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Le courage qu'il faut aux rivières



Description ajoutée par x-Key 2017-05-24T12:38:59+02:00

Résumé

Elles ont fait le serment de renoncer à leur condition de femme. En contrepartie, elles ont acquis les droits que la tradition réserve depuis toujours aux hommes : travailler, posséder, décider. Manushe est l’une de ces « vierges jurées » : dans le village des Balkans où elle vit, elle est respectée par toute la communauté. Mais l’arrivée d’Adrian, un être au passé énigmatique et au regard fascinant, va brutalement la rappeler à sa féminité.

Un premier roman sur la construction culturelle des êtres et l’oppression des communautés traditionnelles envers les femmes. Un questionnement sur la liberté des désirs et des comportements. Baignant dans un climat aussi concret que poétique, ce premier roman envoûtant et singulier d’Emmanuelle Favier a la force du mythe et l’impalpable ambiguïté du réel.

(Source : Albin Michel)

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Classement en biblio - 58 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Meels 2018-03-04T01:49:31+01:00

Un éclair roux passa devant ses yeux. L'air était trouble, dilué dans les ombres vertes et mobiles. Puis entre les lignes d'écorce gelées, le flouté de l'atmosphère se dissipa, des contours se précisèrent et l'image apparut : le lynx regardait Adrian.

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Commentaires récents

Bronze

On suit Manushe, qui a renoncé à ses droits de femmes (enfin droits... surtout le droit de se marier et de se taire, mais bon 🤷) dans son village des Balkans. En renonçant à sa féminité, elle a acquis la possibilité de travailler, posséder et décider. Toutefois, son "confort" de vie va être mis à mal par l'arrivée d'Adrian, un personnage mystérieux, et va réveiller sa féminité enfouie.

💧 Alors, je vous préviens, c'est un OVNI littéraire ce bouquin.

J'ai lu pas mal de critiques sur la plume qui se donne un style pompeux, mais je ne l'ai pas ressenti comme ça. Au début, la plume de l'autrice met une distance entre le lecteur et ses personnages. Puis au fur et à mesure de la lecture, elle se modernise, elle suit l'évolution de Manushe et Adrian.

💧 A mon sens, c'est un ouvrage qui se lit sans réflexion : il faut accepter que c'est l'autrice qui prend le lead sur la lecture et qu'elle nous amène là où elle veut. On fait des sauts dans le passé d'Adrian mais aussi dans celui de Manushe. On comprends que trop bien le concept des "vierges jurées" qui ont préféré abandonner leur genre plutôt que d'être mariée de force à un jeune âge.

💧 Je préfère prévenir qu'il y a des TW qui auraient dû être annoncés : viol, lapidation, meurtre. Oui, rien que ça.

C'est un livre qui peut choquer, mais qui est bienvenue dans cette période de déconstruction de la notion de genre et sur l'oppression systémique des femmes.

En bref, je vous conseille de le lire car il vaut le détour. Même s'il est assez particulier, je n'ai jamais rien lu de pareil !

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Bronze

Je termine ce livre avec un sentiment un peu ambivalent : pour un premier roman, la construction et l'écriture sont bien maîtrisés.L'auteur sait manier la langue et un vocabulaire riche et précis, mais son goût pour les phrases complexes rend la lecture parfois ardue au détriment du sentiment. Et c'est dommage car c'est justement une des grandes forces de ce roman : l'empathie envers les personnages d' Adrian et Mapusche, dont l'identité s'est forgée par la force des coutumes, des non-dits et de la violence. Comme l'auteur l'explique à la fin de l'ouvrage, il ne s'agit en aucun cas d'un documentaire, mais il est néanmoins édifiant et met en lumière l'archaïsme de certaines coutumes en matière de condition féminine , pas si loin de chez nous ( vu le contexte, on situe l'action en Albanie dans les années1990 au moment de la guerre des Balkans). Par contre, ce qui m'a gênée, peut être par idéalisme de ma part, c'est que les personnages sont un peu trop manichéens : Spoiler(cliquez pour révéler)tout le temps du récit, toutes les femmes sont des victimes, avérées ou potentielles, sont courageuses et loyales, et tous les hommes apparaissent comme des brutes violentes avinées et veules ou au mieux totalement lâches(Emmi)...ou féminines ( Idlir ). J'aurais aimé un peu plus de nuances. Ceci dit , je relirai tout de même volontiers cette auteur, ne serait-ce que pour suivre son évolution.

