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C'était dans Quarzhasaat la solitaire, destination de maintes caravanes et port où bien peu touchaient, qu'Elric, Empereur héréditaire de Melniboné, dernier d'un sang plus que dix fois millénaire, gisait prêt à mourir. Les drogues et herbes qui à l'ordinaire le sustentaient, il les avait épuisées dans les derniers jours de son long voyage au travers des confins méridionaux du Désert des Soupirs, et il ne s'était pas trouvé en mesure de les remplacer dans cette cité fortifiée plus célèbre pour ses trésors que pour sa douceur de vivre.

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C'est en cherchant l'accomplissement, Elric de Melniboné, qu'un être se dote d'une stature dans l'existence.

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[...] il est des circonstances où une longueur de bon acier l'emporte sur une phrase bien tournée.

Oone

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Avec un sourire, Elric saisit à deux mains Stormbringer et se rejeta en arrière, s’adossant au mur et à la source du rayon. Puis il posa l’épée sur ses genoux et d’un geste parodique mima l’hospitalité princière.

— Ne préféreriez-vous demeurer le temps que je vous fasse une démonstration de ce que j’ai à offrir, messire As-Keeme ?

Posément, le personnage aux riches atours secoua la tête, déclinant la proposition.

— Je ne pense pas. Il n’est pas douteux que vous soyez devenu insensible à la puanteur des lieux et à celle que votre corps dégage, mais soyez assuré qu’il n’y a là rien de plaisant pour qui n’y est pas habitué.

Elric acquiesça d’un rire. Il se leva, s’accrocha le fourreau de Stormbringer à la ceinture et, dans le cuir noir, glissa la murmurante épée runique.

— Veuillez donc me précéder, messire. Il me faut admettre que je suis curieux de savoir quels sont ces risques considérables que je vais devoir prendre et qui amèneraient l’un de vos propres voleurs à refuser le genre de récompense qu’un seigneur de Quarzhasaat peut offrir.

Et dans son esprit, d’ores et déjà, il avait arrêté les termes d’un marché : qu’il ne laisserait pas à sa vie une seconde occasion de lui échapper avec autant d’aisance. C’était, avait-il décidé, sa moindre dette envers Cymoril.

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Mais l’albinos, revigoré par son énergie d’emprunt, remit au fourreau la noire lame pour, en quelques enjambées, traverser la salle et grimper sur l’estrade écraser sous son regard le visage tordu par l’effroi du Seigneur Gho.

— Reprenez la Perle. En échange de ma vie… fit l’aristocrate, à peine audible. De ma vie, larron…

Elric prit le joyau tendu mais resta planté au-dessus du Quarzhasaati. A son escarcelle sa main se porta et en sortit une flasque de l’élixir du Seigneur Gho.

— Vous en aurez besoin, je pense, pour la faire descendre.

L’autre tremblait de tous ses membres. Sous le fard crayeux, son teint avait encore pâli.

— Je ne comprends pas.

— Je veux vous voir avaler la Perle. Si vous y parvenez sans vous en porter plus mal, eh bien ce sera la preuve que cette prophétie concernant votre mort était prématurée.

— L’avaler ? Mais elle est trop grosse. Je n’ai même pas l’impression qu’elle entrerait dans ma bouche.

— Si, seigneur, elle peut y entrer. Et je vous crois capable de l’avaler. Après tout, comment aurait-elle abouti dans le corps d’un enfant si ce n’est par cette voie ?

— C’était… ils ont dit qu’il s’agissait d’un… d’un rêve.

— Si fait. Mais peut-être vous sera-t-il possible d’avaler ce rêve. Voire d’accéder ainsi au Royaume du Songe et d’échapper à votre sort. Je vous conseille d’essayer, seigneur, sinon mon épée runique boira votre âme. Où va votre préférence ?

— Epargnez-moi, Elric. Ce n’est pas juste. Nous avions passé un marché.

— Ouvrez la bouche, Seigneur Gho. Qui sait si la Perle ne va pas rétrécir ? Ou encore votre gosier se dilater comme celui d’un serpent ? C’est qu’un reptile avale sans problème des proies de cette taille, seigneur, et je ne doute pas que vous lui soyez supérieur.

