Le Cœur régulier

J'ai essayé mais rien n'y fait, je n'ai pas accroché. L'écriture est cependant pas mal, mais je n'ai pas aimé. J'essaierai peut-être une autre fois de lire ce livre, à moins que je fasse comme son précédent propriétaire, le mettre dans une boîte à livres...

C'est un livre d'une très belle écriture sensible. On suit la narratrice dans sa quête de compréhension de son frère qui était croit elle comme un jumeau mais qu'elle va découvrir comme elle apprendra à se connaitre et se différencier du rôle social qu'elle a accepté de jouer jusque là. Comment parfois ne pas se reconnaitre ? C'est certes un roman assez sombre mais c'est tellement bien écrit.

Une très bonne surprise pour ce livre lu pour les cours ! Un récit et une plume poignants, déchirants et justes, et des personnages si réalistes qu'on peut s'identifier à chacun d'eux et se remettre en question. Peut-être un peu trop de descriptions à mon goût, mais dans ce cas-là cela fait aussi partie du charme de l'écriture.

Bien, superbement écrit, et réflexions très subtiles et intelligentes.. Par contre c'est pas à lire quand on a pas le moral, c'est sacrément triste..

Surtout c'est difficile de cerner les raisons fondamentales du mal être de la narratrice, si je me réfère à ma vie quotidienne, il me semble qu'il aurait beaucoup plus de personnes qui devraient ressentir le blues ..

Enfin c'est quand même un bon livre..

J'ai aimé la façon dont l'auteur lève progressivement le voile sur l'histoire de ces personnages torturés. Le frère et la soeur , si proches, ont pourtant eu des trajectoires différentes, Nathan fuyant ses démons dans l'alcool et les excès , Sarah , les canalisant aussi , d'une autre manière, dans une vie en apparence bien rangée...mais qui finalement génère autant de souffrance . Le rapport entre la souffrance individuelle et ce qu'elle induit d'aveuglement ou de négation de celle des autres est aussi finement analysé. L'écriture est belle , précise , méticuleuse , mais j'ai parfois regretté quelques passages donnant un peu dans le pathos :Spoiler(cliquez pour révéler)le personnage d'Harumi me parait peu crédible , ainsi que celui du mari, et l'anorexie de la fille de Sarah à la fin est presque un peu "too much" : . Par contre j'ai particulièrement apprécié la construction du personnage de Natsume, qui à lui seul symbolise l'acceptation pure et simple de la vie qui nous est donnée.

Le coeur régulier de Olivier Adam

«Personne n'a envie de mourir. Tout le monde veut vivre. Seulement, à certaines périodes de votre vie, ça devient juste impossible.»

Durant tout le roman, une certaine solitude nous englouti, ce qui montre bien la remise en question de la vie de Sarah. Bien sûr ce n’est pas gai, car elle éprouve vraiment tous les vertiges de son frère; son cœur bat au rythme de celui de son frère. Elle ressent tous ce qu’il a pu ressentir.

Spoiler(cliquez pour révéler)Et en même temps elle comprend qu'elle s'est en fait cachée beaucoup de choses, «Vu de loin on ne voit rien» car cela était trop dur à affronter ! Elle existait sans vivre. Elle était prisonnière d’elle-même.

Son "apparence trompeuse" se détruit, elle ose se montrer tel quel est vraiment, met tout à nu.

Le sentiment de culpabilité est très présent, cela explique en partie cette douleur; elle a perdu une partie d’elle quand il est décédé, et elle a pris une partie de son frère en retour.

Cette vision du monde dépaysante, accompagnée grâce au Japon; montre la profondeur des événements, d’un moment de la vie ou l’on est « happé » autre part, où l’on est perdu.

Ne pas lire si vous n’êtes pas bien, c’est une histoire déprimante.

C'est un roman mélancolique, d'une tristesse, d'une beauté certaine.

L'auteur a su, par son écriture pourtant simple, révéler toute la subtilité des mots.

Des mots touchant, des mots ravageurs.

Et je découvre son Univers sombre où les souvenirs sont d’une sensibilité dévastatrice.

Une fois de plus, Olivier Adam nous raconte une histoire de personnage à la dérive. Ces 332 pages sont la longue plainte, la douleur de Sarah. D’ailleurs, on se demande si elle pourra se libérer du sentiment d’avoir abandonné son frère.

L’ensemble du roman est assez dur, l’atmosphère étouffante. Olivier Adam conserve un univers triste, lourd et déprimant. Comme dans son titre Je vais bien, ne t’en fais pas, la mort rôde. Comme dans A l’Abri de Rien, la mer n’est jamais loin sans être vitale à l’histoire mais contrairement aux titres précédemment cités, on ne tombe pas dans le misérabilisme et l’évidente simplicité.

Le style d’Olivier Adam est, ici, très posé, calme et sensible mais les phrases sont parfois trop longues. Les descriptions sont très nombreuses mais agréables à lire grâce à l’alternance de phrases courtes et longues qui donnent un peu de rythme.

Les dernières pages (qui correspondent environ à la troisième partie) sont un véritable d’émotion et tireront, certainement, une larme aux plus sensibles.

En bref, ce livre est touchant et se lit rapidement et facilement mais j’ai bien peur de ne plus me souvenir de ce roman d’ici peu.

J'aime beaucoup cet auteur, une histoire touchante d'une femme,Sarah, qui part sur les traces de son frère au Japon

Après avoir lu Des vents contraires, à l'abri de rien,et je vais bien ne t'en fais,celui ci est le quatrième livre d'Olivier Adam que je lis.

D'une écriture simple et touchante,il réussit à nous embarquer à des milliers de kilomètres,avec une femme,un frère,un mari,des enfants.

Une très belle histoire qui m'a fait pleurer,comme souvent avec ses livres.

Ce roman m'a laissé très perplexe, je n'ai pas adoré mais je n'ai pas détesté non plus. A vrai dire, il m'a laissé indifférente!