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Pas apprécié

Le courage qu'il faut aux rivières est de ces romans dont le titre et la quatrième de couverture fascinent, mais qui, une fois ouverts, perdent pour moi tout intérêt pour devenir franchement mauvais.

Alors que le résumé parle des vierges jurées en Albanie, ces femmes qui ont renoncé à être femmes pour gagner les droits et devoirs des hommes, l'histoire aborde à peine cette réalité, partant ensuite sur l'histoire d'Adrian, avec quelques chapitres que j'ai trouvé sans intérêt amorçant une autre histoire au milieu. Une histoire dans l'histoire dans l'histoire qui ne connaîtra pas de dénouement, je tiens à le préciser.

Les liens narratifs s'entremêlent, racontant des vérités différentes qui, si elles sont sensées se rejoindre à un moment où à un autre, paraissent complètement détachées les unes des autres.

J'ai trouvé que les personnages manquaient de profondeur, d'émotions, de sentiments, restant proches de la surface. L'auteure a tenté de mêler un symbolisme ésotérique à une vérité froide et neutre, donnant au roman un effet dépareillé désagréable et rebutant - de mon point de vue.

Et je ne parle pas du style de l'auteur, se voulant poétique mais simplement désordonné, agençant des mots longs et inutilisables au gré de phrases plus ou moins sensées. Cela donne un effet trop recherché, comme si le roman lui-même se prenait trop au sérieux pour utiliser les mêmes mots que le pauvre commun des mortels.

Pour conclure, un roman très long dont j'ai eu du mal à voir la fin - pour la première fois de ma vie, j'ai failli le laisser inachevé.

Un livre qui aurait pu être beaucoup plus et que je ne recommande pas du tout.

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Lu aussi

Un livre atypique qui aborde un sujet fort intéressant, que je n'aborderais pas ici pour ne pas dévoiler une bonne partie de l'intrigue.

Je dirais simplement que l'on vit l'histoire de deux personnes écorchées par la vie qui vont se trouver.

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Lu aussi

Le courage qu'il faut aux rivières évoque la question des "vierges jurées", des femmes albanaises qui ont fait voeu de chasteté, qui socialement sont considérées comme des hommes et qui en adoptent tous les attributs et "avantages". Elles portent des habits d'hommes, fument, boivent de l'alcool, jouissent de la considération et des privilèges normalement dévolus aux patriarches. Souvent, ce choix serait, au sein d'une societé très patriarcale, la seule issue possible quand une proposition de mariage leur est faite et ne leur convient pas.

Avant de lire ce roman, j'ignorais que cette tradition existait, même si je savais que l'Albanie était un pays encore très marqué par le patriarcat et régi par un droit coutumier complexe, le Kanun. Le courage qu'il faut aux rivières partait donc sur une excellente base. Il y avait de quoi faire un roman formidable, touffu, documenté, si l'histoire suivait et si les personnages étaient à la hauteur. Et donc, c'est là que le bât blesse puisque Adrian, Maushe et les autres manquent totalement d'épaisseur, de psychologie. Je n'ai pas cru une seconde à leur possible "réalité". Pour moi, ils n'étaient que des prétextes à une histoire finalement vite expédiée.

Il y avait pourtant moyen de faire un grand livre avec une telle base de départ.

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Argent

Une écriture poétique et lyrique pour nous décrire le lent cheminement de ces femmes vers la découverte de soi et la conquête de leur liberté.

Un roman court mais assez percutant. Un rappel constant à la nature et un témoignage poignant de ces femmes confrontées à un monde rustre et violent.

