Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
710 534
Membres
992 901

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Folize 2019-11-16T12:17:16+01:00

Là, debout dans l’espace cuisine de l’énorme pièce à vivre de la suite, je cherchai à en savoir plus sur Ari. Jude sembla hésiter à s’ouvrir à moi. J’aurais voulu le secouer et hurler « Crache le morceau, bon sang ! » Mais je restai calme et patient.

- Je suis gay, déclara enfin Jude.

J’en restai figé. Même si cette pensée m’était venue à l’esprit plus tôt dans la soirée, lors de la vente aux enchères, je m’étais convaincu du contraire alors que je tentais de m’endormir. D’une part, c’était trop beau pour être vrai. D’autre part, il avait une petite amie. Je penchai la tête, et clignai à nouveau des yeux, sous le coup de la surprise. Venait-il vraiment de dire que…

- Je suis gay, répéta-t-il, plus fort. Sors ta tête de ton cul et dis quelque chose.

- Impossible, déclarai-je. Tu as une petite amie.

Il me dévisagea comme si j’étais stupide.

- C’est vrai. Paisley, c’est ça ? Sérieux.

- Elle s’appelle Jae, aboyai-je, furieux sans raison valable.

- Oh, alors, elle s’appelle Jae, maintenant ? C’est mignon, rétorqua-t-il sèchement, avant de me pousser au niveau du torse. Allez, bon sang. Balance ce que tu as à dire, le gros dur.

- Pourquoi me cries-tu dessus ? criai-je à mon tour en l’attrapant par les poignets avant qu’il ne puisse me pousser à nouveau.

-Je sais qu’il y a tout un tas de conneries condescendantes dans ta grosse tête, alors ouvre ta putain de bouche.

C’est ce que je fis. J’ouvris la bouche et la posai sur la sienne avant de réaliser mon geste. Jude s’écarta à l’instant où mon cerveau rattrapa mes lèvres, me faisant reculer à mon tour. Nous nous retrouvâmes ainsi à trois mètres l’un de l’autre.

- Merde, m’exclamai-je, en me passant les doigts dans les cheveux.

- Seigneur, Wolfe, c’est quoi ce bordel ? haleta-t-il, en portant une main à ses lèvres.

- Je suis vraiment désolé, Jude. Bon sang. Je suis vraiment désolé. Je ne sais pas ce qui m’a pris, balbutiai-je, tandis que mon cerveau me hurlait de fuir.

De rejoindre l’ascenseur et de partir. Mais des années d’expérience m’avaient appris qu’il valait mieux que je reste, qu’il serait bien plus difficile de revenir si je partais.

- Oublie ça. Je n’aurais pas dû te pousser, déclara Jude. Tu me trouves visiblement irrésistible.

La blague tomba à plat, et j’y détectai même une pointe de haine de soi.

- À vrai dire, je crois que te résister tout ce temps devrait me valoir une quelconque médaille, admis-je tout bas. Tu es canon.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Pegh 2021-07-14T11:44:58+02:00

— Tu vas me dire qui est ce type, Jude ? demandai-je tout bas après que nous nous fûmes éloignés. Jude regarda partout sauf vers mon visage.

— Juste un vieil ami que j’ai connu il y a quelques années, quand je vivais à Nashville. Je vais trouver un coin tranquille pour pouvoir m’entretenir en privé avec lui. Il n’est pas un danger, Wolfe.

— Si c’est le cas, pourquoi te comportes-tu aussi bizarrement ?

Jude me fixa enfin en face, les yeux plissés. Ces chaleureux yeux bruns que je connaissais si bien arboraient une pointe d’acier.

— Ce ne sont pas tes oignons, le gros dur. Je t’ai dit que j’allais bien. Tu peux me laisser parler seul avec mon vieil ami, d'accord ?

Sans attendre ma réponse, il s’approcha vivement de l’autre type et le mena vers le couloir. Je suivais à distance, jouant les équilibristes entre le respect de son intimité et mon devoir de le garder en sécurité. Hors de question que je le perde de vue.

