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Extrait ajouté par Folize 2020-07-25T14:53:18+02:00

J’aurais aimé dire que je me comportai comme un gentleman. Comme un être humain décent, avec de bonnes manières et capable de respecter les limites. Ce ne fut pas le cas.

Mon corps se décala sur le canapé avant que mon cerveau ait l’opportunité de mettre un frein à tout ça. Je n’interrompis mon geste que le temps de m’assurer que mon ami d’enfance était sûr de lui.

- Beau ?

- Hum ?

- Est-ce que je peux t’embrasser ?

- As-tu vraiment besoin de demander ? souffla-t-il. Maverick, j’ai attendu toute ma vie que tu le fasses.

Une nuée de papillons prit son envol dans mon estomac, et mon souffle eut quelques ratés. Je voulais tellement me presser de tout mon être contre Beau Talmadge que je voyais trouble.

Lorsque j’effleurai ses lèvres des miennes, il poussa le plus petit des gémissements qui me donna envie d’en entendre davantage. Seigneur, il avait un goût divin. Il avait la saveur de tout ce que j’avais toujours adoré dans cette étroite étendue de plage qui contenait les meilleurs souvenirs de mon enfance. C’était le soleil et la cloche qui sonnait pour annoncer le dîner, c’était le sentiment de rentrer chez moi après tant d’années passées au loin. Ce baiser représentait tout.

La langue de Beau vint lécher la mienne, la caresser, s’entortiller avec elle. Ses mains chaudes encadrèrent mon visage et les miennes vinrent enlacer sa nuque. Nous nous explorâmes mutuellement la bouche pendant un long moment, sans nous presser, pour cartographier, pour apprendre. Pour savourer.

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Extrait ajouté par LiliMatoline 2020-07-14T17:13:38+02:00

Chapitre 4 :

Beau

« … Je me rappelai une question que j’avais voulu lui poser un peu plus tôt.

— Est-ce que tu souviens de ta dernière fois ici ?

Il se redressa, un grand sourire aux lèvres.

— Lorsqu’on s’est glissés de chez nous en douce quand tout le monde dormait pour nous approcher du ruisseau ?

— Oui. Est-ce que tu te souviens de la promesse que tu m’as faite ce soir-là ? Lui demandai-je tout bas.

Maverick y réfléchit quelques instants, puis il enroula son petit doigt au mien comme pour faire une promesse enfantine.

— Je t’ai promis que je reviendrais, répondit-il d’une voix rauque.

Les yeux rivés aux siens, je sentis mon cœur accélérer sa course.

— Il t’en a fallu du temps...»

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« – Tu comptes manger ce toast ou le baiser ? demanda Tilly.

Je sursautai et m’écartai. On n’était pas seuls ? Merde.

– Je vais le baiser, ça c’est sûr. Le TOAST, je voulais dire, le toast. Euh, attends, non. Je voulais dire : je ne vais pas le baiser. Le toast. Pourquoi est-ce que je baiserais un toast ? Et la bienséance limite à combien le nombre de fois où on prononce le mot « baiser » en présence de vieilles femmes ?

Mes joues s’échauffaient tandis que j’essayais de masquer mon embarras. »

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Extrait ajouté par Pegh 2021-07-14T23:56:07+02:00

Elle parut attendre que Beau soit hors de portée de voix avant de me répondre avec un sourire rayonnant.

— Maggie Dodds. La copine de Beau.

Mon sourire se figea quand j’assimilai ses paroles. Il avait une copine ? Et il avait couché avec moi hier soir ? C’était quoi ce bordel ?

— C’est… euh… un plaisir de vous rencontrer, Maggie. Je n’avais pas compris que… euh… il avait une… hum copine, balbutiai-je.

Hum. Cela expliquait sans doute pourquoi il s’était conduit aussi bizarrement avec moi. Je tournai les talons et me dirigeai à grands pas vers le pick-up tandis que Maggie prenait ses dispositions avec quelqu’un assis sur la terrasse pour s’occuper du magasin en son absence.

Je saisis Beau par le bras et le tournai vers moi.

— Tu as une copine ? sifflai-je. Tu te fous de moi ?

— Quoi ? s’exclama-t-il, visiblement sous le choc. Non, je n’ai pas de copine. Je suis gay. Il me semblait que nous l’avions déjà établi hier soir ?

Je plissai les yeux pour l’étudier, puis pivotai vers Maggie, qui avançait d’une démarche sautillante dans notre direction. Elle nous adressa un délicat petit geste de la main.

— Eh bien soit elle pense que vous sortez ensemble soit elle se fout de moi, informai-je, Beau.

Il pencha la tête pour observer la jeune femme.

— Oh, elle se fout de toi, aucun doute là-dessus, répliqua-t-il, avant de me sourire. Grimpe dans la voiture. On reviendra ici après le déjeuner, histoire que je dépose Maggie et récupère Général.

Je levai les yeux au ciel, mais m’exécutai. Je tins la portière ouverte à Maggie puis montai à mon tour dans le pick-up.

Beau lui donna un coup d’épaule.

— Arrête de te foutre du nouveau. C’est malpoli.

— Ce n’est pas malpoli. Considère ça comme une blague de bienvenue. Un peu comme du bizutage de fraternité.

— Si j’avais voulu du bizutage de fraternité, j’en aurais rejoint une, dis-je à la jeune femme. Tu as failli me filer une crise cardiaque.

Elle revêtit son masque de pure innocence.

— Pourquoi ? En quoi cela te concerne-t-il que Beau ait une copine ? Pourquoi t’en soucies-tu ?

Elle avait lancé l’appât et j’avais mordu comme un imbécile.

