Le Comité Tiziano

J’ai bien apprécié la lecture de ce roman, ses références au monde de l’art, son intrigue en général avec un fond d’humour britannique. Cependant, la traduction m’a donné quelques difficultés.... j’ai dû relire certains passage 2-3 fois avant d’en comprendre le sens. Je devrai lire une 2e histoire de M Pears (avec une traduction différente si possible) pour me faire une idée plus globale.

Louise Masterson, membre du prestigieux Comité Tiziano chargé de répertorier et d'authentifier les œuvres du Titien, est retrouvée morte, à Venise, poignardée, dans un parterre de lys. Le commissaire Bolovo, de Venise, peu compétent mais arriviste, enquête. Le bureau du patrimoine artistique, de Rome, dépêche sur les lieux Flavia di Stefano qui devra faire preuve de beaucoup de persévérance et de doigté pour damer le pion de Bolovo et élucider l'affaire, surtout après la découverte d'un deuxième, puis d'un troisième cadavre d'historien d'art.

Avec un humour très britannique, l'auteur nous fait vivre une petite guerre des polices "à l'italienne", suivant une trame complexe aux multiples rebondissements. Il nous fait également découvrir les trafics qui s'organisent autour des œuvres d'art... et de leur authentification. Le lecteur est tenu en haleine par une action soutenue et un suspense savamment entretenu qui conduit à soupçonner un peu tout le monde jusqu'aux révélations des dernières pages. Un bon suspense pour un large public... et pour les amoureux de Venise.

Roman policier sympa, mais très classique.

L'écriture est fluide, l'humour est assez présent, les personnages intéressants, découverte de l'Italie a travers sa relation avec l'art.

Mais on ne peut pas dire que ca révolutionne le genre.