Lorsqu’ils furent dans le couloir, je restai près des portes de la salle de réception pour être certain que personne ne les interrompe. Ils s’éloignèrent pour être hors de portée de voix. Une précaution inutile, puisqu’ils parlèrent de toute façon à voix basse pour garder leur conversation privée, même pour moi.

Tandis qu’ils discutaient, je réalisai combien j’en avais appris sur le langage corporel de Jude depuis que je le protégeais. Outre sa fatigue, il était raide de tension. J’avais l’impression qu’il allait bientôt atteindre ses limites et s’écrouler sur la moquette.

Chaque fois que l’homme tendait la main vers lui, Jude se raidissait encore plus, au point que je n’avais plus qu’une seule envie : inventer une quelconque excuse pour le sortir de là en urgence. Il était évident que Jude n’aimait pas ce qu’il se passait, et rester là sans rien faire me rendait fou. J’en grinçais des dents.

Jude secoua la tête avec insistance. L’homme le lorgnait comme s’il voulait le dévorer tout cru. Il lui lançait un regard presque féroce. Enfin, Jude leva les mains en signe de frustration, et repartit en direction de la salle de réception, et de moi. L’homme l’attrapa et l’attira à lui pour le serrer contre lui.

Soudain, ce fut moi, qui fus mal à l’aise, et lorsque la bile me remonta dans la gorge, je la reconnus comme un signe de jalousie. C’était, mon Jude. Aussi ridicule que cette pensée paraisse, même à moi-même, je vivais presque tous les jours avec lui depuis des mois. J’étais chargé de protéger son corps. Personne n’avait le droit de le toucher sans ma permission. Avais-je l’air trop possessif et excessivement homme de Neandertal de penser ça ? Totalement. Mais c’était d’ordinaire la description de mon job. D’ordinaire. Mais aujourd’hui, cela n’avait rien à voir avec mon boulot. J’essayais vraiment de respecter la demande d’intimité de Jude afin de s’entretenir avec son « vieil » ami. Mais il n’avait plus l’air d’un simple ami.

Il avait l’air d’être plus que ça. Sa manière de tenir Jude était tout aussi possessive que mes sentiments. Ils étaient plus que des amis. Il y avait une histoire de possession sexuelle, ou au moins d’attraction.

Jude se détendit dans l’étreinte d’Ari, et j’eus l’impression d’être un voyeur. J’avais des aigreurs d’estomac et l’envie irrépressible de me détourner. Puis l’homme posa les mains sur les fesses de Jude. Alors que j’étais sur le point de péter un câble au nom de Jude, celui-ci se raidit et repoussa le type. Merci Seigneur.

Et la prise de conscience s’imposa à moi. Ce n’était pas un geste de refus de la part d’un homme hétéro repoussant les avances d’un type gay. C’était un acte de résistance contre quelque chose de familier, d’agréable. Comme l’étreinte d’un ancien amant.

Putain de bordel de merde.

Se pouvait-il que Jude Marian soit gay ?

Afficher en entier
Extrait ajouté par lavienlivre 2020-12-20T02:32:08+01:00

Je ne m’étais jamais vraiment avoué à moi-même que, parfois, j’aimais les chansons de Jude, mais lorsque je l’entendis chanter cette nuit-là en pyjama, je me l’avouai enfin. J’aimais quand il chantait seul et ne se rendait pas compte que quelqu’un l’écoutait. Il y avait quelque chose de pur dans sa manière de fredonner quand il était seul. J’avais pu l’écouter en douce plusieurs fois depuis que je travaillais pour lui. À des moments où il oubliait que j’étais derrière ou juste dans la pièce d’à côté.

Afficher en entier
Extrait ajouté par lavienlivre 2020-12-20T01:04:26+01:00

Si je devais entendre encore une seule fois la chanson Bluebells, j’allais vomir dans les coulisses avant même que Jude ait fini les premiers accords de l’intro. J’aurais aimé qu’on me tire une balle en pleine tête. Filez-moi une bonne vieille interprétation de Born to be wild des Steppenwolf, et je serais un homme heureux. Mais je n’étais pas leur garde du corps. J’étais celui de Jude.