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L’étrange uniformité de la lumière en arrivant à le gêner, il finit par interrompre les flots de paroles du petit homme et lui demanda s’il n’en éprouvait pas lui aussi un certain malaise.

Jaspar Colinadous saisit l’occasion pour s’arrêter, retirer ses babouches et en ôter le sable cependant qu’Oone les attendait un peu plus loin, campée dans une attitude impatiente.

— Non, messire. Il est fréquent que le soleil soit absent de ces mondes surnaturels car ils n’obéissent à aucune des lois qui nous sont familières. Indifféremment plats, hémisphériques, ovales ou annulaires, voire en forme de cube, ils n’existent qu’en tant que satellites de ces royaumes que nous nommons « réels » et par conséquent ne dépendent pour leur ordonnancement d’aucun système, qu’il soit solaire, lunaire ou planétaire, mais des exigences – spirituelles, imaginaires, philosophiques, et ainsi de suite – de mondes qui, eux, requièrent un soleil pour les chauffer, une lune pour mettre leurs marées en branle. Il est même une théorie qui voit dans nos mondes les satellites alors que ces plans surnaturels seraient les berceaux de nos réalités.

Sur ce, ses chaussures débarrassées de leur sable, Jaspar Colinadous entreprit de rattraper Oone qui, s’étant lassée de les attendre, avait sur eux quelque avance.

— Peut-être ces terres sont-elles un fief d’Arioch, le Duc de l’Enfer dont je suis le protégé, dit Elric. Peut-être l’Epée Noire est-elle originaire d’ici.

— C’est tout à fait possible, Prince Elric. Car, regardez, n’est-ce pas une créature de type infernal que je vois fondre sur notre amie en cet instant précis alors qu’aucun d’entre nous n’a l’ombre d’une arme !

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— Comme vous en avez peut-être déjà pris conscience, cette enfant est la dépositaire du passé et des aspirations des siens… bref, de leur sagesse accumulée. Ce qu’ils savent être vrai, doté d’une valeur certaine, elle en est le réceptacle. Elle est la vivante représentation de la tradition de son peuple – qui constitue l’essence de son histoire – et du souvenir d’une époque antérieure même à son établissement dans le désert. S’ils perdaient la Sainte Fille, ils seraient, pensent-ils, presque nécessairement contraints de reprendre leur histoire à son début, de réapprendre des leçons déjà durement acquises, de revivre les mêmes expériences, de refaire ces erreurs, ces faux pas qui, de siècle en siècle, ont dans la douleur, forgé leur compréhension des choses. Pour eux, si vous voulez, elle est le Temps : leur bibliothèque, leur musée, leur religion, leur culture incarnés dans un seul et même être humain. Vous représentez-vous, Prince Elric, ce que signifie pour eux sa perte ? Elle est l’âme des Bauradim. Et cette âme est captive en un lieu où ceux seuls qui sont dotés d’un certain don sont en mesure de la trouver et à plus forte raison de la libérer.

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" Un temps vint où il y eut de grandes transformations sur la face de la Terre et dans les Cieux, où la destinée de l'Homme et des Dieux fut martelée dans la forge de la Fatalité, où des guerres monstrueuses et des actions d'éclat se préparèrent dans l'ombre. Et en ce temps-là des héros se dressèrent. Le plus grand de ces héros était un aventurier au funeste destin, armé d'une épée runique gémissante qu'il haïssait. Son nom était Elric de Melniboné, Prince des Ruines, seigneur d'une race éparpillée sur un monde qu'elle avait jadis dominé. Elric, sorcier et homme d'épée, homme de guerre et de magie, souillé du sang de sa race, destructeur de sa patrie, albinos au blanc visage et dernier de sa lignée. ".

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— Pour une personne qui vient si récemment de me vanter la supériorité des mots sur l’épée, vous me semblez parfaitement à l’aise, madame, une lame à la main.

— Il n’est pas mauvais d’avoir l’expérience des deux avant de faire son choix, dit-elle. (Elle expédia un autre de leurs assaillants.) Et je dois admettre, Prince Elric, qu’il est des circonstances où une longueur de bon acier l’emporte sur une phrase bien tournée.

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