En revanche, une plume usant de trop de métaphores et d'images qui m'a parfois un peu perdu. Et une dynamique dans la construction du récit qui m'a laissé un peu perplexe : l'auteur se concentre sur un personnage tout en délaissant le personnage de départ.

Une lecture intéressante qui évoque des thèmes forts sur la féminité, le genre et la condition des femmes.

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Lu aussi

J'ai lu Le courage qu'il faut aux rivières dans le cadre du prix Escapages 2018 de ma région qui récompense des nouveaux auteurs.

Nous allons suivre l'histoire d'Adrian, un étranger qui après un long périple s'installe dans le même village que Mashune, une " vierge jurée ". Nous allons découvrir, le passé  et les conditions de vie de ses deux personnages.

Le courage qu'il faut aux rivières est poétique, doux. Ce roman est d'une douceur envoûtante, qui m'a fait rêver.  Ce roman est intense et ne laisse pas indifférent. Cependant,  même si le début m'a conquis, j'ai trouvé la suite trop linéaire. 

Le courage qu'il faut aux rivières est une bonne lecture, j'ai aimé découvrir un nouveau style de lecture, sur un thème nouveau. Emmanuelle Favier a une plume fluide et douce, ce qui donne de la légèreté alors que les enjeux de ce roman sont importants. L'auteur aborde la quête de l'identité, la sexualité, la liberté avec justesse et douceur. Toutefois, j'ai trouvé dommage que l'auteur n'est pas plus approfondi le sujet des "vierges jurés" puisque c'est très peu aborder dans la littérature.

Manushe est rapidement mise au second plan pour laisser la place à Adrian. Et j'ai trouvé cela très dommage puisque Manushe était le personnage le plus intriguant même si au fil des pages, on découvre qu'Adrian n'est pas moins intéressant ! De ce fait, l'auteur n'a pas assez développé les autres personnages pour se concentrer sur Adrian et Manushe.

Je me suis laissée emporter par les mots d'Emmanuelle Favier pour ne pas déplaire. Le courage qu'il faut aux rivières est poétique, et c'est l'une de ses forces. Toutefois j'ai trouvé des passages très choquants, la violence est présente et l'auteur ne veut pas qu'on l'oublie. Et donc je trouve beau le fait que ce roman soit autant choquant que poétique. De plus, j'ai trouvé des passages inutiles et trop longs alors que ce récit est relativement court. 

Pour conclure, je reste mitigée puisque la fin est très ouverte et cela peut faire penser à une suite. Le courage qu'il faut aux rivières est une histoire que je me souviendrais pendant longtemps même avec ses points négatifs.

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Lu aussi

Bonjour les lecteurs ....

Voici un livre qui nous emmène dans les Balkans ( Albanie ? ).

L'auteur nous remet en mémoire le cas des " vierges jurées ", ces femmes qui ont choisi de vivre comme des hommes, au sein d'une société patriarcale traditionnelle. Elles ont fait vœu de chasteté et elles portent uniquement des vêtements masculins. En contrepartie de ce vœu, elles bénéficient de nombre d'avantages traditionnellement réservés aux hommes.

Dans son village, c'est Manushe qui tient se rôle.

Après l'arrivée d'un jeune vagabond, Adrian, Manushe se trouble.....

Impossible d'en dévoiler plus sans spoiler .. à vous de découvrir la suite

Voici une très belle histoire sur la quête d'identité, la liberté, le courage de quitter le chemin tout tracé.

Cependant, je trouve que le personnage de Manushe est un peu laissé à l'abandon qu profit de celui d'Adrian. J'aurais aimé que les conditions de vie de cette femme atypique soient un peu plus développées.

L'écriture d'Emmanuelle Favier est belle , à la fois simple et puissante

Voici un très beau 1° roman qui se lit comme un compte.

les 2 photos représente 2 vierges jurées albanaises.

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Dates de sortie

Le courage qu'il faut aux rivières

  • France : 2017-08-23 (Français)
  • France : 2019-01-09 - Poche (Français)

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