Le Crépuscule de Niobé

Particulièrement apprécié le premier tome. Ce deuxième opus est sombre, sombre a souhait. L'Europe est vraiment vu façon minable et c'est bien pour cela que nous avons besoin d'une Europe forte : plus de guerre depuis presque 80 ans... Je souhaite que cela ne reste qu'une fiction !

Pour le tome 2, je n'est pas forcément apprécié ce tome mais je n'aime pas lire une histoire et ne pas finir jusqu'au bout. Mais malgré tout l'histoire est intéressant maigre que ce ne soit pas un style de lecture que j'aime lire.

Je crois que je suis en train de devenir totalement fan de cet auteur. Tout ce que j’aime y est : des personnages charismatiques, engagés, une morale écologique et une critique acerbe de la société dans laquelle on vit. Ici, si les actes sont violents, radicaux, presque barbares, c’est parce que le lecteur « doit » réagir.

D’abord déconcertant par son premier chapitre, ce roman nous livre une histoire réfléchie et excellemment bien construite. Découpé en plusieurs chapitres, j’ai de loin préféré m'immerger dans ceux dont l’action se déroule au milieu de la forêt amazonienne, loin des puissants destructeurs de ce monde. (Les autres chapitres sont bien sûr essentiels à la construction et l’évolution du personnage central de ce livre : J. Oder Flirum, mieux connu sous le nom de Senhor Yenso).

Que le lecteur se rassure, Mino n’est jamais bien loin lorsqu’il s’agit de la sauvegarde de la planète et de la protection de ses richesses naturelles.

Dans ce tome, l’ennemi public numéro un de l’Amazonie, c’est l’Europe. L’Europe et ses extrémistes, l’Europe et ses radicalités, l’Europe et son désir de puissance absolue. Tout cela conduit inexorablement le continent à sa propre destruction, à un paysage de désolation. Le but est donc de tout faire avant que cette guerre ne détruise tout sur son passage, et qu’elle n'entraîne le reste du monde dans sa chute.

Ce roman, je l’ai dévoré et adoré. Une petite pépite qui pointe le bout de son nez un peu tard par rapport à l’édition originale norvégienne. Mais mieux vaut tard que jamais !