— Je ne m’en soucie pas. Oublie, marmonnai-je.

Beau explosa de rire.

— Bien essayé. Elle est déjà au courant.

Je tournai vivement la tête vers lui.

— Hein ? Tu es parti il y a deux heures à peine. Comment ça se fait ?

Il haussa les épaules tandis que Maggie riait.

— C’est ma meilleure amie. Qu’est-ce que tu attends de moi ?

— Seigneur, Beau, soupirai-je. Ça fait moins de vingt-quatre heures que je suis en ville, et je suis déjà dans la merde. Je n’ai pas l’habitude. Ce n’est pas moi le Marian qui attire les drames.

Ma vie amoureuse était plutôt tranquille, en temps normal – si on omettait mon copain (marié) rompant avec moi par texto quelques jours à peine auparavant. En règle générale, je couchais de temps en temps, et j’avais aussi quelques relations plus sérieuses, mais aucune incluant des mélodrames, des infidélités, des ex, etc. Dans ce domaine, j’étais ennuyeux, d’après ma famille. Jusqu’à présent, j’avais pris ça pour un compliment.

Pourtant après avoir vu mes frères trouver l’amour, j’avais commencé à me demander si parfois « pas de mélodrame » ne signifiait pas « pas de passion ». Et si tel était le cas, qu’est-ce que cela révélait sur moi.

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Extrait ajouté par lavienlivre 2020-12-27T18:42:54+01:00

Je restai quelques instants à simplement la fixer et inhaler son parfum sexy, à apprécier sa présence bienvenue et son amour indéfectible. Elle était si belle. Je caressai son ventre bien chaud.

— Mon cœur, tu comptes te servir à boire ou lui faire l’amour ? demanda Mav, dans mon dos.

— Pourquoi choisir ?

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Extrait ajouté par lavienlivre 2020-12-27T14:15:29+01:00

Beau me dévisagea comme si je venais de gifler Mamie en plein visage.

— Maverick, siffla-t-il, interloqué.

Je secouai la tête pour lui dire qu’il ne comprenait pas. Mais il leva les yeux au ciel. Génial. Maintenant, il me prenait pour un connard.

Beau offrit son bras à Mamie.

— Je suis désolé pour son impolitesse. Que vouliez-vous me demander ? Est-ce vrai que Maverick est vraiment bon… ?

Je soupirai en attendant la suite.

— Au pieu ? Je l’ai vu en maillot de bain, alors je ne serais pas surprise, vu le paquet qu’il a.

Beau pivota brusquement pour me fixer du regard. Je haussai une épaule, l’air de dire « Je te l’avais bien dit ! » en m’amusant en silence de la rougeur qui apparut sur ses joues et son cou.

— Hum… euh… glck, balbutia-t-il.

— Oui, Mamie, c’est vrai, commentai-je. En fait, je suis si doué que les mecs insolents en restent sans voix.

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Extrait ajouté par lavienlivre 2020-12-27T12:58:15+01:00

— Merde, murmura-t-il, en essayant de reprendre son souffle. Maman ? demanda-t-il plus fort, d’une voix rauque. C’est toi ?

Sa réaction faillit me faire mourir de rire.

— Oui, trésor. On a décidé de se joindre à toi pour la parade aujourd’hui. J’espère que ça ne te pose pas de problème, s’écria-t-elle.

— Euh, non. Aucun. Euh… vous n’avez qu’à entrer, d’accord et o… j’arrive tout de suite.

Sa main toujours sur mes lèvres, il écouta les pas de sa mère s’éloigner.

— Putain de bordel de merde, marmotta-t-il tout bas. On fait quoi, maintenant ?

J’écartai sa main de mon visage.

— Maintenant, on trouve comment expliquer le fait qu’on se pointe tous les deux en serviette au même moment. Puis on va acheter un portail qui se ferme à clé. Rien à foutre de ces conneries de petite ville non verrouillée.

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Extrait ajouté par lavienlivre 2020-12-27T05:09:40+01:00

— Il devrait demander à Beau ce qu’il veut, pour une fois. Beau, qu’est-ce que tu veux ? demanda Maverick, son regard intense rivé au mien.

Toi, bon sang. C’est toi que j’ai toujours voulu. De préférence sur le long terme, si tu veux bien.

— Euh… des crevettes et des boules de semoule de maïs frites ? répondis-je à la place.

Maggie pouffa et me fit un clin d’œil.

— Voilà un homme qui a des opinions bien arrêtées, dit-elle à Maverick sur un ton taquin, avant de se tourner vers moi. Je l’aime bien, celui-ci.

— Oui, murmurai-je. Qui ne l’aimerait pas ?

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Extrait ajouté par lavienlivre 2020-12-27T02:18:08+01:00

— Tu devrais peut-être l’enivrer et agir de manière très mauvaise avec lui, suggéra-t-elle.

— Qui te dit que je n’ai pas déjà essayé ? rétorquai-je.

Elle écarquilla les yeux.

— As-tu joué à touche-pipi avec le fils prodigue disparu depuis longtemps, Beau Talmadge ?

— Peuuuut-êêêêtre, dis-je d’une voix traînante et avec un sourire moqueur.

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Extrait ajouté par lavienlivre 2020-12-27T01:16:31+01:00

Je n’imaginais pas ce que cela faisait de rester à l’écart de cet endroit pendant quinze longues années. De ne plus sentir les échardes des planches de la promenade sous ses pieds ou de ne plus humer l’odeur iodée du marais dans l’air. De ne plus pouvoir aller pêcher des crabes ou s’installer devant une montagne de crevettes fraîches servies sur une feuille de journal.

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