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- Vous avez peut-être perdu tout respect pour votre défunt mari, et vous avez peut-être refusé de vous laisser détruire par son infidélité, mais il vous a blessée, et bien plus que vous ne voulez l'admettre, Samantha. C'était un imbécile. Et un jour, vous aurez la preuve que vous êtes éminemment désirable. Mais pas ce soir. Vous êtes en sécurité avec moi, je vous le promets, en dépit de la situation singulière dans laquelle nous nous trouvons. Je n'essaierai pas d'en profiter, vous avez ma parole.

Voilà qu'elle était presque déçue.

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Matilda avait tenu à ce que le deuxième fils du comte de Heathmoor soit pleuré selon les règles en vigueur dans l’aristocratie, et elle n’avait pas eu à insister. Samantha était bien trop anéantie pour opposer la moindre résistance, à supposer que cela lui ait traversé l’esprit. Il ne lui était pas non plus venu à l’idée que les règles édictées par sa belle-sœur étaient aussi excessives qu’oppressantes. Elle s’était laissé ensevelir de la tête aux pieds sous ce qui devait être la tenue de deuil la plus hideuse jamais cousue. Elle n’avait même pas demandé d’avoir des vêtements à sa taille. Elle s’était laissé enfermer dans sa propre maison, les rideaux étant presque complètement tirés par respect pour le défunt. Elle avait laissé Matilda décourager les voisins venus présenter leurs condoléances de revenir la voir et l’avait autorisée à refuser toutes les invitations, y compris aux réunions les plus convenables.

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Matilda, comme c’était prévisible, l’avait fixée d’un œil plein de reproches, pour ne pas dire choqué, voire peiné. Elle aussi, avait-elle expliqué, aurait eu bien besoin de faire une petite promenade, mais quand elle était en grand deuil, une vraie dame devait apprendre à maîtriser ses pulsions les plus triviales. Une vraie dame avait la décence de ne pas sortir de chez elle et de prendre l’air dans l’intimité de son parc, à l’abri des regards indiscrets. Il était parfaitement inconvenant qu’une dame endeuillée soit vue en train de prendre du plaisir. Soit vue tout court, d’ailleurs, sinon par sa famille proche et ses domestiques chez elle, ou par ses voisins à l’église.

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Samantha McKay ne tenait pas en place. Elle tambourinait nerveusement sur l’appui de la fenêtre du salon de Bramble Hall, dans le comté de Durham. Sa belle-sœur s’était alitée au premier étage, taraudée par une migraine nauséeuse. Matilda n’avait jamais mal à la tête comme tout le monde, elle avait des migraines ou des céphalées, toujours tenaces et la plupart du temps nauséeuses.

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— Ma maison est remplie de parentes qui m’aiment au-delà du raisonnable, intervint Vincent. Elles respireraient à ma place si elles le pouvaient – elles font tout le reste à ma place, ou presque. Et bientôt, elles vont m’imposer tout un tas de fiancées potentielles, puisqu’un aveugle a besoin d’une épouse pour lui tenir la main pendant toutes les sombres années qui lui restent à vivre. Je suis dans une situation un peu différente de la vôtre, mais nous avons beaucoup de points communs. Un de ces jours, je vais devoir me secouer et devenir le maître chez moi. Comment m’y prendre, c’est ce que je n’ai pas encore trouvé. Comment faire preuve d’autorité avec les gens qu’on aime ?