Afficher en entier
Extrait ajouté par LiliMatoline 2019-11-06T09:33:52+01:00

Chapitre 6 :

Jude

«… Je lui accordai un regard, tout en m’appuyant au plan de travail.

— Certains bus ne peuvent pas être réparés, Wolfe. Ils sont juste définitivement en panne, et ils ne pourront plus jamais ramasser de gens nulle part.

Le silence s’étira comme plusieurs temps de guitare basse, puis Derek le brisa.

— C’est n’importe quoi. Parfois, il y simplement un passager de merde dans le bus, et il faut l’y virer à coups de pied au cul une bonne fois pour toutes. Jude, dis-moi qui est Ari.»

Afficher en entier
Extrait ajouté par LiliMatoline 2019-11-06T09:33:30+01:00

Chapitre 1 :

Derek

«…Je n’avais jamais réussi à concilier ces deux facettes de lui, et cela me frustrait au plus haut point. — Ensuite, poursuivis-je, nous sortirons par la porte de service, dans les coulisses, où nous attendrons les voitures. Tu dînes avec Lawrence Hammond et sa famille au El Manjar. Clint t’y retrouvera avec… Je ne sais plus son nom.

Jude retira son tee-shirt mouillé de transpiration, et je tentai de ne pas fixer son torse nu. Les yeux sur le plafond, Wolfe. Il n’y a rien à voir par ici. Tu as suffisamment vu son torse ciselé et ses abdominaux pour pouvoir les invoquer dans tes rêves chaque soir alors, pas besoin de les regarder une nouvelle fois. Je baissai plutôt les yeux vers l’ongle particulièrement intéressant de mon index.

— Wolfe, ça fait des mois que je sors avec elle, et tu ne te souviens toujours pas de son nom ? Sérieux ?

— Paisley ? tentai-je.

Jude renifla de dérision en abaissant la fermeture de son jean. Sainte Marie mère de Dieu, comment allais-je pouvoir continuer à parler alors qu’il allait se tortiller pour retirer son pantalon moulant ? Il allait en remuer les fesses, Bon Dieu. Pense à autre chose, Wolfe. À des plaies suintantes, des grands-mères nues, n’importe quoi. Tu peux le faire.

Jude émit un petit gloussement mélodieux.

— Pas Paisley, non. Mais pas loin. Elle s’appelle Jae.

— Sans déconner, marmonnai-je tout bas.

Jude se détourna et termina d’enlever son pantalon, puis il se dirigea vers la petite salle de bain, quittant donc la pièce avec juste un minuscule boxer bleu roi. Que je n’avais absolument pas remarqué, bien sûr, puisque j’étais totalement absorbé par mon problème d’ongle !

— Wolfe, lança-t-il avant d’entrer dans la salle de bain, je compte sur toi pour me faire sortir de ce repas le plus vite possible. Tu sais que ce type essaie toujours de me caser avec sa fille, même quand Jae est présente.

— Bien sûr, patron !

Il sortit de la pièce avant de dévoiler son petit cul parfait, ce pour quoi je ressentis un immense soulagement. Je soupirai. Bon sang, j’avais besoin de vodka.

Je partis en quête d’une bouteille d’eau, à la place, quand j’avisai Ollie, qui me dévisageait.

— Quoi ? aboyai-je.

Elle explosa de rire.

— Oh, Wolfe. Je vois très clair dans ton jeu.

Je lui lançai un regard scrutateur.

— Que veux-tu dire ? demandai-je, le corps soudain glacé et le ventre noué.

Il était impensable qu’elle ait deviné mon désir pour Jude, n’est-ce pas ?

— Tu sais parfaitement qu’elle s’appelle Jae. C’est impossible que tu ne saches pas tout dans les moindres détails à propos d’une personne aussi proche de Jude.

Mon corps se relâcha, et je priai instamment afin que mes intestins ne fassent pas de même. Je ne m’attendais pas à un soudain coming-out ce soir, après trente et une année sagement à l’abri dans mon placard.

— C’est juste que tu ne l’aimes pas et que tu adores le rappeler à Jude chaque fois que tu en as l’occasion, hein ? ...»

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode