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— Vous sentez la vanille.

Frances Hart se retourna. Son aigrette vert et or tremblota. Elle croisa craintivement les bras sur sa poitrine.

— Je vous demande pardon ?

Son haleine faisait de la buée dans la lumière du lampadaire. Ses cheveux roux brillaient comme du cuivre sous son chapeau de paille.

— Je disais que vous sentiez la vanille, répéta James.

Ce soir, Frances s’était approchée des noirs secrets de la plus grande ville du monde. Mais, malgré ce qu’elle avait vu, elle se refusait à croire que le plaisir soit nécessairement synonyme de perdition.

Elle détourna les yeux.

— Parmi mes produits de toilette, aucun n’est parfumé à la vanille.

— Je ne parle pas de l’odeur de votre savon, je parle de l’odeur de votre peau.

— Vous aimez l’odeur de la vanille ?

— Surtout son goût, répliqua-t-il avec une gravité appuyée.

— Mon petit-fils adore le flan à la vanille, dit Frances.

Elle feignait l’indifférence, mais son cœur palpitait. James Whitcox n’avait besoin que d’un sous-entendu pour lui inspirer des désirs et des sentiments qu’elle n’était pas encore prête à partager.

Par bonheur, pensa-t-elle, il faisait sans doute trop sombre pour qu’il puisse les lire sur son visage.

Après un intervalle, il s’enquit :

— Ce que vous avez vu dans la boutique vous a choquée, n’est-ce pas ?

— Mais non, pas du tout.

— Pourtant, vous êtes toute chose.

À contrecœur, elle soutint son regard.

— Je suis en train de digérer le fruit défendu… et c’est peut-être un peu lourd pour moi.

James Whitcox esquissa un sourire.

— Méfiez-vous, madame Hart, il est peut-être véreux.

— Trop tard, monsieur Whitcox, répondit-elle.

Le sourire de James s’effaça brusquement.

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— À vous l’honneur, madame Hart, dit M. Nickols. Car c’est grâce à vous que nous sommes ici ce soir.

Frances était tellement tendue qu’elle avait du mal à respirer. Devant elle, un escalier de pierre plongeait vers le sous-sol.

Très raide. Sans rampe.

Si elle trébuchait, elle ne pourrait se rattraper nulle part. Et ses jambes qui flageolaient !

Prudemment, marche après marche, une main appuyée contre le mur, elle descendit.

Il faisait sensiblement plus frais que dans la boutique.

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Qu'est-ce qui pouvait la pousser à parler aussi franchement à une douzaine d'inconnus, alors que les membres du club des Messieurs et des Dames avaient beaucoup de mal à parler franchement entre eux ?

- Vous n'êtes pas de Londres ?

Les yeux de la femme s'assombrirent.

-Non.

James avait été avocat pendant trop longtemps pour ne pas reconnaître ce regard - malgré son franc-parler, il y avait des choses qu'elle n'avait pas envie de dire.

- Et qu'est-ce qui vous amène dans cet antre de perdition ?

-L'envie de me changer les idées, répondit-elle posément. Et de m'amuser un peu.

-Sans votre mari ? demanda James d'un ton sec comme un coup de pistolet.

Elle était peut-être venue à Londres pour se chercher un amant.

Si c'était le cas, qu'aurait-il à lui reprocher ?

Rien.

Elle tressaillit.

- Je suis veuve, monsieur.

Une veuve qui ne portait pas le deuil.

Il avait eu une jeunesse focalisée sur l'ambition. La sienne avait été focalisée sur les enfants. Avait-elle envie de faire à quarante-neuf ans toutes les expériences qu'elle n'avait pas pu faire à quinze ?

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