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LA TANTE des enfants avait guetté

l’arrivée de la voiture. Elle sortit en courant de la maison sitôt qu’elle la vit paraître. Dès le premier abord, tante Cécile plut beaucoup à ses neveux et nièce.

« Soyez les bienvenus à

Kernach ! s’écria-t-elle joyeusement. Comment allez-vous tous ? Quel plaisir de vous voir ! Et comme ces enfants sont grands ! »

Elle embrassa tout le monde puis fit entrer les visiteurs dans la villa. Celle-ci était d’aspect plaisant. Il régnait une atmosphère vaguement chargée de mystère entre ses vieux murs. Le mobilier, ancien, était fort beau.

« Où est Claudine ? »

demanda tout de suite Annie en regardant autour d’elle dans l’espoir de voir surgir sa cousine inconnue.

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Pour la première fois, François, Mick et Annie vont passer les vacances chez leur oncle et leur tante à Kernach. Ils y font la connaissance de leur cousine Claude, un vrai garçon manqué. Les quatre enfants deviennent vite inséparables. Accompagnés du fidèle chien Dagobert, ils partent à la découverte d’un trésor indiqué sur une vieille carte de l’île de Kernach.

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- Quelle étonnante petite île ! murmure Annie.

- C'est l'île de Kernach, explique Claude en tournant son regard aussi bleu que la mer en direction de l'îlot. J'adore cet endroit. Si vous me plaisez, je vous y emmènerai peut-être un jour.

- Et à qui appartient cette île ? demande François.

La réponse de Claude surprend tout le monde.

- Elle est à moi ! declare-t-elle. Enfin, elle sera à moi plus tard ! Ce sera mon île personnel... et mon château particulier !

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< < Etes-vous capable de garder un secret ? demanda Claude. Un secret que mes parents ne doivent pas connaître...

- Bien sûr ! Dis-nous vite ton secret. Nous serons muets comme des carpes, assura François.

- Dagobert est mon plus grand ami, expliqua Claude. Je ne pourrais pas vivre sans lui. Mais papa et maman ne l'aiment pas, ce qui m'oblige à le voir en cachette. Je vais le chercher... > >

Elle s'éloigna en courant et se mit à gravir à toute allure le sentier de la falaise. Ses cousins attendirent son retour. Ils songeaient que Claude était bien la plus étrange fille qu'ils aient jamais connue.

< < Qui diable peut bien être ce Dagobert ? murmura François d'un air intrigué. Sans doute quelque petit pêcheur que les parents de Claude ne désirent pas lui voir fréquenter. > >

Étendus tout de leur long sur le sable fin, les trois enfants continuèrent à attendre patiemment. Soudain, il entendirent la voix claire de leur cousine derrière eux.

< < Viens vite, Dagobert ! Viens vite ! > >

Ils se redressèrent pour voir à quoi ressemblait Dagobert mais, au lieu du petit pêcheur qu'ils s'attendaient à trouver, ils aperçurent un grand et gros chien sans race définie, pourvu d'une queue qui n'en finissait pas et dont l'énorme gueule semblait vraiment rire. L'animal, visiblement fou de joie, bondissait autour de Claude. La petite fille rejoignit ses cousins en courant.

< < Je vous présente Dagobert, dit-elle.

N'est-il pas magnifique ? > >

Comme chien, il faut l'avouer, Dagobert n'avait guère droit à un qualificatif aussi élogieux. Ses proportions étaient loin d'être parfaites. Il avait une tête trop grosse, des oreilles trop pointues, une queue trop longue et il était absolument impossible de déceler à quelle espèce en particulier cet être étrange appartenait. Mais c'était un animal si comique, si gauche d'allure, si plaisant et d'un comportement si amical que les trois jeunes Gauthier se mirent à l'aimer dès le premier coup d’œil.

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En fait, les trois enfants dormaient depuis longtemps lorsque Claudine se décida enfin à regagner son lit. Aucun d’eux ne l’entendit ouvrir la porte de la chambre d’Annie. Ils ne l’entendirent pas davantage de déshabiller et faire sa toilette de nuit. Ils ne perçurent même pas le grincement du sommier lorsqu’elle s’étendit entre ses draps. Ils étaient tellement fatigués qu’ils avaient perdu la conscience de toute chose et que seul un soleil éblouissant réussit à les tirer de leurs rêves le lendemain matin.

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Là-dessus, les voyageurs s’en allèrent. Les enfants se sentirent un peu seuls lorsque la grosse voiture noire de leurs parents eut disparu au tournant du chemin, mais tante Cécile les conduisit au premier étage pour leur montrer leurs chambres, et ils n’eurent pas le temps de s’attrister.

Les deux garçons devaient coucher dans la même pièce, une petite chambre mansardée mais d’où l’on avait une vue splendide sur la baie. Mick et François apprécièrent beaucoup cet avantage. Annie, elle, devait partager la chambre de Claudine, dont les fenêtres s’ouvraient sur la lande qui s’étendait derrière la maison. Cependant, une petite fenêtre de côté donnait sur la mer et Annie s’en montra ravie. De toute manière, la chambre était jolie et les roses rouges qui escaladaient la façade de la maison venaient caresser les vitres au souffle de la brise.

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« Où est Claudine ? » demanda tout de suite Annie en regardant autour d’elle dans l’espoir de voir surgir sa cousine inconnue.

« C’est une vilaine petite fille, répondit sa tante. Je l’avais priée de rester dans le jardin pour vous attendre et je constate qu’elle a disparu. Je dois vous avertir, mes petits, que vous trouverez peut-être le caractère de Claude un peu difficile au début… Voyez-vous, elle a toujours vécu seule et cela explique en partie sa sauvagerie. Il est possible qu’elle n’apprécie pas tellement votre venue ici. Mais cela lui passera. Ne faites pas attention à ses manières brusques. Avant longtemps elle s’apprivoisera, je l’espère. En tout cas, personnellement, je suis certaine que votre compagnie fera beaucoup de bien à Claude. Elle manque de petits camarades avec qui jouer.

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Le pique-nique marqua une halte agréable, dans un cadre champêtre à souhait. Par exemple, Annie n’apprécia guère la grosse vache brune qui s’approcha d’elle pour la dévisager avec curiosité. Heureusement que l’animal s’en fut sans insister lorsque papa agita sa serviette dans sa direction. Les enfants se découvrirent un appétit d’ogre. Ils dévorèrent littéralement et maman déclara que, comme ils avaient englouti jusqu’aux sandwiches préparés pour le goûter, on serait obligé de faire halte dans quelque auberge au bord de la route vers quatre heures et demie.

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La voiture se faufila à travers l’encombrement des rues de Lyon puis, laissant la ville derrière elle, prit de la vitesse et commença à filer bon train sur la grand-route.

On se trouva vite en pleine campagne. Les enfants se mirent à chanter à pleine voix, comme ils le faisaient toujours quand ils se sentaient heureux.

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Jamais mardi ne fut attendu avec plus d’impatience. Les enfants comptaient les jours en soupirant et Annie, chaque soir avant de se coucher, rayait soigneusement du calendrier la journée écoulée. Cette semaine-là parut interminable. Enfin, enfin, le mardi arriva ! Mick et François, qui partageaient la même chambre, s’éveillèrent en même temps et se dépêchèrent de jeter un coup d’œil par la fenêtre…

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