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En quittant ses quartiers, Augusta traversa les couloirs de la Tour. Elle se sentait glacée et engourdie de l’intérieur : c’était comme si le froid s’était insinué profondément dans ses os. Ses yeux, toutefois, étaient secs. Elle avait pleuré toutes les larmes qu’elle avait pu.

Barson était mort, tué par la créature invoquée par Blaise.

Augusta marcha plus vite en repoussant de son esprit les images du miroir fracassé et sanglant. Même après le sort de guérison qu’elle avait lancé sur ses mains, elles lui faisaient encore mal et elle se demanda si de minuscules fragments de verre ne s’étaient pas logés sous la peau.

En entrant dans la Salle du Conseil, elle regarda autour d’elle, observant l’immense pièce vide. La Salle était considérée comme l’une des plus belles pièces de la Tour et ses murs et son plafond étaient couverts de fresques. Certaines de ces peintures étaient attribuées à Lenard le Grand lui-même : l’homme qui avait découvert le Domaine des Sorts. Comme beaucoup des sorciers les plus talentueux, Lenard avait été un génie universel, excellant dans tous les domaines, de la musique à l’architecture.

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Pendant qu’ils volaient en direction des montagnes, Blaise observait les épais rideaux de pluie qui tombaient. C’était la pluie la plus forte depuis au moins deux ans. Elle s’étirait tout le long de Koldun et elle soignait la terre sèche sous elle. Grâce à Gala, la sécheresse semblait être enfin terminée.

Gala était assise en silence, appuyée contre lui. Son corps menu tremblait et il savait qu’elle était en train de revivre les horreurs de la bataille. Blaise passa un bras autour de ses épaules et il l’attira contre lui, souhaitant la réconforter de quelque manière que ce soit.

― Gala, dit-il doucement. Ce n’est pas de ta faute.

Elle hocha la tête, mais son visage restait sombre. Il sut qu’elle comprenait cela, mais la raison et la logique n’avaient pas de rapport avec les émotions qu’elle ressentait. Malgré ses pouvoirs incroyables, sa création était tout aussi vulnérable qu’un humain aux effets d’un traumatisme.

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En se réveillant, Barson prit conscience de l’étrange absence de douleur dans son corps. Il portait toujours son armure ― ou du moins ce qu’il en restait ―, mais il ne sentait pas ses blessures, qu’elles soient de la bataille ou de sa chute.

Le combat avait été brutal et sanglant : c’était le premier combat de sa vie qu’il n’avait pas gagné. Après avoir été frappé par la foudre, il avait lâché la sorcière et il était tombé. Il se souvenait de la douleur atroce de ses os brisés et de sa peau éclatée. Il se souvenait surtout de l’incroyable sentiment de béatitude qui avait suivi. Il se rendit compte en s’asseyant lentement qu’il avait dû être guéri par quelqu’un.

Barson parcourut le champ du regard et il vit les autres soldats se relever difficilement sous la pluie battante, leurs habits couverts de boue. Larn, son bras droit, avait l’air en bonne santé même s’il avait la tête de quelqu’un qui avait passé sa nuit à boire. D’autres restaient allongés : leurs corps étaient mutilés et décapités. Ils avaient dû être trop mortellement touchés quand le sort puissant de guérison avait frappé, pensa Barson en se souvenant de l’étendue de ses propres blessures causées par la chute.

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Il ― non, il était plus approprié de dire ‘elle’ ― commença comme une série de schémas, comme la plupart des intrusions provenant du Domaine Physique. Ces schémas étaient appelés des sorts, se souvint Dranel. Au même moment, il se rappela qu’il préférait les envisager comme des algorithmes. Ils contenaient en général des instructions sur la façon de faire survenir les effets qui se manifestaient dans l’autre Domaine, mais ici dans son monde, ils n’étaient que des abstractions, une façon de stimuler ce qui passait pour ses sens.

Certains de ces algorithmes avaient des effets éphémères alors que d’autres qu’il avait observés plus récemment étaient de nature plus permanente. Mais aucun d’entre eux n’était comme elle. Elle était le schéma le plus unique qu’il ait jamais rencontré : un algorithme fait d’un réseau de sous-algorithmes joints ensemble, combinés de telle façon qu’ils permettaient d’apprendre et de penser. Le résultat final était une intelligence incomparable... et pourtant il en avait rencontré beaucoup, ici et dans cet autre endroit.

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L’Être s’éveilla après ce qui lui sembla être des millénaires de paix et de sérénité. Comme toujours à son réveil, il s’examina. J’existe, parvint-il à déterminer en rassemblant laborieusement ses esprits. Au moment de cette affirmation, l’Être fut assailli d’idées et il sut qu’il avait déjà été dans cet état de lucidité.

Qui suis-je ? se demanda-t-il en prenant conscience que ce n’était pas la première fois qu’il se posait la question. Il sut immédiatement à quel point il serait futile d’essayer de trouver une réponse. Il n’existait pas de concept approprié pour le décrire, pas de mot pour le définir. Toutefois, une sorte d’instinct lui fournit un raccourci. Parmi le grand amas de choses qu’il oubliait, une définition sortit, et avec elle, quelque chose que les êtres dans l’autre endroit appelaient genre. Je suis Dranel, pensa-t-il. Le nom et le genre n’avaient pas d’importance ici, bien sûr, mais cela rendait son sentiment d’identité plus concret et cela l’aidait à fixer ses pensées.

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Il pouvait encore réfléchir, donc il se dit qu'il devait encore être en vie.

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