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— Mon frère aîné et Calvin ont toujours été très proches, expliqua ce dernier. C’était un peu comme si moi, coincé au milieu, je n’existais pas. Il ne s’agissait pas d’hostilité de leur part, juste d’indifférence. Nous étions frères, et c’était tout. Wallace avait toujours voulu faire une carrière politique et entrer un jour au gouvernement. Il préférait vivre à Londres – avant comme après la mort de mon père. Quand il a hérité du titre de baronnet, il a immédiatement fait savoir qu’il n’avait pas la moindre intention de vivre à Kenelston ou de s’occuper du domaine. Comme Calvin n’imaginait pas d’autre vie que celle de gentleman-farmer et qu’il s’était marié jeune, ils ont trouvé un modus vivendi qui les arrangeait tous les deux. Calvin vivrait à Kenelston et administrerait le domaine, Wallace encaisserait les revenus et paierait les factures, mais n’aurait pas à s’occuper de la gestion. Calvin n’avait jamais imaginé, ni aucun de nous d’ailleurs, qu’une charrette renverserait Wallace devant Covent Garden et qu’il serait tué sur le coup. Par une étrange coïncidence, c’est arrivé peu de temps avant que je sois blessé. Personne ne s’attendait non plus que je survive à mes blessures. Même quand on m’a ramené en Angleterre, puis ici, on me croyait condamné. Vous non plus, vous ne vous y attendiez pas, George.

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Sir Benedict fut plus lent. Il lui fallait prendre ses cannes, passer les bras dans les courroies qu’il y avait fait ajouter, et se hisser debout, non sans mal. Bien entendu, n’importe lequel de ses compagnons n’aurait demandé qu’à l’aider, mais aucun ne s’y serait risqué. Ils étaient tous farouchement indépendants, malgré leurs différentes infirmités. Vincent, par exemple, mettait un point d’honneur à quitter la pièce et à gagner sa chambre sans aide en dépit de sa cécité. Cela ne les empêcherait pas d’attendre le plus lent d’entre eux et de régler leur pas sur le sien pour gravir l’escalier.

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Comme tous les ans, ils avaient passé de longues soirées à évoquer leurs soucis, leurs doutes et leurs succès respectifs. Ils avaient peu de secrets les uns pour les autres, même si chacun était jaloux de son intimité. Il y avait des choses qu’on préférait garder pour soi, si proches soit-on. Benedict ne se plaignait jamais, mais il était effectivement déprimé, et depuis longtemps. Il s’en voulait de ne pas l’avoir suffisamment bien dissimulé.

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Les sept membres du Club des survivants, comme ils s’étaient eux-mêmes nommés, étaient d’humeur plutôt morose. Tous avaient jadis passé plusieurs années à Penderris Hall pour se remettre de blessures reçues pendant les guerres napoléoniennes, et même si chacun avait dû livrer un combat solitaire pour guérir, ils s’étaient entraidés et réconfortés mutuellement. Cela avait fait d’eux de véritables frères et sœur, et quand était venu le moment de partir, de se bâtir une nouvelle vie ou de reprendre l’ancienne, ils s’en étaient allés avec des sentiments mitigés d’impatience et de regret. La vie valait la peine d’être vécue, ils en étaient tous d’accord, mais ils s’étaient sentis en sécurité et même heureux à l’intérieur du cocon dans lequel ils avaient vécu si longtemps. Ils étaient donc convenus de revenir passer tous les ans quelques semaines en Cornouailles pour réaffirmer leur amitié, partager leurs expériences de la vie et s’aider à surmonter les difficultés rencontrées.

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Minuit approchait mais, apparemment, personne n’avait envie d’aller se coucher.

— Le château va vous paraître fabuleusement paisible quand nous serons tous partis, George, fit remarquer Ralph Stockwood, comte de Berwick.

— Ce sera certainement plus calme et plus paisible, admit le duc de Stanbrook en dévisageant affectueusement chacun des six hôtes de Penderris Hall, sa résidence de Cornouailles. Mais vous allez me manquer terriblement, tous autant que vous êtes.

— Vous a-apprécierez votre chance de ne-ne plus devoir écouter Vincent gratter son crin-crin pendant une année entière, souligna Flavian Arnott, vicomte Ponsonby.

— Ni les chats miaulant d’extase en écho à mon violon, ajouta Vincent Hunt, vicomte Darleigh. N’ayez pas peur de le dire, ce n’est pas la peine de ménager ma modestie, Flavian.

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