome est clairement au dessus du premier, l'histoire et les sentiments sont tout à fait crédibles. Ce second tome est une très bonne surprise.
Résumé
Elle a un mois pour apprivoiser celui qui est devenu son mari...
Ecosse, XIIIe siècle
La rage au cœur, Stella peine à faire bonne figure. Comment son père, le chef du clan Morrison, a-t-il pu offrir sa main à Kade Mackenzie, une brute que tout le monde décrit comme un guerrier froid, insensible et ambitieux ? Rien de commun avec le doux Caleb, son amour de jeunesse que son père a banni pour l’avoir courtisée… Pourtant, en tant que fille de chef, Stella sait qu’elle n’a d’autre choix que de se soumettre, car une alliance avec les Mackenzie renforcerait la puissance du clan. Et, à sa grande surprise, la nuit de noces qu’elle craignait tant n’a pas lieu. Plutôt que de la contraindre, son nouvel époux lui propose un étrange marché : elle aura un mois pour s’habituer à lui. Passé ce délai, il la fera sienne...
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