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Mia Sheridan m'avait conquise avec Le Mal dans la peau, le roman grâce auquel j'ai découvert sa plume et son univers, et je reviens aujourd'hui avec un nouveau coup de cœur : Le Collectionneur de Vœux ! C'est une magnifique lecture que j'ai dévorée ; c'est un bonheur de me replonger dans ses histoires, avec sa plume toujours aussi douce, poétique et sensuelle.
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Ce qui m'a intriguée la première fois, si l'on oublie la couverture sublime qui représente parfaitement l'histoire, c'est le titre. Un Collectionneur de Vœux ? Vraiment ? J'adore, car cela renvoie à l'enfance, aux rêves, à la magie, à l'imaginaire. Le Collectionneur de Vœux ramasse effectivement les vœux qui « tombent » sur son terrain… mais il les exauce (enfin, certains) aussi ! Il redonne de l'espoir aux personnes en souffrance et une chance à celles qui n'ont plus rien.
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Ce roman est finalement une adaptation de ce Disney que certain(e)s ont sûrement déjà vu : La Belle et la Bête. Bien sûr, cela ne correspond pas à la collection de vœux, mais à l'histoire de la Bête, représentée ici par Jonah, enfermé dans son manoir depuis de nombreuses années à cause d'une malédiction, aidé par la Belle, associée ici à Clara, la « seule » à pouvoir annuler ce sort. Ce n'est pas elle qui est enfermée, elle ne va pas rester et se perdre dans le château : elle va encourager Jonah à faire face au monde extérieur, l'aider à avancer – et à s'aimer ! – après le terrible drame qui a bouleversé sa vie, huit ans auparavant.
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Ils se rencontrent par hasard : la vieille voisine de Clara lui apprend la légende de la plantation Windisle, ce manoir censé être hanté et abandonné depuis des années, où un certain collectionneur de vœux recueille des vœux glissés dans le mur des pleurs. Curieuse, elle décide de s'y rendre afin qu'il exauce son souhait… et la rencontre qu'elle va faire va changer sa vie. Clara et Jonah sont séparés par un mur, que ce dernier refuse de franchir pour sortir et montrer son visage dont il a honte. Puis leur relation évolue : ils communiquent ensuite par téléphone, avec un masque sur le visage et dans le noir. Malgré la légère rapidité de leurs sentiments l'un pour l'autre, c'est une relation qui se met doucement en place. Ils ne précipitent pas les choses, ils prennent leur temps pour se découvrir et c'est ce que j'ai énormément apprécié dans ce roman.
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Comme dans Le Mal dans la peau, les personnages de Le Collectionneur de Vœux sont des coups de cœur ! L'auteure a une manière bien à elle de raconter les histoires de sa plume très douce, et c'est sûrement pour cette raison que j'aime autant ses personnages qui ont chacun de la douceur en eux. Clara est une jolie danseuse, brillante, souriante, ambitieuse et généreuse, qui apporte cette luminosité à Jonah, un homme renfermé, méfiant et qui n'a pas facilement confiance, piégé dans son manoir depuis huit ans. Ils évoluent ensemble à mesure de la lecture, tant personnellement que professionnellement et c'est ce que j'ai aimé voir.
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Ce que j'aime dans les romans de Mia Sheridan, c'est que la plupart sont écrits d'un point de vue omniscient. J'aime que les histoires soient au présent et davantage racontées d'un point de vue interne, mais cela ne m'a absolument pas dérangée avec elle, au contraire ; c'est ce que j'aime retrouver dans ces histoires. Elle alterne également entre le point de vue féminin et masculin, ce que j'apprécie toujours dans les romans, or, la différence dans celui-ci, ce sont les retours en arrière, en 1861 alors que l'esclavage n'était pas encore aboli. Nous suivons finalement deux romances parallèles et différentes (où la première est interdite, imprudente et malheureusement mortelle) mais qui sont liées ! J'ai adoré !
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Le Collectionneur de Vœux est donc un coup de cœur pour moi ! Je ne suis pas surprise, car je savais que ce roman allait me plaire, grâce à la plume sublime, la douceur / l'originalité de cette histoire ainsi que les personnages, adorables et attachants. Je vous la conseille mille fois !
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